Au nom du peuple,
Nous, Habib Bourguiba, Président de la République Tunisienne,
Vu le code pénal,
Vu l’avis des secrétaires d’Etat à la présidence, à la justice et à l’intérieur,
Promulguons la loi dont la teneur suit :
Article unique – L’article 248 du code pénal est modifié comme suit :
Article 248 (nouveau) – Quiconque aura, par quelque moyen que ce soit, fait une dénonciation calomnieuse contre un ou plusieurs individus à toute autorité, administrative ou judiciaire, ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente ou encore au supérieurs hiérarchiques ou aux employeurs du dénoncé ; sera puni d’un emprisonnement de deux ans à cinq ans et d’une amande de 720.000 francs.
« Le tribunal pourra, en outre, ordonner l’insertion du jugement, intégralement ou par extrait, dans un ou plusieurs journaux et aux frais du condamné.
« Si le fait dénoncé est susceptible de sanction pénale ou disciplinaire, les poursuites pourront être engagées en vertu du présent article, doit après jugement ou arrêt d’acquittement ou de relaxe, soit après classement de la dénonciation par le magistrat , fonctionnaire, autorité supérieure ou employeur compétent pour lui donner la suite qu’elle était susceptible de comporter.
« La juridiction saisie en vertu du présent article qui sera tenue de surseoir à statuer si les poursuites concernant le fait dénoncé sont pendantes »
La présente loi sera exécutée comme loi de l’état.
Tunis, le 4 juillet 1958.
باسم الشعب،
نحن الحبيب بورقيبة، رئيس الجمهورية التونسية،
بعد اطلاعنا على المجلة الجنائية،
وعلى رأي كاتب الدولة للرئاسة وكاتب الدولة للعدل وكاتب الدولة للداخلية،
أصدرنا القانون الآتي نصه:
فصل وحيد - نقح الفصل 248 من المجلة الجزائية وعوض بما يأتي:
الفصل 248 (جديــد) - كل من أوشى باطلا بأية وسيلة كانت بشخص أو اشخاص لدى سلطة إدارية أو عدلية من نظرها أن تتبع هذه الوشاية أو تعهد بها السلطة المختصة أو لدى رؤساء الموشى به أو مستجاده يعاقب بالسجن مدة تتراوح بين السنتين والخمسة أعوام وبخطية قدرها 720.000 فرنك.
ويمكن للمحكمة علاوة على ما ذكر أن تأذن بنشر كامل الحكم أو ملخص منه بإحدى الجرائد أو أكثر وذلك على نفقة المحكوم عليه.
وإذا كان موضوع الوضاة من شأنه أن يترتب عنه عقاب جزائي أو تأديبي فإن التتبعات يمكن أن تجرى بموجب هذا الفصل أما بعد الحكم الابتدائي أو الاستئنافي القاضي بعدم سماع الدعوى أو ترك السبيل أو بعد قرار الحفظ وأما بعد حفظ الوشاية من طرف الحاكم أو الموظف أو السلطة العليا أو المستأجر الذين من نظرهم تقرير الوشاية.
وعلى المحكمة المتعهدة بموجب هذا الفصل أن تؤجل النظر إذا كانت التتبعات المتعلقة بموضوع الوشاية مازالت منشورة.
وينفذ هذا القانون كقانون من قوانين الدولة.
تونس في 4 جويلية 1958.
Décret-loi n° 2011-75 du 6 août 2011, complétant le code pénal
Loi n° 2010-40 du 26 juillet 2010, modifiant les dispositions de l’article 319 du code pénal
Loi n° 2010-35 du 29 Juin 2010 complétant les dispositions de l’article 61 bis du code pénal
Loi n° 2005-45 du 6 juin 2005, modifiant et complétant certains articles du Code pénal
Loi n° 2001-49 du 3 Mai 2001 modifiant et complétant le code pénal
Loi n° 99-89 du 2 août 1999, modifiant et complétant certaines dispositions du Code pénal
Loi n°98-33 du 23 Juin 1998 modifiant et completant quelques articles du code penal
Loi n° 95-93 du 9 novembre 1995, modifiant et complétant quelques articles du Code Pénal
Loi n° 89-23 du 27 février 1989, portant suppression de la peine des travaux forcés
Loi n° 82-55 du 04 Juin 1982 portant modification du Code Penal
Loi n° 77-56 du 3 août 1977, modifiant et completant le Code pénal
Décret-Loi n° 73-2 du 26 Septembre 1973 portant modification de l’article 214 du code penal
Loi n° 71-29 du 14 juin 1971, complétant le Code pénal
Loi n° 71-13 du 9 mars 1971, portant abrogation de l’article 306 bis du Code pénal
Loi n°69-44 du 26 Juillet 1969 portant modification de certains articles du code penal
Loi n° 69-21 du 27 mars 1969, portant modification de l’article 227 bis du code pénal
Loi n° 68-1 du 8 mars 1968, portant modification du Code pénal
Loi n°64-34 du 2 Juillet 1964 portant modification du code penal
Loi n°58-15 du 4 mars 1958, portant modification de certains articles du code pénal
Décret du 9 Juillet 1942 relatif au refus d’obtempérer à une réquisition légale
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