Au nom du peuple,
La chambre des députés ayant adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Chapitre premier – Dispositions générales
Article premier – Les dispositions de la présente loi s’appliquent aux activités privées ci-après définies et dont l’exercice n’est pas confié par la loi aux autorités publiques administratives :
Art. 2 – Les activités mentionnées à l’article premier de la présente loi sont également soumises aux textes législatifs et réglementaires en vigueur y afférents.
Art. 3 – Les activités mentionnées à l’article premier de la présente loi sont exercées par les personnes physiques ou morales remplissant les conditions prévues par la présente loi.
Chapitre II – De l’autorisation et ses conditions d’octroi
Art. 4 – L’exercice des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi est soumis à l’autorisation préalable du ministre de l’intérieur, délivrée selon les modalités et les procédures qui seront déterminées par décret.
L’exercice desdites activités est subordonné à une autorisation distincte pour chaque établissement secondaire de la personne morale.
La personne, qu’elle soit physique ou morale, ne peut cumuler l’ensemble des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi.
Le ministre de l’intérieur peut, néanmoins, autoriser les personnes physiques ou morales à cumuler l’exercice des activités mentionnées aux paragraphes (a) et (c) de l’article premier de la présente loi.
Art. 5 – L’autorisation prévue à l’article 4 de la présente loi fait, notamment, mention du type de l’activité autorisée.
Cette autorisation est valable pour cinq années renouvelables. Elle est personnelle et ne peut être donnée en location ni cédée aux tiers à quelque titre que ce soit, ni faire l’objet d’un apport en société, ni faire partie des éléments constitutifs du fonds de commerce.
Art. 6 – Aucune personne physique, ni représentant légal d’une personne morale ne peut exercer les activités mentionnées à l’article premier de la présente loi s’il ne remplit pas les conditions suivantes :
– être de nationalité tunisienne depuis cinq années au moins,
– Jouir de ses droits civiques et politiques et ne pas avoir été condamné, en vertu d’un jugement définitif, pour un crime ou pour un délit de concussion, de détournement, de vol, d’escroquerie, de falsification, de faux, d’abus de confiance ou d’attentat à la pudeur, ou en raison de la perpétration de l’un des délits liés à la criminalité organisée ou au terrorisme, et ce, conformément aux énonciations du bulletin d’antécédents judiciaires n° 2, ou avoir bénéficié de la réhabilitation du chef des autres délits,[1]
– être connu pour sa bonne conduite,
– être immatriculé au registre du commerce,
– ne pas avoir fait l’objet d’une déclaration de faillite, en vertu d’un jugement définitif,
– ne pas avoir fait l’objet, en vertu d’une décision définitive de justice, d’une interdiction relative à la gestion ou à l’administration des sociétés ou à l’exercice d’une quelconque activité en qualité de commerçant,
– n’exercer aucune autre activité professionnelle quelle qu’en soit la nature.
Art. 7 – La délivrance et le renouvellement des autorisations relatives à l’exercice des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi sont assujettis au paiement d’un droit dont le montant sera fixé par décret.
Art. 8 – L’autorisation d’exercer les activités mentionnées à l’article premier de la présente loi peut être refusée, lorsque cet exercice, par le requérant de l’autorisation, est de nature à constituer une menace à la sûreté publique ou à lui porter atteinte.
Chapitre III – De l’exercice des activités
Art. 9 – Le titulaire de l’autorisation doit, s’il est une personne physique, diriger personnellement son activité. Lorsque le titulaire est une personne morale, le représentant légal de la société doit assurer personnellement la direction et le contrôle des opérations relatives à son activité.
Si, à la date de présentation de la demande, le demandeur de l’autorisation dirige des activités professionnelles ou commerciales diverses, il sera tenu d’exercer l’activité privée, objet de la demande d’autorisation, à travers une personne morale indépendante.[2]
Art. 10 – L’employeur, qu’il soit une personne physique ou une personne morale, est considéré civilement responsable des faits commis par son employé au cours ou à l’occasion de l’exercice de l’activité, encore qu’il s’agisse de faute lourde ou de fait intentionnel. A ce titre, Il est tenu d’office d’assurer sa responsabilité.
Art. 11 – Aucun agent ne peut être recruté aux fins des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi s’il :
L’employeur transmet d’office au ministère de l’intérieur une liste nominative des candidats qu’il entend recruter.
L’employeur dispense, aux agents recrutés, une formation de base et continue, dans le domaine d’activité pour lequel le recrutement a été opéré, et ce, dans les espaces réservés par l’établissement concerné et par des formateurs relevant des écoles de la sûreté nationale, moyennant rémunération, et conformément à une convention conclue à cet effet. Le cycle de formation est sanctionné par la délivrance d’un certificat d’aptitude professionnelle remis par l’école concernée. Les programmes de formation et les conditions de délivrance dudit certificat sont fixés par arrêté du ministre de l’intérieur.[4]
Est réputé nul, tout contrat de travail qui serait conclu en violation des dispositions du présent article.
Art. 12 – Est résilié de plein droit, le contrat de travail de l’agent qui ne remplit plus l’une des trois premières conditions prévues à l’article 11 de la présente loi.
Toutefois, si la condition d’aptitude physique, mentale et psychique vient à faire défaut, le contrat de travail n’est résilié que s’il n’a pas été possible d’occuper l’agent dans un emploi autre que celui qui répond à la nature des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi, et ce, après avis des services de l’inspection du travail, et des services de l’inspection de la médecine du travail territorialement compétents.
La résiliation du contrat de travail est soumise, quant à ses effets, aux dispositions du code du travail.
Art. 13 – Les agents, exerçant les activités mentionnées aux paragraphes (a) et (b) de l’article premier de la présente loi, doivent porter une tenue particulière et uniforme, permettant d’éviter toute ressemblance avec les uniformes officiels des agents de l’Etat et, notamment, ceux des militaires, des agents des forces de sûreté intérieure et des agents de la douane.
Les caractéristiques de la tenue précitée seront définies par arrêté du ministre de l’intérieur.
Art. 14 – Les agents, exerçant l’une des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi, doivent avoir une carte professionnelle qui leur est remise par leur employeur, conformément à un spécimen qui sera défini par arrêté du ministre de l’intérieur.
En cas de cessation définitive du travail de l’agent, l’employeur lui retire la carte professionnelle, il récupère également la tenue prévue à l’article 13 de la présente loi.
Art. 15 – Il est interdit aux agents visés à l’article 11 de la présente loi, d’intervenir ou de participer, à quelque titre que ce soit, à n’importe quel acte dépassant les limites de la mission qui leur est légalement confiée, et qui serait du ressort des autorités publiques, y compris, notamment, les actes suivants:
– exécuter une mission tendant à prévenir un crime, à poursuivre ses auteurs, à porter atteinte à la liberté de la circulation des personnes ou à leur intégrité physique ou à leur vie privée,
– se livrer, à des fins de sécurité, à des actes de palpation ou de fouille corporelle, ou la fouille des sacs à main sans l’approbation expresse de leur propriétaire, ou la réquisition des documents d’identité ou la confiscation des effets personnels.
La contrainte physique avec usage de la force, quelle que soit sa nature, est prohibée en dehors des cas de légitime défense et conformément à ses conditions légales.
Art. 16 – Il est interdit aux agents visés à l’article 11 de la présente loi d’exercer leurs fonctions en dehors des bâtiments ou des lieux qu’ils sont chargés de garder. Ils peuvent être, exceptionnellement, autorisés, par les services concernés du ministère de l’intérieur, à assurer la garde même itinérante, sur la voie publique, afin de prévenir le vol, l’effraction et les atteintes aux biens dont ils assurent la garde.
Art. 17 – Le titulaire de l’autorisation doit tenir un registre dénommé registre du personnel, dans lequel sont inscrits les noms des agents recrutés suivant l’ordre chronologique du recrutement. Il contient l’énonciation des différentes indications relatives à l’agent jusqu’à la date de la cessation définitive de ses fonctions.
Le registre du personnel est entièrement côté et paraphé par les services concernés du ministère de l’intérieur.
Art. 18 – Le titulaire de l’autorisation doit tenir un registre côté et paraphé par les services concernés du ministère de l’intérieur, dénommé registre des opérations, dans lequel sont transcrites, sans rature ni surcharge, l’identité de la personne chargée d’exécuter chaque opération s’inscrivant dans le cadre de l’activité autorisée et les indications relatives à l’identité des prestataires des services ainsi que les date et heure du service effectué.
Art. 19 – Tous les documents, qu’ils soient informatifs, publicitaires ou contractuels, qui émanent des personnes physiques ou morales autorisées à exercer les activités mentionnées à l’article premier de la présente loi, ainsi que leurs avis et correspondances, doivent énoncer le nom de l’établissement qui doit mettre en évidence le caractère privé de son activité, le numéro de l’autorisation et la date de sa délivrance.
Les documents précités au paragraphe premier du présent article ne doivent contenir aucune référence à une qualité professionnelle précédente du titulaire de l’autorisation, s’il s’agit d’une personne physique ; du représentant légal de la société ou de l’un des associés, s’il s’agit d’une personne morale; ou des agents recrutés aux fins d’exercice de l’activité.
Art. 20 – Le titulaire de l’autorisation doit informer par écrit les services concernés du ministère de l’intérieur de tous les changements survenant dans le cadre de l’établissement et, notamment, ceux relatifs aux agents recrutés, aux équipements et matériel et au capital social pour les personnes morales, et ce, dans un délai ne dépassant pas 15 jours à partir de la date où lesdits changements sont survenus.
Art. 21 – Abrogé par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
Art. 22 – Abrogé par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
Art. 23 – Abrogé par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
Art. 24 – Abrogé par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
Art. 25 – Abrogé par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
Art. 26 – Le transport de fonds, bijoux et métaux précieux doit s’effectuer à bord d’un véhicule aménagé et spécialement affecté à cet usage, et homologué par les services concernés du ministère de l’intérieur.
Les opérations de chargement, de transport et de déchargement relatives aux fonds, aux bijoux et aux métaux précieux, s’effectuent obligatoirement sous la protection et l’escorte des unités de sûreté qui en sont chargées et sont soumises au payement d’un droit au profit du fonds d’acquisition d’équipements pour les forces de sûreté intérieure dont le montant et les modalités de recouvrement seront fixés par décret.[5]
Art. 27 – Les activités précitées à l’article premier de la présente loi sont soumises à un contrôle administratif exercé, avec ou sans préavis, par les officiers de police judiciaire mentionnés aux 3 et 4 de l’article 10 du code de procédure pénale.
Art. 28 – Les officiers de police judiciaire, visés à l’article 27 de la présente loi, peuvent contrôler les registres et les documents mentionnés à la présente loi et obtenir les informations nécessaires ainsi que les pièces justificatives, soit sur place, soit en convoquant, aux bureaux de l’administration, les personnes titulaires des autorisations.[6]
Ils peuvent également visiter, pendant l’horaire normal du travail et en présence de l’occupant du local ou de son représentant, les locaux habituellement réservés à l’exercice de l’une des activités prévues à l’article premier de la présente loi.
Ils sont autorisés à accéder à ces locaux à tout moment, pendant l’exercice effectif de ladite activité.
Un rapport de visite est rédigé, dont un exemplaire est remis immédiatement au titulaire de l’autorisation; l’original est transmis aux services concernés du ministère de l’intérieur.
Art. 29 – Sont retirées, par arrêté du ministre de l’intérieur et après audition de l’intéressé, les autorisations prévues à l’article 4 de la présente loi, et ce, dans les cas suivants :
– si le titulaire de l’autorisation ne remplit plus les conditions d’exercice de l’activité, prévues par la présente loi,
– En cas de faute professionnelle lourde ou de manquement à l’une des obligations mentionnées aux articles 11 à 14 et 17 à 20 et à l’article 26 de la présente loi,[7]
– si le titulaire de l’autorisation ou son représentant entrave l’opération de contrôle administratif prévue à l’article 28 de la présente loi,
– en cas de cessation définitive de l’activité,
– si l’autorisation n’est pas exploitée dans les six mois suivant la date de sa délivrance,
– en cas de cessation temporaire d’activité pour une période dépassant les six mois.
Il n’y a pas lieu à retrait dans les deux derniers cas, lorsque la non exploitation ou la cessation temporaire d’activité est due à un cas fortuit ou à une force majeure.
Art. 30 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008 – En cas de poursuites, engagées contre la personne physique titulaire de l’autorisation ou contre le représentant légal de la personne morale bénéficiaire de l’autorisation, le ministre de l’intérieur peut ordonner, par voie d’arrêté, la suspension provisoire de l’autorisation.
L’autorisation est retirée, d’office, s’il est rendu contre la personne physique ou le représentant légal, non substitué, de la personne morale, une décision définitive portant condamnation pour un crime ou pour l’un des délits mentionnés au deuxième tiret de l’article 6 de la présente loi.
Chapitre IV – Dispositions pénales
Art. 31 – Toute violation des dispositions de la présente loi sera constatée par les agents des forces de sûreté intérieure qui jouissent légalement de la qualité d’officiers de police judiciaire.
Art. 32 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008 – Sera punie de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de cinquante mille dinars à cent mille dinars ou de l’une des deux peines seulement, toute personne physique ou représentant légal d’une personne morale qui exerce, sans autorisation, l’une des activités mentionnées à l’article premier de la présente loi, ou qui continue d’exercer ladite activité malgré la suspension ou le retrait de l’autorisation.
Art. 33 – Sont punis de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de trente mille dinars ou de l’une des deux peines seulement :
– celui qui assure le gardiennage sur la voie publique ou l’ordonne sans obtenir l’autorisation prévue à l’article 16 de cette loi,
– celui qui entrave les opérations de contrôle administratif prévu à l’article 28 de la présente loi,
– celui qui contrevient aux dispositions de l’article 15 de la présente loi, sans préjudice des peines plus graves prévues par la législation en vigueur.
Art. 34 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008 – Sera puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de mille dinars, tout agent qui ne remet pas la carte professionnelle ou la tenue de travail, mentionnées aux articles 13 et 14 de la présente loi, à la date de la cessation définitive du travail.
Chapitre V – Dispositions transitoires et dispositions particulières[8]
Art. 35 – Les personnes exerçant, à la date de promulgation de la présente loi, les activités privées de contrôle, de gardiennage, de transport de fonds et de métaux précieux, ou de protection physique des personnes, doivent se conformer aux dispositions de la présente loi et à celles de ses textes d’application, dans un délai maximum d’une année, à partir de la date d’entrée en vigueur de ces dispositions.
Art. 36 – Ajouté par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008 –Les personnes exerçant, à la date d’entrée en vigueur des dispositions du présent article, les activités privées de contrôle, de gardiennage, de transport de fonds et de métaux précieux et de protection physique des personnes, sont dispensées de la condition prévue au deuxième tiret de l’article 6 de la présente loi, et ne seront tenues qu’à l’obligation d’établir l’absence d’antécédents judiciaires, conformément aux énonciations du bulletin d’antécédents judiciaires n° 3.
La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne et exécutée comme loi de l’Etat.
Tunis, le 3 août 2002.
[1] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[2] Art. 9 – Alinéa 2 (nouveau) – Ajouté par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[3] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[4] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[5] Art. 26 – Alinéa 2 (nouveau) – Ajouté par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[6] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[7] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
[8] Modifié par la loi n° 2008-14 du 18 Février 2008.
باسم الشعب،
وبعد موافقة مجلس النواب،
يصدر رئيس الجمهورية القانون الآتي نصه:
الباب الأوّل - أحكام عامة
الفصل الأوّل - تنطبق أحكام هذا القانون على الأنشطة الخصوصية غير الموكولة ممارستها قانونا إلى السلطات العمومية الإدارية والتالي ذكرها:
أ- إسداء خدمات تهدف إلى مراقبة وحراسة المنقولات أو العقارات وضمان سلامة الأشخاص الموجودين بتلك العقارات،
ب- نقل العملة والمجوهرات والمعادن الثمينة وحراستها عند الشحن والتفريغ وإلى غاية تسليمها الفعلي،
ج- حماية السلامة البدنية للأشخاص.
الفصل 2 - تخضع كذلك الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون إلى النصوص التشريعية والترتيبية النافذة ذات العلاقة.
الفصل 3 - تمارس الأنشطة المذكورة بالفصل الأوّل من هذا القانون من قبل أشخاص طبيعيين أو معنويين تتوفر فيهم الشروط المنصوص عليها بهذا القانون.
الباب الثاني - الترخيص وشروط إسناده
الفصل 4 - تخضع ممارسة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون إلى ترخيص مسبق يسلمه وزير الداخلية وفقا للصيّغ والإجراءات التي يتم ضبطها بأمر.
يخضع كل فرع من فروع الشخص المعنوي إلى ترخيص مستقل لممارسة تلك الأنشطة.
ولا يمكن الجمع بين كافة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون من قبل شخص واحد سواء كان شخصا طبيعيا أو معنويا.
إلا أنه يمكن لوزير الداخلية أن يرخص لأشخاص طبيعيين أو معنويين في الجمع بين ممارسة الأنشطة المنصوص عليها بالفقرتين "أ" و"ج" من الفصل الأوّل من هذا القانون.
الفصل 5 - يتم التنصيص بالترخيص المشار إليه بالفصل 4 من هذا القانون خاصة على نوع النشاط المرخص فيه.
ويكون الترخيص صالحا لمدة خمس سنوات قابلة للتجديد. وهو شخصي ولا يمكن تسويغه أو إحالته للغير بأي وجه كان ولا المساهمة به في رأس مال الشركات ولا يدخل ضمن العناصر المكونة للأصل التجاري.
الفصل 6 - لا يمكن لأي شخص طبيعي أو ممثل قانوني لشخص معنوي أن يمارس الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون إلا إذا توفرت فيه الشروط التالية:
- أن يكون تونسي الجنسية منذ خمس سنوات على الأقل،
- أن يكون متمتعا بحقوقه المدنية والسياسية ولم تسبق إدانته بمقتضى حكم بات من أجل جناية أو من أجل جنحـة بـسـبـب ارتـكـاب إحـدى جـرائـم الإرشـاء أو الارتـشاء أو الاختلاس أو السرقة أو التحيل أو التدليس أو الزور أو خيانة مؤتمن أو الاعتداء بما ينافي الحياء أو بسبب ارتكاب إحدى الجرائم المنظمة أو جريمة إرهابية، وذلك وفقا لتنصيصات بطاقة السوابق العدلية عدد 2، أو مستردا لحقوقه بالنسبة إلى الجنح الأخرى.أن يكون حسن السيرة والسلوك،[1]
- أن يكون مسجلا بالسجل التجاري،
- ألا يكون قد صدر ضده حكم بات بالتفليس،
- ألا يكون موضوع تحجير بمقتضى حكم بات فيما يتعلق بالتصرف في الشركات أو إدارتها أو ممارسة نشاط ما بصفة تاجر،
- ألا يمارس نشاطا مهنيا آخر أيا كان نوعه.
الفصل 7 - يخضع تسليم وتجديد رخص ممارسة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون إلى دفع معلوم يتم ضبطه بأمر.
الفصل 8 - يمكن رفض الترخيص في ممارسة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأول من هذا القانون إذا كان من شأن ممارستها من قبل طالب الترخيص تهديد الأمن العمومي بالبلاد أو المساس به.
الباب الثالث - ممارسة الأنشطة
الفصل 9 - يجب على صاحب الرخصة، إذا كان شخصا طبيعيا، أن يدير نشاطه بنفسه وإذا كان صاحب الرخصة شخصا معنويا، فيجب أن يباشر الممثل القانوني للشركة شخصيا تسيير العمليات المتعلقة بالنشاط ومراقبتها.
إذا كان طالب الرخصة يدير، في تاريخ تقديم الطلب، أنشطة مهنية أو تجارية مختلفة، فإنه يجب عليه ممارسة النشاط الخصوصي، موضوع طلب الترخيص، في إطار ذات معنوية مستقلة.[2]
الفصل 10 - يعتبر المؤجر، سواء كان شخصا طبيعيا أو معنويا، مسؤولا مدنيا عن الأفعال الصادرة عن أجيره أثناء أو بمناسبة ممارسته للنشاط ولو في صورة الخطأ الفاحش أو الفعل العمد، وهو مطالب وجوبا بتأمين هذه المسؤولية.
الفصل 11 - لا يمكن انتداب أي عون للقيام بالأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون إلا إذا كان :
- تونسي الجنسية منذ خمس سنوات على الأقل،
- متمتعا بحقوقه المدنية والسياسية ولم تسبق إدانته بمقتضى حكم بات من أجل جناية أو من أجل جنحـة بسبـب ارتكـاب إحـدى جرائـم الإرشـاء أو الارتـشــاء أو الاختلاس أو السرقة أو التحيل أو التدليس أو الزور أو خيانة مؤتمن أو الاعتداء بما ينافي الحياء أو بسبب ارتكاب إحدى الجرائم المنظمة أو جريمة إرهابية، وذلك وفقا لتنصيصات بطاقة السوابق العدلية عدد 2 أو مستردا لحقوقه بالنسبة إلى الجنح الأخرى،[3]
- حسن السيرة والسلوك،
- بالغا من العمر عشرين عاما على الأقل،
- أنهى بنجاح السنة التاسعة من التعليم الأساسي على الأقل أو له مستوى معادل لها،
- متمتعا بالمؤهلات البدنية والعقلية والنفسية اللازمة لتعاطي النشاط.
ويحيل المؤجر وجوبا قائمة اسمية في المترشحين المزمع انتدابهم إلى وزارة الداخلية.
يمكّن المؤجر الأعوان المنتدبين من تكوين أساسي ومستمر في مجال النشاط المنتدب من أجله، يتمّ بالفضاءات التي توفرها المؤسسة المعنية وبواسطة مكوّنين تابعين لمدارس الأمن الوطني، بمقابل ووفق اتفاقية تبرم في الغرض. وتختتم مرحلة التكوين بإسناد شهادة كفاءة مهنية تسلمها المدرسة المعنية، وتضبط برامج التكوين وشروط إسناد هذه الشهادة بقرار من وزير الداخلية.[4]
ويعتبر باطلا كل عقد انتداب يتم خلافا لأحكام هذا الفصل.
الفصل 12 - ينتهي وجوبا عقد شغل العون الذي لم يعد يتوفر فيه أحد الشروط الثلاثة الأولى المبينة بالفصل 11 من هذا القانون.
أمّا في صورة انعدام شرط التمتع بالمؤهلات البدنية والعقلية والنفسية، فإن عقد الشغل لا يعتبر منتهيا إلا إذا لم يتسن استخدام العون في عمل آخر غير ذلك الذي تقتضيه طبيعة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون وذلك بعد استشارة مصالح تفقدية الشغل ومصالح تفقدية طب الشغل المختصة ترابيا.
ويخضع إنهاء عقد الشغل من حيث آثاره إلى أحكام مجلة الشغل.
الفصل 13 - يجب على الأعوان المباشرين للأنشطة المنصوص عليها بالفقرتين "أ" و"ب" من الفصل الأوّل من هذا القانون ارتداء زي خاص وموحد يتم في إعداده تجنب كل تشابه مع الأزياء النظامية لأعوان الدولة وبالخصوص منهم العسكريون وأعوان قوات الأمن الداخلي وأعوان الديوانة.
ويتم ضبط مواصفات الزي المذكور بقرار من وزير الداخلية.
الفصل 14 - يجب على الأعوان المباشرين لأحد الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأول من هذا القانون حمل بطاقة مهنية تسلم لهم من قبل مؤجرهم طبقا لأنموذج يتم ضبطه بقرار من وزير الداخلية.
وعند انقطاع العون المذكور عن العمل بصفة نهائية يتولى المؤجر سحب البطاقة المهنية منه، كما يسترجع الزي المنصوص عليه بالفصل 13 من هذا القانون.
الفصل 15 - يمنع على الأعوان المنصوص عليهم بالفصل 11 من هذا القانون أن يتدخلوا أو يشاركوا بأية صفة كانت في أي عمل يتجاوز حدود المهام المنوطة قانونا بعهدتهم، والذي يكون من مشمولات السلطات العمومية، ومن ذلك خاصة ما يلي:
- القيام بمهام الغرض منها الوقاية من الجريمة أو تتبع مرتكبيها أو المساس بحرية تنقل الأفراد أو بحرمتهم الجسدية أو بحياتهم الخاصة.
- القيام لغايات أمنية بأعمال الجس أو التفتيش البدني، أو تفتيش الحقائب اليدوية دون الموافقة الصريحة لأصحابها، أو المطالبة بالاستظهار بوثائق الهوية أو حجز الأمتعة الشخصية.
ويحجر الإكراه الجسدي باستعمال القوة أيا كانت صورتها في غير حالات الدفاع الشرعي ووفقا لشروطه القانونية.
الفصل 16 - يحجر على الأعوان المنصوص عليهم بالفصل 11 من هذا القانون مباشرة مهامهم خارج البنايات أو الأماكن المكلفين بحراستها، ويمكن، بصفة استثنائية، الترخيص لهم من قبل المصالح المعنية بوزارة الداخلية في القيام بمهام الحراسة بالطريق العام، ولو كانت متنقلة، للوقاية من السرقة والخلع، والإضرار بالممتلكات التي يتولون حراستها.
الفصل 17 - يجب على صاحب الرخصة مسك سجل يسمى سجل الأعوان تدرج به أسماء الأعوان المنتدبين وفق الترتيب الزمني للانتداب، ويتم التنصيص به على مختلف البيانات المتعلقة بالعون إلى غاية انقطاعه نهائيا عن العمل.
ويكون سجل الأعوان مرقما ومؤشرا على كل صفحاته من قبل المصالح المعنية بوزارة الداخلية.
الفصل 18 - يجب على صاحب الرخصة أن يمسك سجلا مرقما ومؤشرا عليه من قبل المصالح المعنية بوزارة الداخلية، يسمى سجل العمليات، تدون به دون تشطيب ولا إقحام، هوية الشخص المكلف بإنجاز كل عملية تندرج ضمن إطار النشاط المرخص فيه والبيانات المتعلقة بهوية المنتفعين بالخدمات وتاريخ وتوقيت العمل المنجز.
الفصل 19 - يجب التنصيص بكل الوثائق، إعلامية كانت أو إشهارية أو تعاقدية، الصادرة عن الأشخاص الطبيعيين أو المعنويين المرخص لهم في ممارسة الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأوّل من هذا القانون، وبإعلاناتها ومراسلاتها على اسم المؤسسة الذي يتعين أن يبرز بوضوح الصبغة الخصوصية لنشاطها وعلى عدد الرخصة وتاريخ تسليمها.
ولا يمكن التنصيص بالوثائق المذكورة بالفقرة الأولى من هذا الفصل على أية صفة مهنية سابقة لصاحب الرخصة بالنسبة إلى الأشخاص الطبيعيين، أو للممثل القانوني للشركة أو لأحد الشركاء بالنسبة إلى الأشخاص المعنويين، أو للأعوان المنتدبين لمباشرة النشاط.
الفصل 20 - يجب على صاحب الرخصة أن يعلم كتابيا المصالح المعنية بوزارة الداخلية بكل التغييرات الطارئة على المؤسسة وخاصة منها المتعلقة بالأعوان المنتدبين والمعدات والتجهيزات والتغييرات المتعلقة برأس مال الشركة بالنسبة إلى الأشخاص المعنويين في أجل لا يتجاوز 15 يوما من تاريخ حصول تلك التغييرات.
الفصل 21 - ألغي بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
الفصل 22 - ألغي بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
الفصل 23 - ألغي بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
الفصل 24 - ألغي بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
الفصل 25 - ألغي بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
الفصل 26 - يجب أن يتم نقل العملة والمجوهرات والمعادن الثمينة بواسطة عربة مهيئة ومعدة خصيصا لهذا الاستعمال ومصادق عليها من قبل المصالح المعنية بوزارة الداخلية.
تتم عمليات الشحن والنقل والتفريغ المتعلقة بالعملة والمجوهرات والمعادن الثمينة، وجوبا، تحت حماية الوحدات الأمنية المكلفة بذلك وبمرافقتها، وتخضع لمعلوم يدفع لصندوق اقتناء تجهيزات لفائدة قوات الأمن الداخلي، يتم ضبط مقداره وطرق استخلاصه بأمر.[5]
الفصل 27 - تخضع الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأول من هذا القانون إلى مراقبة إدارية يتولاها مأمورو الضابطة العدلية المنصوص عليهم بالعددين 3 و4 من الفصل 10 من مجلة الإجراءات الجزائية سواء بسابق إعلام أو بدونه.
الفصل 28 - لمأموري الضابطة العدلية، المشار إليهم بالفصل 27 من هذا القانون، مراقبة السجلات والوثائق المنصوص عليها بهذا القانون والحصول على المعلومات اللازمة ومستنداتها، سواء على عين المكان أو باستدعاء الأشخاص المرخص لهم لدى الإدارة.[6]
ولهم أيضا زيارة المحلات المخصصة عادة لمباشرة أحد الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأول من هذا القانون، وذلك في أوقات العمل العادية وبحضور شاغل المحل أو ممثله.
ويجوز لهم دخول هذه المحلات في أي وقت أثناء المباشرة الفعلية للنشاط المذكور.
ويحرر تقرير في الزيارة تسلم منه نسخة حرفية فورا إلى صاحب الرخصة، ويوجه الأصل إلى المصالح المعنية بوزارة الداخلية.
الفصل 29 - تسحب بقرار من وزير الداخلية، بعد سماع المعني بالأمر، التراخيص المنصوص عليها بالفصل 4 من هذا القانون، وذلك في الحالات التالية:
- إذا لم تعد تتوفر في صاحب الرخصة شروط ممارسة النشاط المنصوص عليها بهذا القانون،
- عند ارتكاب خطأ مهني جسيم أو في صورة الإخلال بأحد الواجبات المنصوص عليها بالفصول من 11 إلى 14 ومن 17 إلى 20 وبالفصل 26 من هذا القانون،[7]
- إذا تصدى صاحب الرخصة أو ممثله لعملية المراقبة الإدارية المنصوص عليها بالفصل 28 من هذا القانون،
- عند توقف النشاط بصفة نهائية،
- إذا لم يقع استغلال الرخصة خلال الستة أشهر التي تلي تاريخ تسليمها،
- عند التوقف الوقتي عن النشاط لمدة تتجاوز الستة أشهر.
ولا يتم السحب في الحالتين الأخيرتين إذا كان عدم الاستغلال أو التوقف الوقتي عن النشاط ناتجا عن أمر طارئ أو قوة قاهرة.
الفصل 30 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008 - إذا أثير تتبع جزائي ضد الشخص الطبيعي صاحب الرخصة أو ضد الممثل القانوني للشخص المعنوي المتمتع بالرخصة، يمكن لوزير الداخلية أن يأذن، بمقتضى قرار، بتعليق الرخصة وقتيا. وتسحب الرخصة وجوبا إذا صدر ضد الشخص الطبيعي أو الممثل القانوني للشخص المعنوي، وما لم يتم تغييره، حكم بات يقضي بالإدانة من أجل جناية أو من أجل إحدى الجنح المنصوص عليها بالمطة الثانية من الفصل 6 من هذا القانون.
الباب الرابع - أحكام جزائية
الفصل 31 - تقع معاينة كل خرق لأحكام هذا القانون من قبل أعوان قوات الأمن الداخلي الذين لهم صفة مأموري الضابطة العدلية.
الفصل 32 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008 - يعاقب بالسجن مدة ثلاثة أعوام وبخطية من خمسين ألف دينار إلى مائة ألف دينار أو بإحدى العقوبتين فقط، كل شخص طبيعي أو ممثل قانوني لشخص معنوي يمارس، دون ترخيص، أحد الأنشطة المنصوص عليها بالفصل الأول من هذا القانون أو يتمادى في ممارسته رغم تعليق الرخصة أو سحبها.
الفصل 33 - يعاقب بالسجن مدة عامين وبخطية قدرها ثلاثون ألف دينار أو بإحدى العقوبتين فقط:
- كل من تولّى القيام بمهام الحراسة بالطريق العام أو أذن بها دون الحصول على الترخيص المنصوص عليه بالفصل 16 من هذا القانون.
- كل من تصدى لممارسة أعمال المراقبة الإدارية المنصوص عليها بالفصل 28 من هذا القانون.
- كل من خالف أحكام الفصل 15 من هذا القانون، وذلك بصرف النظر عن تطبيق العقوبات الأشد المنصوص عليها بالتشريع الجاري به العمل.
الفصل 34 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008 - يعاقب بالسجن مدة عام واحد وبخطية قدرها ألف دينار، كل عون يمتنع عن إرجاع البطاقة المهنية أو زي الشغل المنصوص عليهما بالفصلين 13 و14 من هذا القانون عند الانقطاع بصفة نهائية عن العمل.
الباب الخامس - أحكام انتقالية وأحكام خاصة[8]
الفصل 35 - يجب على الأشخاص الذين يمارسون، في تاريخ صدور هذا القانون، الأنشطة الخصوصية للمراقبة أو الحراسة أو نقل العملة والمعادن الثمينة أو الحماية البدنية للأشخاص تسوية وضعيتهم وفقا لأحكام هذا القانون وأحكام نصوصه التطبيقية في أجل أقصاه سنة ابتداء من تاريخ دخول هذه الأحكام حيز التنفيذ.
الفصل 36 (جديد) - أصيف بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008 - يعفى الأشخاص الذين يمارسون، في تاريخ دخول أحكام هذا الفصل حيز التنفيذ، الأنشطة الخصوصية المتعلقة بالمراقبة والحراسة ونقل العملة والمعادن الثمينة والحماية البدنية للأشخاص، من الشرط المنصوص عليه بالمطة الثانية من الفصل 6 من هذا القانون ويتمّ الاكتفاء بمطالبتهم بالإدلاء بما يفيد نقاوة سوابقهم العدلية وفق تنصيصات بطاقة السوابق العدلية عدد 3.
ينشر هذا القانون بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية وينفذ كقانون من قوانين الدولة.
تونس في 3 أوت 2002 .
[1] نقحت المطة الثانية من الفصل 6 بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[2] أضيفت فقرة ثانية جديدة بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[3] نقحت المطة الثانية من الفصل 11 بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[4] نقحت الفقرة الثالثة من الفصل 11 بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[5] أضيفت فقرة ثانية جديدة بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[6] الفصل 28 - فقرة أولى جديدة - نقحت بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[7] نقحت المطة الثانية من الفصل 29 بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[8] تم تغيير تسمية الباب الخامس بمقتضى القانون عدد 14 لسنة 2008 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
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