Au nom du peuple,
Nous Habib Bourguiba, président de la république Tunisienne,
La chambre des députés ayant adopté :
Article premier – Tout ressortissant tunisien désirant se rendre à l’étranger doit être muni d’un document de voyage national.
Article premier bis – Ajouté par la loi organique n° 2015- 46 du 23 novembre – Le voyage du mineur est soumis à l’autorisation de l’un des deux parents, du tuteur ou de toute personne à qui la garde a été confiée.
En cas de conflit sur le voyage du mineur, toute personne ayant intérêt ou le ministère public, peut saisir le président du tribunal de première instance compétent qui statue, conformément aux procédures de référé prévu par l’article 206 du code de procédure civile et commerciale, en prenant en considération l’intérêt supérieur du mineur.
Art. 2 – Les documents de voyage nationaux sont de deux sortes :
Tout document de voyage est remis à titre rigoureusement personnel au porteur.
Art. 3 – Les passeports et les titres de voyage sont délivrés par l’autorité administrative. Ils certifient, à l’étranger, l’identité de celui qui en est porteur et lui assure la faculté de voyager librement.
Ils demeurent la propriété de l’Etat tunisien.
CHAPITRE II – Les passeports
Art. 4 – Le passeport tunisien ne peut être délivré qu’aux ressortissants tunisiens.
Il a force probantes de la nationalité tunisienne de celui qui en est porteur.
Art. 5 – Les passeports tunisiens sont de trois sortes :
Art. 6 – L’adjonction de feuilles supplémentaires dans le passeport est interdite.
Lors de la délivrance d’un nouveau passeport, l’ancien doit être retiré. Toutefois, sur sa demande écrite, le titulaire peut être autorisé à le conserver dûment annulé, si aucun usage abusif n’est à craindre.
Art. 7 – Nul ne peut posséder plus d’un passeport de la même sorte à la fois.
Sous réserve de l’application des dispositions prévues au second alinéa de l’article 6, toute personne qui ne se conformera pas aux dispositions prévues, à l’alinéa précédent et à l’alinéa premier de l’article 6, sera punie d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de 100 à 500 dinars ou de l’une de ces deux peines seulement, et ce, sans préjudice de l’application des dispositions prévues aux articles 193 à 195 du Code pénal.
Art. 8 – Pour chaque personne âgée de plus de 15 ans, il sera établi un passeport individuel.
L’enfant âgé de moins de 15 ans, non titulaire d’un passeport individuel, peut s’il possède la nationalité tunisienne être inscrit sur le passeport de son père ou de sa mère.
Les passeports diplomatiques
Art.9 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004 – Les passeports diplomatiques sont délivrés à titre gratuit par le ministre des Affaires étrangères
Les Passeports spéciaux
Art. 10 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004 – Les passeports spéciaux sont délivrés à titre gratuit par le Ministre de l’Intérieur pour une durée de deux ans.
Toutefois, le passeport spécial doit être retourné au Ministère de l’Intérieur à l’issue de chaque mission à l’étranger.
Note Les passeports spéciaux sont délivrés à titre gratuit par le ministre de l’intérieur et doivent être restitués au ministère de l’intérieur à l’issue de chaque mission à l’étranger.
Art. 11 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004 – Les conditions d’obtention et de retrait du passeport spécial seront fixées par décret.
La durée de validité des passeports diplomatiques et spéciaux et les conditions de leur obtention, renouvellement et retrait sont fixées par décret.
CHAPITRE II – Les passeports
Les Passeports Ordinaires
Art. 12 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004 – Le passeport ordinaire est délivré par le Ministre de l’Intérieur pour une durée de 5 ans.
Il est valable pour tous pays et ne peut être prorogé qu’une seule fois et pour la même période.
Le passeport ordinaire est délivré par le ministre de l’intérieur pour une durée qui sera fixée par décret.
Le passeport ordinaire est valable pour le voyage à tous les pays.
Art. 13 – Tout ressortissant tunisien a le droit à l’obtention et au renouvellement d’un passeport, sous réserve des exceptions suivantes :
Art. 14 – Par dérogation aux dispositions de l’article 12 de la présente loi et dans des cas particuliers, le Ministre de l’Intérieur peut limiter la validité d’un passeport ordinaire dans le temps et dans l’espace.
Art.15 (nouveau)[3] – Modifié par la loi organique n° 98-77 du 2 novembre 1998 – Le passeport ordinaire en cours de validité peut être retiré dans les cas suivants :
Art. 15 bis – Ajouté par la loi organique n° 2017-45 du 7 juin 2017 – Le juge d’instruction saisi dans le cadre d’une procédure d’inspection est habilité à prendre une ordonnance portant interdiction de voyage de l’inculpé. Cette ordonnance doit être motivée. Elle doit être communiquée au procureur de la République et exécutée immédiatement. L’ordonnance est notifiée à l’inculpé ou à son avocat par tout moyen laissant une trace écrite, au plus tard dans les trois jours suivant la date de son prononcé.
Le juge d’instruction peut ordonner d’office ou sur demande de l’inculpé ou de son avocat la levée de l’interdiction de voyage, après avis du ministère public ou sur réquisition du procureur de la République. Il doit en statuer dans délai de quatre jours à compter de la date du dépôt de ladite demande.
Dans le cas où le juge d’instruction n’a pas statué sur la demande de levée d’interdiction de voyage dans le délai fixé à l’alinéa précédent, l’inculpé ou son avocat ou le procureur de la République peut en saisir directement la chambre d’accusation. Le procureur général est tenu de demander de lui transmettre le dossier et de présenter des réquisitions écrites et motivées dans un délai de huit jours. La chambre d’accusation doit en statuer dans un délai maximum de huit jours à compter de la date de réception du dossier.
En cas de refus de la demande de levée de l’interdiction de voyage, aucune nouvelle demande ne peut être présentée au juge d’instruction, à moins qu’elle ne soit basée sur de nouveaux éléments n’ayant pas été consignés dans le dossier.
Art. 15 ter – Ajouté par la loi organique n° 2017-45 du 7 juin 2017 – Les ordonnances du juge d’instruction relatives à l’interdiction de voyage ou accordant la levée de l’interdiction ou la refusant, sont susceptibles d’appel par le procureur de la République ou l’inculpé ou son avocat, dans un délai de quatre jours à compter de la date de sa communication pour le procureur de la République, et de la date de sa notification pour les autres parties. L’appel du procureur de la République empêche l’exécution de l’ordonnance portant levée de l’interdiction de voyage.
Dans tous les cas d’appel le juge d’instruction transmet le dossier dans un délai n’excédant pas trois jours à la chambre d’accusation qui doit statuer sur la demande d’appel dans un délai maximum de huit jours à compter de la date de la réception du dossier.
L’ordonnance rendue par la chambre d’accusation portant levée de l’interdiction de voyage empêche la possibilité pour le juge d’instruction de rendre une nouvelle ordonnance portant interdiction de voyage dans le cadre de la même affaire. Toutefois, le juge d’instruction peut rendre une nouvelle ordonnance d’interdiction de voyage si l’intéressé convoqué ne comparait pas devant lui ou lorsque des éléments nouveaux et graves sont découverts justifiant ladite ordonnance, après avoir entendu le représentant du ministère public.
La juridiction saisie peut dans le cadre d’une affaire pénale en cours pour crime ou délit passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins un an, prendre une décision motivée interdisant l’inculpé du voyage.
Dans tous les cas énoncés aux alinéas précédents, l’interdiction de voyage doit être levée à l’expiration d’un délai de quatorze mois de la date de l’interdiction, et ce en vertu d’une décision écrite rendue par l’autorité judiciaire saisie, dans un délai maximum de trois jours à compter de la date d’expiration dudit délai. Ne peut pas bénéficier des dispositions du présent alinéa, quiconque, intentionnellement ne se présente pas aux procédures de poursuite ou à l’audience.
En cas de flagrance ou d’urgence, le ministère public peut par décision motivée interdire provisoirement le voyage pour une période maximale de quinze jours. Cette décision doit obligatoirement mentionner que l’interdiction est levée systématiquement à l’expiration de ce délai.
Art. 15 quater – Ajouté par la loi organique n° 2017-45 du 7 juin 2017 – Si le voyage du titulaire du passeport est susceptible de porter atteinte à la sécurité publique et même en absence de poursuite ou de jugement à son encontre, le président du tribunal de première instance dans la circonscription de laquelle se trouve le lieu de résidence du titulaire du passeport peut, sur une requête de l’administration par le biais du ministère public lui interdire de voyager après l’avoir convoqué par tout moyen laissant une trace écrite par une décision motivée pour la durée qu’il fixe et qui ne peut excéder dans tous les cas trois mois. Le demandeur de l’ordonnance doit notifier la décision portant interdiction de voyage à la personne intéressée dans délai maximum de trois jours à compter de la date de son prononcé, et ce, conformément aux procédures prévues par le code de procédure civile et commerciale.
La décision rendue par le Président du tribunal est susceptible de recours conformément aux procédures prévues en matière des ordonnances sur requêtes.
Art. 16 – Sans préjudice de l’application des dispositions prévues aux articles 193, 194 et 195 du Code pénal, le passeport ordinaire doit être retiré lorsque :
Art. 17 – Le passeport ordinaire est soumis aux droits de timbre fixé par la loi.
Art. 18 – Un passeport collectif peut être délivré pour un voyage déterminé à des personnes voyageant ensemble. Seuls des ressortissants tunisiens peuvent y être inscrits.
Art. 19 – Abrogé selon la loi n° 2004-6 du 3 février 2004.
CHAPITRE III – Autres titres de voyage
Art. 20 – Les autres titres de voyage sont :
Art. 21 (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004 – En cas d’empêchement à la délivrance d’un passeport, ou à son renouvellement ou à la délivrance d’un duplicata, ou en cas de retrait, de vol ou de perte, il peut être délivré au ressortissant tunisien à l’étranger un laissez-passer de type (A) valable uniquement pour le retour en Tunisie ou au seul territoire de l’Etat de résidence.
Art. 22 – Les laissez-passer type “A” sont délivrés par les représentations diplomatiques ou consulaires de Tunisie.
Laissez-passer “B” et titres de voyage “C” et “D”
Art. 23 – Les laissez-passer type “B” sont délivrés aux étrangers contraints de quitter la Tunisie et se trouvant dépourvus de documents de voyage nationaux.
Les laissez-passer type “B” ont une durée de validité d’un mois et ne sont pas renouvelables.
Art. 24 – Les titres de voyage type “C” sont délivrés aux personnes bénéficiant du statut des réfugiés conformément aux Conventions en vigueur et notamment à la Convention de Genève du 28 juillet 1951.
Ils ont une durée de validité de deux ans et ne peuvent être prorogés ou renouvelés que pour les réfugiés qui résident encore en Tunisie.
Art. 25 – Les titres de voyage type “D” sont délivrés aux personnes bénéficiant du statut des apatrides conformément aux Conventions en vigueur et notamment à la Convention du 28 septembre 1954.
Ils ont une durée de validité de trois mois à deux ans maximum et ne peuvent être prorogés ou renouvelés que pour les apatrides qui résident d’une façon régulière en Tunisie.
Art. 26 – Il appartient à l’autorité administrative habilitée saisie d’une demande de délivrance ou de renouvellement d’un titre de voyage type “C” ou D”, d’apprécier si le déplacement de l’intéressé est de nature à compromettre la sûreté publique et de refuser pour ce motif la délivrance, la prorogation ou le renouvellement du titre de voyage.
Elle peut aussi pour un motif de même ordre, interdire au demandeur l’accès de certains pays et limiter la durée de validité de titre de voyage délivré.
Art. 27 – Les titres de voyage type “C” et “D” sont soumis aux droits de timbre fixés par décret.
Les laissez-passer type “A” et “B” sont délivrés à titre gratuit.
Les titres de voyages pour les lieux-saints
Art. 28 – (nouveau) – Modifié par la loi n° 2008-13 du 18 février 2008 – Le Tunisien désirant se rendre en pèlerinage à la Mecque ou en Omra doit être muni d’un titre de voyage spécial.
Art. 29 – Le titre de voyage pour les lieux-saints a une durée de validité de trois mois et n’est valable que pour un seul voyage.
Art. 30 – Les laissez-passer pour les lieux-saints sont soumis aux droits de timbre fixés par la loi.
CHAPITRE IV – Dispositions diverses Entrée et sortie[8] du territoire tunisien
Art. 31 – Le passeport ordinaire, les titres de voyage et les laissez-passer sont délivrés conformément aux dispositions de la présente loi et dans les conditions et selon les modèles fixés par décret.
Art. 32 – En cas de perte ou de vol d’un passeport ou d’un titre de voyage, il sera délivré au titulaire du document officiel perdu ou volé un duplicata, selon les conditions qui seront fixées par arrêté du Ministre de l’Intérieur.
Art. 33 – Sous réserve d’accords de réciprocité ou de conventions spéciales, tout étranger désirant entrer en Tunisie doit être muni d’un passeport ou de tout autre titre de voyage officiel, en cours de validité, délivré par les autorités compétentes du pays dont il est ressortissant ou du pays de sa résidence, s’il est apatride ou s’il bénéficie de statut des réfugiés conformément aux dispositions des conventions internationales en vigueur.
Ces titres de voyage doivent comporter un visa d’entrée délivré par les représentations diplomatiques ou consulaires de Tunisie, sous réserve d’accords de réciprocité ou de conventions spéciales.
Chaque visa de passeport étranger ou de tout autre document de voyage officiel, dont la durée de validité ne peut être supérieure à trois mois, donne lieu à la perception d’un droit de chancellerie qui sera fixé par décret.
Art. 34 – Pour entrer ou quitter le territoire tunisien, les voyageurs sont astreints à emprunter les postes frontaliers réservés à cet effet et dont la liste est déterminée par arrêté conjoint des Ministres d’Intérieur et des Finances.
Toute personne de nationalité tunisienne qui ne se conformera pas aux dispositions de l’alinéa précédent est passible des peines prévues à l’article 35 de la présente loi.
Sous réserve de l’application des conventions internationales en vigueur et notamment de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés, toute personne qui ne possède pas la nationalité tunisienne et qui ne se conformera pas aux dispositions de la présente loi sera, à la diligence des autorités de police, refoulée hors du territoire tunisien et ce sans préjudice des peines prévues au premier alinéa de l’article 23 de la loi n° 1968-7 du 8 mars 1968, relative à la condition des étrangers en Tunisie.
Les frais de refoulement ne pourront, en aucun cas, être imputés au budget de l’Etat tunisien.
Art. 35 – Tout Tunisien qui quittera sciemment le territoire tunisien ou y entrera sans être muni d’un document de voyage officiel sera puni d’un emprisonnement de 15 jours à 6 mois et d’une amende de 30 à 120 dinars ou de l’une de ces deux peines seulement.
En cas de récidive, le contrevenant pourra être condamné au double de la peine prévue à l’alinéa précédent.
Toutefois en cas de force majeure et dans des cas particuliers, les peines prévues par cet article ne s’appliquent pas à l’encontre de ceux qui rentrent en Tunisie démunis de titre de voyage.
Art. 36 – Un décret déterminera les conditions d’obtention et le modèle du document officiel dont doivent être munis les frontaliers, ressortissants tunisiens, qui se rendent régulièrement sur le territoire d’un pays voisin et ce conformément aux accords bilatéraux ou conventions spéciales en vigueur.
Art. 37 – Les conditions d’obtention et le modèle du document officiel dont doivent être munis les travailleurs, ressortissants tunisiens, saisonniers ou appartenant à une catégorie professionnelle déterminée et qui se rend sur le territoire d’un autre pays, seront fixés par décret, et ce conformément aux accords bilatéraux ou conventions spéciales en vigueur.
Il n’est pas dérogé aux dispositions légales concernant les pièces d’identité des gens de mer et notamment aux dispositions prévues par les articles 6 et 7 du Code de travail maritime, conformément à la Convention internationale n° 59-126 du 27 octobre 1959.
Art. 38 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est puni de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de huit mille dinars quiconque aura renseigné, conçu, facilité, aidé ou se sera entremis ou aura organisé par un quelconque moyen, même à titre bénévole, l’entrée ou la sortie clandestine d’une personne du territoire tunisien, par voie terrestre, maritime ou aérienne, soit des points de passage soit d’autres points.
La tentative est punissable ainsi que les actes préparatoires liés directement à la perpétration de l’infraction.
Art. 39 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est puni de quatre ans d’emprisonnement et de dix mille dinars d’amende, quiconque aura hébergé les personnes entrant dans le territoire tunisien ou le quittant clandestinement ou les auteurs des infractions prévues au présent chapitre, ou aura affecté un lieu à leur hébergement, ou les aura cachés ou aura œuvré à leur assurer la fuite ou empêcher leur découverte ou leur punition.
Est passible de la même peine prévue au paragraphe précédent, quiconque aura fourni un moyen de transport, de quelque nature qu’il soit, dans le but de commettre les infractions prévues au présent chapitre ou d’aider à les commettre.
Art. 40 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est puni de cinq ans d’emprisonnement et de douze mille dinars d’amende, quiconque aura sciemment transporté une ou plusieurs personnes dans le but de les faire entrer dans le territoire tunisien ou de les en faire sortir clandestinement par quelque moyen que ce soit.
Art. 41 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est puni de six ans d’emprisonnement et de vingt mille dinars d’amende, quiconque aura participé à une entente ou formé une organisation dont le but serait de préparer ou de commettre les actes prévus aux articles 38, 39 et 40 ou l’aura dirigé ou y aura adhéré ou aura coopéré avec ou assisté par quelque moyen que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
L’entente ou l’organisation est constituée par le simple accord, concertation et résolution entre deux ou plusieurs personnes pour commettre les actes prévus aux articles 38, 39 et 40 du présent chapitre.
Art. 42 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – La peine est de dix ans d’emprisonnement et de trente mille dinars d’amende, lorsque les infractions prévues aux articles 38, 39 et 40 sont commises dans le cadre d’une organisation ou d’une entente.
Art. 43 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – La peine est de douze ans d’emprisonnement et de quarante mille dinars d’amende, lorsque les infractions prévues aux articles 38, 39, 40, 41 et 42 de ce chapitre sont commises :
Art. 44 – Ajouté par la loi n°2004-6 du 3 février 2006 – La peine est de quinze ans d’emprisonnement et de cinquante mille dinars d’amende, s’il résulte de l’infraction une incapacité physique supérieure à 20% aux personnes qui ont été introduites dans le territoire tunisien ou emmenées hors de ce territoire.
La peine est de vingt ans d’emprisonnement et de cent mille dinars d’amende, si la mort s’en est suivie.
Art. 45 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est puni de trois mois d’emprisonnement et de cinq cents dinars d’amende, alors même qu’il soit tenu au secret professionnel, quiconque se sera sciemment abstenu de signaler immédiatement aux autorités compétentes les informations, renseignements et actes dont il a eu connaissance, relativement à la commission des infractions prévues au présent chapitre.
Sont excepté des dispositions de l’alinéa précédent, les ascendants, descendants, frères et sœurs et le conjoint.
On ne peut agir en réparation contre celui qui aurait accompli, de bonne foi, le devoir de signaler, ni retenir sa responsabilité pénale.
Art. 46 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Est exempt des peines prévues par la présente loi, celui, parmi les membres d’une organisation ou parmi les participants à une entente, qui aura pris l’initiative de signaler aux autorités compétentes, avant qu’elles ne s’en rendent compte d’elles-mêmes, les renseignements ou informations qui auraient permis de dévoiler les infractions prévues au présent chapitre avant leur commission, d’éviter leur perpétration, de limiter leurs effets, ou de découvrir ou d’arrêter certains ou l’ensemble de leurs auteurs.
Art. 47 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – L’auteur de plusieurs infractions distinctes, sera puni pour chacune d’elles à part. Les peines ne seront pas confondues.
Art. 48 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Le tribunal prononce la confiscation des moyens de transport, objets et outils utilisés ou ayant été destinés à l’utilisation dans la perpétration des infractions prévues au présent chapitre ainsi que leur produit, s’il n’est établi que leur propriété appartienne au tiers de bonne foi.
Le tribunal peut également décider le retrait des autorisations administratives accordées par les autorités tunisiennes, soit temporairement soit définitivement, s’il est établi qu’il en a été fait usage dans la perpétration de l’une des infractions prévues au présent chapitre.
Art. 49 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Le tribunal peut prononcer la surveillance administrative ou l’interdiction de séjour dans des endroits déterminés, pour une durée maximale de cinq ans, contre les ressortissants tunisiens auteurs des infractions prévues au présent chapitre.
Le tribunal peut, néanmoins, prononcer toutes ou certaines des autres peines accessoires prévues par la loi.
Art. 50 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – L’étranger condamné, pour les infractions prévues au présent chapitre, devra être expulsé du territoire tunisien, dès qu’il aura purgé sa peine.
L’étranger condamné, en vertu de la présente loi, est interdit d’entrer dans le territoire tunisien pendant une durée de dix ans, lorsque la peine est prononcée pour un délit. L’interdiction d’entrer dans le territoire est à perpétuité, si la peine est prononcée pour un crime prévu au présent chapitre.
Art. 51 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Les peines prévues au présent chapitre sont applicables, à titre personnel, aux dirigeants et agents des personnes morales, si leur responsabilité personnelle est établie.
La personne morale est passible d’une amende de soixante mille dinars, s’il est établi qu’elle a tiré profit de l’infraction.
Art. 52 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – Les peines prévues au présent chapitre s’appliquent sans préjudice des peines prévues au code pénal et aux autres textes spécifiques en vigueur.
Art. 53 – Ajouté par la loi n° 2004 -6 du 3 février 2006 – Les peines prévues aux articles 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45 du présent chapitre sont portées au double en cas de récidive.
Art. 54 – Ajouté par la loi n° 2004-6 du 3 février 2006 – L’action publique, liée aux infractions prévues aux articles 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45 du présent chapitre, se prescrit par douze ans entiers, lorsque celles-ci constituent un crime et de cinq ans lorsqu’elles constituent un délit. Le délai de prescription court à partir du jour où l’infraction a été commise et à condition qu’il ne soit intervenu, au cours dudit délai, aucun n’acte d’instruction ou de poursuite.
Art. 55 – Toutes dispositions contraires à la présente loi sont abrogées et notamment les décrets du 13 mars 1897, du 13 avril 1898, du 24 juillet 1916, du 20 février 1930, du 23 mai 1938, du 7 juin 1956 et du 21 juin 1956, ainsi que les arrêtés du 2 août 1911, du 12 avril 1939 et du 30 septembre 1943.
Toutefois, les textes antérieurs demeurent en vigueur jusqu’à la parution des textes d’application prévus par les dispositions de la présente loi.
La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne et exécutée comme loi de l’Etat.
Tunis, le 14 mai 1975.
[1] L’expression « l’un des deux parents, est ajoutée par la loi organique n° 2015-46 du 23 novembre 2015.
[2] Art.13 1er paragraphe (nouveau) – Modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004.
[3]Art.15 – Sont abrogés les sous paragraphes « e » et « f » et les paragraphes 2.3 et 4 selon la loi organique n° 2017-45 du 7 juin 2017.
[4] L’expression « l’un des deux parents, est ajoutée par la loi organique n° 2015-46 du 23 novembre 2015.
[5] Art.15 – 1er paragraphe (nouveau) – Modifié par la loi n°2004-6 du 3 février 2004.
[6] Art. 15 – La sous paragraphe « d » est devient la sous paragraphe « d » selon la loi organique n°2017-45 du 7 juin 2017.
[7] Art.20 – paragraphe (f) nouveau – modifié par la loi n° 2008-13 du 18 février 2008.
[8] Le titre de chapitre IV de la loi n° 75-40 du 14 mai 1975, relative aux passeports et aux documents de voyage est modifié par la loi n° 2004-6 du 3 février 2004.
باسم الشعب،
نحن الحبيب بورقيبة، رئيس الجمهورية التونسية،
بعد موافقة مجلس الأمة،
أصدرنا القانون الآتي نصه:
الباب الأول - أحكام عامة
الفصل الأول - على كل تونسي يرغب في السفر إلى الخارج إن يكون حاملا لوثيقة سـفر قومية.
الفصل الأول مكرر - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 46 لسنة 2015 المؤرخ في 23 نوفمبر 2015 - يخضع سفر القاصر إلى ترخيص أحد الوالدين أو الولي أو من أسندت له الحضانة.
عند حصول نزاع في سفر القاصر يرفع الأمر من قبل من له مصلحة أو النيابة العمومية إلى رئيس المحكمة الابتدائية المختصة الذي ينظر في النزاع وفقا لإجراءات القضاء الاستعجالي المقررة بالفصل 206 من مجلة المرافعات المدنية والتجارية وعليه عند البتّ في ذلك مراعاة المصلحة الفضلى للقاصر.
الفصل 2 - وثائق السفر القومية تنقسم إلى نوعين:
تسلم وثائق السفر وجوبا وبصفة مباشرة لأصحابها.
الفصل 3 - تسلم جوازات ورخص السفر من طرف السـلط الإداريـة وهـي تعـرف بالخارج بهوية حاملها وتكفل له حرية التنقل تبقى تلك الوثائق ملكا للدولة التونسية.
الباب الثاني - جوازات السفر
الفصل 4 - لا يمكن تسليم جواز سفر تونسي إلا للتونسيين تكون قـوة إثبـات التمتـع بالجنسية التونسية لحاملة مقنعة.
الفصل 5 - جوازات السفر التونسية ثلاثة أنواع:
أ- جواز السفر الديبلوماسي
ب- جواز السفر الخاص
ج- جواز السفر العادي
الفصل 6 - يحجر إضافة أوراق تكميلية لجواز السفر عند تسليم جواز سفر جديد يتعين سحب الجواز القديم، على أنه يمكن الترخيص
الاحتفاظ به بعد إلغائه ما لم يخش من استعماله أي تجاوز.
الفصل 7 - لا يمكن لأي كان الحصول على أكثر من جواز سفر واحد من نفس النوع.
باستثناء تطبيق أحكام الفقرة الثانية من الفصل 6، كل من يعمد إلى خـرق مقتضـيات الفقرة السابقة، والفقرة الأولى من الفصل 6 يعرض نفسه إلى عقاب بالسجن من ثلاثـة أشهر إلى عام وبخطية تتراوح بين 100 و500 دينار أو بإحدى هاتين العقوبتين بقطـع النظر عن تطبيق الأحكام المنصوص عليها بالفصـول 193 إلـى 195 مـن المجلـة الجزائية.
الفصل 8 - يعد لكل شخص تجاوز الخامسة عشر من عمره جواز سفر فردي.
الطفل الذي لا يتجاوز الخمسة عشر عاما وغير متحصل على جواز سـفر شخصـي ومتمتع بالجنسية التونسية، يمكن أن يسجل بجوا سفر أبيه أو أمه.
جوازات السفر الديبلوماسية
الفصل 9 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تسلم جوازات السفر الديبلوماسية مجانا من قبل وزير الشؤون الخارجية.
جوازات السفر الخاصة
الفصل 10 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تسلّم جوازات السفر الخاصة مجانا من قبل وزير الداخلية ويجب إرجاعها إلى وزارة الداخلية بعد إنهاء كل مهمة تتم بالخارج.
الفصل 11 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تضبط مدة صلوحية جوازات السفر الديبلوماسية والخاصة وشروط الحصول عليها وتجديدها وسحبها بمقتضى أمر.
الفصل 12 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يسلم جواز السفر العادي من قبل وزير الداخلية لمدة يتم ضبطها بمقتضى أمر.
جواز السفر العادي صالح للسفر إلى كافة البلدان.
الفصل 13 - لكل تونسي الحق في الحصول على جواز سفر وتجديده أو التمديـد فـي صلوحيته مع اعتبار الاستثناءات التالية:
أ- إذا كان قاصرا أو محجورا عليه ولم يدل برخصة من أحد الوالدين أو[1] وليّه أو أمه المتمتعة بحضانته أو من مقدمه الشرعي. وتراعى في ذلك أحكام الفصل 23 من مجلة الأحوال الشخصية[2].
ب- مقدمه الشّرعي غير أنّه إذا حصل نزاع بين صاحب النّفوذ الأبوي واحد أبوي القاصر المكلّف بحضانته من أجل تسليم جواز السفر أو تجديده والتّمديد في صلوحيته، فإنّه يجب علـى السـلطة الإدارية ذات النّظر أن تخضع لقرار المحكمة الابتدائية المؤهلة ترابيا للنّظر في الشّكوى بعد عرضها من أحد الطّرفين.
ج- إذا كان في سن أداء الواجب العسكري ولم يتسله الاستظهار بشهادة إعفـاء أو تأجيل.
د- بطلب من النّيابة العمومية، إذا كان الراغب محلّ تتبعات عدلية أو مفتّش عليه مـن أجل جناية أو جنحة، أو لقضاء عقوبة بالسجن إثر محاكمة.
ه- إذا كان السفر من شأنه النّيل من النّظام والأمن العاملين ومن سمعة البلاد التونسية
الفصل 14 - استثناء لأحكام الفصل 12 من هذا القانون يمكن لوزير الداخلية في حالات خاصة أن يحدد من صلوحية جواز السفر العادي من حيث الزمان والمكان.
الفصل 15 (جديد)[3] - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 77 لسنة 1998 المؤرخ في 2 نوفمبر 1998 - يمكن سحب جواز السفر العادي أثناء مدة صلوحيته في الحالات التالية:
أ- إذا كان حامله قاصرا أو محجورا عليه وتراجع أحد الوالدين أو[4] الولي أو الأم الحاضنة أو المقدم الشرعي في الرخصة التي كان منحها إياه. ويكون السحب بمقتضى إذن على عريضة يصدره رئيس المحكمة الابتدائية التي بدائرتها محل إقامة حامل الجواز.[5]
ب- إذا صدر حكم في إسقاط الحضانة على الأم أو صدر قرار قضائي بسحب الرخصة الممنوحة للطفل في استخراج جواز سفر، مراعاة لمصلحة الطفل وبعد الحصول على إذ على العريضة في السحب من رئيس المحكمة الابتدائية المذكورة.
ج- بناء على قرار قاضي التحقيق أو دائرة الاتهام أو المحكمة المتعهدة بالنسبة إلى المظنون فيه صاحب الجواز الذي بقي بحالة سراح أو عند وقوع الإفراج عنه مؤقتا بعد إيقافه من أجل جناية أو جنحة تستوجب عقابا بالسجن لا يقل عن عام واحد.
د- إذا كان من شأن سفر المعني بالأمر النيل من النظام أو الأمن العامين، بشرط أن تحصل الإدارة على إذن قضائي عن طريق النيابة العمومية صادر عن رئيس المحكمة الابتدائية في الغرض.
الفصل 15 (مكرر) - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 45 لسنة 2017 المؤرخ في 7 جوان 2017 - لقاضي التحقيق في إطار قضية تحقيقية متعهد بها اتخاذ قرار في تحجير السفر على المظنون فيه. ويكون القرار معللا وينفذ فورا بعد إحالته على وكيل الجمهورية للاطلاع. ويعلم به المظنون فيه أو محاميه بأي وسيلة تترك أثرا كتابيا في غضون ثلاثة أيام من تاريخ صدوره على أقصى تقدير.
يمكن لقاضي التحقيق الإذن برفع تحجير السفر تلقائيا أو بطلب من المظنون فيه أو محاميه، بعد أخذ رأي النيابة العمومية، أو بناء على طلب من وكيل الجمهورية. ويجب عليه البت في مطلب رفع تحجير السفر في ظرف أربعة أيام من تاريخ تقديمه.
في صورة عدم البت في المطلب في الأجل المذكور بالفقرة السابقة، فللمظنون فيه أو محاميه أو وكيل الجمهورية أن يقدم مطلبا في رفع تحجير السفر مباشرة إلى دائرة الاتهام. ويتعين على الوكيل العام جلب الملف وتقديم طلباته الكتابية المعللة في ظرف ثمانية أيام، وعلى الدائرة أن تبت فيه في أجل أقصاه ثمانية أيام من تاريخ اتصالها بالملف.
في حالة رفض مطلب رفع تحجير السفر، لا يمكن تقديم مطلب جديد لقاضي التحقيق إلا بناء على عناصر جديدة لم تكن مضمنة بالملف.
الفصل 15 (ثالثا) - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 45 لسنة 2017 المؤرخ في 7 جوان 2017 - تكون القرارات الصادرة عن قاضي التحقيق بتحجير السفر أو بقبول مطلب رفع التحجير أو رفضه قابلة للاستئناف من طرف وكيل الجمهورية أو المظنون فيه أو محاميه في ظرف أربعة أيام من تاريخ الاطلاع بالنسبة لوكيل الجمهورية ومن تاريخ الإعلام بالنسبة لمن عداه. ويحول الاستئناف المرفوع من قبل وكيل الجمهورية دون تنفيذ قرار رفع تحجير السفر.
يوجه قاضي التحقيق، في جميع صور الطعن بالاستئناف، ملف القضية في أجل لا يتجاوز ثلاثة أيام إلى دائرة الاتهام التي يجب عليها البت في مطلب الاستئناف في أجل أقصاه ثمانية أيام من تاريخ اتصالها بالملف.
يحول القرار الصادر عن دائرة الاتهام القاضي برفع تحجير السفر دون إمكانية إصدار قاضي التحقيق قرارا جديدا في تحجير السفر في إطار نفس القضية. إلا أنه يمكن لقاضي التحقيق إصدار قرار جديد بتحجير السفر في صورة تخلف المعني بالأمر عن الحضور لديه بعد استدعائه أو عند اكتشاف عناصر جديدة وخطيرة تبرر اتخاذ القرار المذكور وذلك بعد سماع ممثل النيابة العمومية.
يمكن للمحكمة المتعهدة في إطار قضية جزائية جارية من أجل جناية أو جنحة تستوجب عقابا بالسجن لا يقل عن عام واحد اتخاذ قرار معلل في تحجير السفر على المظنون فيه.
في جميع الحالات المذكورة بالفقرات المتقدمة، يتحتم رفع تحجير السفر بانقضاء أجل أربعة عشر شهرا من تاريخ صدوره. ويكون ذلك بمقتضى قرار كتابي يتخذ من قبل الجهة القضائية المتعهدة في أجل أقصاه ثلاثة أيام من تاريخ انقضاء الأجل المذكور. ولا ينتفع بأحكام هذه الفقرة كل من تعمد التخلف عن حضور إجراءات التتبع أو المحاكمة الجارية ضده.
في حالة التلبس أو التأكد، للنيابة العمومية اتخاذ قرار وقتي معلل في تحجير السفر لمدة أقصاها خمسة عشر يوما مع وجوب التنصيص بهذا القرار على أن التحجير يرفع آليا بانتهاء الأجل المذكور.
الفصل 15 (رابعا) - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 45 لسنة 2017 المؤرخ في 7 جوان 2017 - إذا كان من شأن سفر حامل الجواز النيل من الأمن العام ولو في غياب التتبع أو الحكم ضده، يمكن لرئيس المحكمة الابتدائية التي يقع بدائرتها محل إقامة حامل الجواز، وبطلب من الإدارة عن طريق النيابة العمومية، تحجير السفر عليه بعد استدعائه بأي وسيلة تترك أثرا كتابيا بمقتضى قرار معلل للمدة التي يحددها على ألا تتجاوز في جميع الحالات ثلاثة أشهر. وعلى طالب الإذن إعلام المعني بالأمر به طبقا للإجراءات المقررة بمجلة المرافعات المدنية والتجارية في غضون ثلاثة أيام من تاريخ صدوره على أقصى تقدير.
يتم الطعن في القرار الصادر عن رئيس المحكمة طبقا للإجراءات المقررة في مادة الأذون على المطالب.
الفصل 16 - بصرف النّظر عن إمكانية تطبيق الأحكام الواردة بالفصـول 194 ،193، 195 من المجلّة الجنائية فإن سحب جواز السفر يكون وجوبا في الحالات التّالية:
الفصل 17 - يخضع جواز السفر العادي للمعاليم الجبائية المحددة بالقانون نقّح بمقتضى بالقانون.
الفصل 18 - يمكن منح جواز سفر جماعي لرحلة معينة ولعدة أشخاص يشـترط أن لا يسجل فيه إلاّ ذوو الجنسية التونسية.
الفصل 19 - ألغي بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004.
الباب الثالث - وثائق السّفر الأخرى
الفصل 20 - تنحصر وثائق السفر الأخرى في الأصناف التّالية:
أ- رخص المرور من صنف (أ) المسلّمة للتونسيين
ب- رخص المرور من صنف (ب) المسلّمة للأجانب غير اللاّجئين
ج- رخص السفر من صنف (س) المسلّمة للاجئين طبقا للاتفاقات الدولية الجاري بهـا العمل وخاصة اتفاقية جنيف المؤرخة في 28 جويلية 1951 المتعلّقة بنظام اللاجئين
د- رخص من صنف (د) المسلّمة لعديمي الجنسية طبقا للاتفاقات الدولية الجاري بهـا العمل
ه- وثائق السفر الخاصة بالحج إلى بيت اللّه الحرام وبالعمرة[6].
و- رخص السفر المسلّمة طبقا للاتفاقات الثنائية والاتفاقات الدولية الجاري بها العمل رخص المرور من صنف -أ-
الفصل 21 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - في صورة ظهور مانع يحول دون تسليم جواز سفر أو تجديده أو تسليم نسخة منه مطابقة للأصل، وكذلك في صورة سحبه أو سرقته أو ضياعه، يمكن منح التونسي بالخارج رخصة مرور من صنف "أ" صالحة فقط للرجوع إلى البلاد التونسية أو إلى تراب بلد الإقامة فحسب.
الفصل 22 - تسلّم رخص المرور من صنف "أ" مـن طـرف البعثـات الديبلوماسـية والقنصلية للبلاد التونسية
رخص المرور من صنف -ب- رخص السفر من صنف -س- ورخص سفر من صنف -د-
الفصل 23 - تسلّم رخص المرور من صنف (ب) إلى:
الفصل 24 - تسلّم رخص السفر من صنف (س) إلى الأشـخاص المنتفعـين بقـانون اللاجئين طبقا للاتفاقيات الجارية وخاصة جنيف المؤرخة في 28 جولية 1951.
وتكون صلوحيتها لمدة عامين ولا يجوز تجديدها أو التّمديد في صلاحيتها إلا بالنّسـبة للاجئين المتحصلين على الإقامة الشرعية بالبلاد التونسية.
الفصـل 25 - إن رخص السفر من صنف (د) تمنح للأشخاص المنتفعين بقانون عديمي الجنسية طبقا للاتفاقيات الجارية وخاصة اتفاقية 28 سبتمبر 1954 وتكون صلوحية تلك الرخص متراوحة وهي غير قابلة للتّمديد في صلوحيتها أو التّجديد إلا لعديمي الجنسية المقيمين بالبلاد التونسية بصفة شرعية
الفصل 26 - للسلط الإدارية المؤهلة أن تقدر عند اتصالها بمطلب في مـنح أو تجديـد رخصة سفر من صنف (س) أو (د) إن كانت تنقّلات العارض من شأنها أن تنال مـن الأمن العام وترفض من أجل ذلك تسليم أو تمديد أو تجديد وثيقة السفر.
ويمكن لها أيضا اعتمادا على نفس الأسباب أن تحجر على العارض الـدخول لـبعض البلدان وأن تحدد أجل صلوحية الوثيقة المسلّمة إليه
الفصل 27 - تخضع رخص السفر من صنف (س) و (د) لمعاليم جبائية تحدد قيمتها بأمر.
رخص المرور (أ) و (ب) تمنح مجانا.
وثائق السفر إلى البقاع المقدسة
الفصل 28 (جديد) - نقح بمقتضى القانون عدد 13 المؤرخ في 18 فيفري 2008 - على كل تونسي يرغب في الحج إلى بيت اللّه الحرام أو في العمرة أن يكون حاملا لرخصة سفر خاصة.
الفصل 29 - رخصة السفر إلى البقاع المقدسة تكون صالحة لمدة ثلاثة أشهر ولسفرة واحدة.
الفصل 30 - توظف على رخصة السفر إلى البقاع المقدمة معاليم جنائية يضبطها القانون.
الباب الرابع - دخول التراب التونسي ومغادرته[7]
الفصل 31 - تسلم جوازات السفر العادية ورخص السفر والمرور طبقا للأحكام الواردة بهذا القانون وحسب والنماذج المضبوطة بأمر.
الفصل 32 - في صورة ضياع أو سرقة جواز أو رخصة سفر يسـلم لصـاحب تلـك الوثيقة الرسمية نظير منها حسب الشروط التي سيقع ضبطها بقرار من وزير الداخلية.
الفصل 33 - باستثناء ما تقتضيه الاتفاقات في المعاملة بالمثل أو الاتفاقات الخاصة يجب على كل أجنبي يرغب في الدخول إلى البلاد التونسية إن يكون حاملا لجـواز سـفر أو وثيقة سفر رسمية أخرى صالحة ومسلمة إليه من طرف السلط ذات النظر بالبلاد الذي ينتسب إليه أو الذي يقيم به إذا كان عديم الجنسية أو يتمتـع اللاجئـين طبقـا لأحكـام الاتفاقيات الدولية الجاري بها العمل.
ويجب أن تكون وثائق السفر المشار إليها حاملة لتأشيرة دخول صادرة عن الممثليـات الديبلوماسية أو القنصلية للبلاد التونسية إلا إذا نصت اتفاقات في المعاملـة بالمثـل أو اتفاقيات خاصة على خلاف ذلك.
وكل تأشيرة على جواز سفر أجنبي أو غيره من وثائق السـفر الرسـمية لا تتجـاوز صلاحيتها مدة ثلاثة أشهر تستوجب استخلاص معلوم (كنشلاري) يقع ضبطه بأمر.
الفصـل 34 - يتحتم على المسافرين عند دخولهم إلى التراب التونسي ومغادرته المرور وجوبا من المراكز الحدودية المعدة لهذا الغرض والمضبوطة بقائمة حسب قرار مشترك صادر عن وزيري الداخلية والمالية.
وكل تونسي لا يمتثل لأحكام الفقرة السابقة يكون معرضا إلى العقوبات الواردة بالفصل 35 من هذا القانون.
وباستثناء ما اقتضته الاتفاقيات الدولية الجارية وخاصة اتفاقية جنيف المؤرخة فـي 28 جويلية 1951 المتعلّقة بنظام اللاجئين فإن كل شخص يتعمد من غير التونسيين خـرق الأحكام الواردة بهذا القانون يمكن ارجاعه خارج الحدود من طرف سلطات الأمن دون أن يمنع ذلك من تطبيق العقوبات المنصوص عليها بالفصل 23 من القانون عدد 7 لسنة 1968 المؤرخ في 8 مارس 1968 المتعلّق بوضعية الأجانب بالبلاد التونسية.
ولا يمكن بحال حمل مصاريف الإرجاع على كاهل ميزانية الدول التونسية.
الفصل 35 - كل تونسي يتعمد مغادرة التراب التونسي أو الدخول إليه بدون وثيقة سفر رسمية يعاقب بالسجن لمدة تتراوح بين 15 يوما وستة أشهر وبخطية تتراوح مـن 30 إلى 120 دينارا أو بإحدى هاتين العقوبتين.
وفي صورة العود يمكن عقاب المخالف بضعف العقوبة المنصـوص عليهـا بـالفقرة السابقة.
غير أن العقوبات الواردة بهذا الفصل لا تنطبق على من يدخل التراب التونسي بـدون وثيقة سفر في حالة قوة قاهرة أو ظروف خاصة.
الفصل 36 - تضبط بمقتضى أمر الشروط المتعلق باستخراج أنموذج الوثيقة الرسـمية الواجب حملها من طرف المواطنين التونسيين المقيمين بالمناطق الحدودية ممن يترددون بانتظام على تراب بلد مجاوز عملا بمقتضى الاتفاقات الثنائيـة والاتفاقيـات الخاصـة الجاري بها العمل.
الفصل 37 - تضبط بمقتضى أمر الشروط المتعلّقة باستخراج النموذج الوثيقة الرسـمية الواجب حملها من طرف العمال التونسيين سواء كانوا موسمين أو تابعين لمهنة معينـة ويقصدون تراب بلد آخر وذلك طبقا لما تقتضيه الاتفاقات الثنائية والاتفاقيات الخاصـة الجاري بها العمل.
ولا تغيير بالنسبة للأحكام القانونية المتعلّقة بوثائق التعريف لرجال البحر وخاصـة مـا ورد بالفصلين 6 و7 من قانون الشغل البحري، عملا بمقتضى الاتفاقية الدوليـة عـدد 108 المؤرخ في 28 ماي 1958 المصادق عليها ضـمن القـانون عـدد126 لسنة 1959 بتاريخ 27 أكتوبر 1959.
الفصل 38 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعاقب بالسجن مدة ثلاثة أعوام وبخطية قدرها ثمانية آلاف دينار كل من أرشد أو دبّر أو سهّل أو ساعد أو توسّط أو نظّم بأيّ وسيلة كانت، ولو دون مقابل، دخول شخص إلى التراب التونسي أو مغادرته خلسة سواء تمّ ذلك برا أو بحرا أو جوّا، من نقاط العبور أو من غيرها.
والمحاولة موجبة للعقاب وكذلك الأعمال المعدة مباشرة لارتكاب الجريمة.
الفصل 39 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعاقب بالسجن مدة أربعة أعوام وبخطية قدرها عشرة آلاف دينار كل من تولى إيواء الأشخاص الداخلين أو المغادرين للتراب التونسي خلسة أو مرتكبي الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب أو خصص مكانا لإيوائهم أو أخفاهم أو عمل على ضمان فرارهم أو عدم التوصل إلى الكشف عنهم أو عدم عقابهم.
ويعاقب بنفس العقوبة المنصوص عليها بالفقرة المتقدمة كل من وفر وسيلة نقل مهما كان نوعها بهدف ارتكاب الجرائم المقررة بهذا الباب أو المساعدة على ارتكابها.
الفصل 40 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعاقب بالسجن مدة خمسة أعوام وبخطية قدرها اثنا عشر ألف دينار كل من تعمد نقل شخص أو أشخاص لغاية إدخالهم إلى التراب التونسي أو إخراجهم منه خلسة مهما كانت الوسيلة المستعملة.
الفصل 41 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعاقب بالسجن مدة ستة أعوام وبخطية قدرها عشرون ألف دينار كل من شارك في وفاق أو كوّن تنظيما يهدف إلى إعداد أو تحضير أو ارتكاب الأفعال المذكورة بالفصول 38 و39 و40 أو أداره أو انخرط فيه أو تعاون معه أو ساعده بأي طريقة كانت سواء كان ذلك داخل البلاد أو خارجها.
ويحصل الوفاق أو التنظيم بمجرد الاتفاق والتقارر والعزم بين شخصين أو أكثر على ارتكاب الأفعال المذكورة بالفصول 38 و39 و40 من هذا الباب.
الفصل 42 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يكون العقاب بالسجن مدة عشرة أعوام وبخطية قدرها ثلاثون ألف دينار إذا ارتكبت الجرائم المنصـــوص عليهـــا بالفصــول 38 و39 و40 في إطار تنظيم أو وفاق.
الفصل 43 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يكون العقاب بالسجن مدة اثني عشر عاما وبخطية قدرها أربعون ألف دينــار إذا ارتكبــت الجرائــم المذكــورة بالفصــول 38 و39 و40 و41 و42 من هذا الباب:
الفصل 44 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يكون العقاب بالسجن مدة خمسة عشر عاما وبخطية قدرها خمسون ألف دينار إذا نتج عن الجريمة سقوط بدني للأشخاص الواقع إدخالهم إلى التراب التونسي أو إخراجهم منه تفوق نسبته عشرين بالمائة.
ويكون العقاب بالسجن مدة عشرين عاما وبخطية قدرها مائة ألف دينار إذا نتج عن الجريمة موت.
الفصل 45 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعاقب بالسجن مدة ثلاثة أشهر وبخطية قدرها خمسمائة دينار كل من يمتنع عمدا ولو كان خاضعا للسرّ المهني عن إشعار السلط ذات النظر فورا بما بلغ إليه من معلومات أو إرشادات وبما أمكن له الاطلاع عليه من أفعال حول ارتكاب الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب.
ويستثنى من أحكام الفقرة المتقدمة الأصول والفروع والإخوة والأخوات والقرين.
ولا يمكن القيام بدعوى الغرم أو المؤاخذة الجزائية ضدّ من قام عن حسن نيّة بواجب الإشعار.
الفصل 46 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يعفى من العقوبات المقررة بهذا القانون من بادر من المنتمين إلى تنظيم أو المشاركين في وفاق بإبلاغ السلط ذات النظر قبل علمها بإرشادات أو معلومات مكنت من اكتشاف الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب قبل تنفيذها أو من تفادي تنفيذها أو الحدّ من آثارها أو من اكتشاف مرتكبيها أو بعضهم أو من إلقاء القبض عليهم.
الفصل 47 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - إذا ارتكبت عدة جرائم متباينة يعاقب الفاعل لأجل كل واحدة بانفرادها ولا تضم العقوبات إلى بعضها.
الفصل 48 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تقضي المحكمة بمصادرة وسائل النقل والأشياء والأدوات التي استعملت أو كانت معدة للاستعمال في ارتكاب الجرائم المذكورة بهذا الباب ما لم تثبت ملكيتها للغير حسن النية وكذلك الأموال المتحصل عليها منها.
ويمكن للمحكمة أن تقضي بسحب الرخص الإدارية الممنوحة من السلط التونسية وذلك بصفة وقتية أو نهائية إذا ثبت استغلالها لارتكاب إحدى الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب.
الفصل 49 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - للمحكمة أن تقضي بالمراقبة الإدارية أو المنع من الإقامة بأماكن معينة لمدة أقصاها خمسة أعوام على مرتكبي الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب من التونسيين.
ولا يمنع ذلك من الحكم بكل أو بعض العقوبات التكميلية الأخرى المقررة قانونا.
الفصل 50 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - يجب طرد الأجنبي المحكوم عليه من أجل الجرائم المنصوص عليها بهذا الباب من التراب التونسي بمجرد قضائه للعقاب.
ويحجر على الأجنبي المحكوم عليه وفق هذا القانون دخول البلاد التونسية مدة عشرة أعوام إذا كان العقاب من أجل جنحة ومدى الحياة إذا كان العقاب من أجل جناية منصوص عليها بهذا الباب.
الفصل 51 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تنطبق العقوبات المنصوص عليها بهذا الباب على مسيري وأعوان الذوات المعنوية بصفة شخصية إذا ثبتت مسؤوليتهم الشخصية في ذلك.
وتسلط على الذات المعنوية خطية قدرها ستون ألف دينار إذا ثبت انتفاعها من الجريمة.
الفصل 52 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - لا تحول العقوبات المقررة بهذا الباب دون تطبيق العقوبات الواردة بالمجلة الجنائية وبغيرها من النصوص الخاصة الجاري بها العمل.
الفصل 53 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تضاعـــف العقوبـــات المنصــــوص عليها بالفصول 38 و39 و40 و41 و42 و43 و44 و45 من هذا الباب في صورة العود.
الفصل 54 - أضيف بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 - تسقط الدعوى العمومية في الجرائم المنصوص عليها بالفصول 38 و39 و40 و41 و42 و43 و44 و45 من هذا الباب بمضي اثنتي عشرة سنة كاملة إذا كانت ناتجة عن جناية وخمس سنوات إذا كانت ناتجة عن جنحة وذلك ابتداء من يوم وقوع الجريمة بشرط ألا يقع في بحر تلك المدة أي عمل تحقيق أو تتبع.
الفصل 55 - ألغيت جميع الأحكام المخالفة لهذا القانون وخاصة: الأمر المؤرخ في 13 مارس 1897 والأمر المؤرخ في 13 أفريل 1898 والأمر المؤرخ في 20 فيري 1930 والأمر المؤرخ في 23 ماي 1938 والأمر المؤرخ في 7 جوان 1956 والأمر المؤرخ في 21 جوان 1956 وكذلك القرارات المؤرخة في 2 أوت 1911 و12 أفريل 1939 و30 سبتمبر 1943.
غير أن النصوص السابقة تبقى نافذة المفعول إلى أن تصدر النصوص التطبيقية المقررة ضمن أحكام هذا القانون.
ينشر هذا القانون بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية وينفذ كقانون من قوانين الدولة.
تونس في 14 ماي 1975.
[1] أضيفت عبارة "أحد الوالدين أو " بمقتضى القانون الأساسي عدد 46 لسنة 2015 المؤرخ في 23 نوفمبر 2015.
[2] الفصل 13 - فقرة فرعية أ (جديدة) - نقحت بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004.
[3] ألغيت الفقرتان الفرعيتان "ج" و "هـ" والفقرات الثانية والثالثة والرابعة من الفصل 15 بمقتضى القانون الأساسي عدد 45 لسنة 2017 المؤرخ في 7 جوان 2017.
[4] أضيفت عبارة "أحد الوالدين أو " بمقتضى القانون الأساسي عدد 46 لسنة 2015 المؤرخ في 23 نوفمبر 2015.
[5] الفصل 15 - فقرة فرعية أ (جديدة) - نقحت بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004.
[6] الفصل 20 - فقرة هـ (جديدة) - نقحت بمقتضى القانون عدد 13 المؤرخ في 18 فيفري 2008.
[7] نقح عنوان الباب الرابع من القانون عدد 40 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بجوازات السفر ووثائق السفر بمقتضى القانون عدد 6 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004.
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