La Président de la République,
Après délibération du Conseil des ministres.
Prend le décret-loi dont la teneur suit :
Chapitre premier – Dispositions générales
Article premier – Le présent décret-loi vise à réglementer le domaine de la cybersécurité et à fixer les missions de l’Agence nationale de la cybersécurité et les mécanismes qui lui sont attribués pour assurer la sécurité de l’espace cybernétique national dans le cadre de ses attributions.
Art. 2 – Sont exclus de l’application des dispositions du présent décret-loi les systèmes d’informations et équipements électroniques par lesquels sont traitées des données relatives à la sécurité publique ou à la défense nationale et qui affectent la sécurité nationale et l’intérêt suprême de l’Etat.
La liste des structures qui exploitent les systèmes d’informations et équipements électroniques concernés par l’exception mentionnée au premier paragraphe du présent article est fixée par décret.
Art. 3 – Au sens du présent décret-loi, on entend par :
Chapitre II – De l’Agence nationale de la cybersécurité
Art. 4 – Il est créé un établissement public à caractère non administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière dénommé « Agence nationale de la cybersécurité », soumis dans ses rapports avec les tiers à la législation commerciale. Son siège est situé à Tunis, et ci-après désignée « l’Agence ».
L’Agence est placée sous la tutelle du ministère chargé des technologies de la communication.
L’organisation administrative et financière et les modalités de fonctionnement de l’Agence sont fixées par décret.
Art. 5 – L’Agence est chargée, en coordination avec les différentes structures impliquées dans le domaine, de la supervision de la sécurité des systèmes d’information et de communication des structures publiques et privées de l’espace cybernétique national et exerce principalement les missions suivantes :
Et d’une manière générale, toute autre activité qui lui est confiée par l’autorité de tutelle et en rapport avec son domaine d’intervention.
Chapitre III – De l’audit obligatoire de la sécurité des systèmes d’information
Art. 6 – Sont soumis à un système d’audit obligatoire et périodique les systèmes d’information et les réseaux relevant des organismes publics et privés suivants :
Les critères techniques d’audit et les modalités de suivi de la mise en œuvre des recommandations contenues dans le rapport d’audit sont fixés par arrêté du ministre chargé des technologies de la communication.
Art. 7 – L’opération d’audit obligatoire de sécurité des systèmes d’information est effectuée par des experts exerçant leurs activités conformément à la législation en vigueur de manière périodique une fois au moins tous les douze (12) mois.
L’Agence publie et met à jour la liste des experts et des organismes autorisés à exercer l’activité d’audit dans le domaine de la sécurité cybernétique.
Art. 8 – Les organismes soumis à l’audit de sécurité des systèmes d’information remettent à l’Agence une copie électronique protégée du rapport d’audit dans un délai ne dépassant pas dix (10) jours après la fin des opérations d’audit.
Les organismes visés au premier paragraphe du présent article doivent mettre en œuvre toutes les recommandations de sécurité contenues dans le rapport.
Art. 9 – Il est interdit aux agents de l’Agence et aux experts chargés des opérations d’audit de divulguer toutes informations dont ils ont eu connaissance lors de l’exercice de leurs missions.
Sont passibles des sanctions prévues à l’article 254 du code pénal, quiconque divulgue, participe ou incite à la divulgation de ces informations.
Chapitres IV – De la sécurité des logiciels et équipements électroniques
Art. 10 – L’Agence, sur demande du développeur ou de l’importateur, attribue le label « sécurisé » à chaque logiciel ou équipement électronique
La demande du label est facultative et basée sur un rapport d’audit de sécurité détaillé présenté par les experts-auditeurs exerçant leurs activités conformément à la législation en vigueur.
Art. 11 – Le label « Sécurisé » délivré au logiciel ou équipement électronique est renouvelé tous les trois (3) ans, et il peut être retiré avant l’expiration de la durée de la validité en cas de modification des caractéristiques techniques ou survenance de changement technologique qui introduit des failles au logiciel ou équipement électronique.
Les procédures et conditions d’octroi du label « sécurisé » et de son retrait seront fixées par arrêté du ministre chargé des technologies de la communication.
L’Agence est chargée de tenir et publier un registre national des logiciels et équipements électroniques ayant obtenu le label « sécurisé », qui sera mis à jour périodiquement
Chapitre V – Du classement des fournisseurs des services de l’informatique en nuage et de l’hébergement
Art. 12 – L’Agence attribue, renouvelle et retire le label « Fournisseur de services informatique en nuage gouvernemental (G-cloud) » et le label « Fournisseur de services informatique en nuage national (N-cloud) » aux fournisseurs des services d’hébergement après avis des ministres de la défense nationale et de l’intérieur.
Les procédures et les conditions d’octroi, de renouvellement et de retrait du label « Fournisseur de services informatique en nuage gouvernemental (G-cloud) » et du label « Fournisseur de services informatique en nuage national (N-cloud) » seront fixées par arrêté du ministre chargé des technologies de la communication.
L’Agence publie et met à jour la liste des fournisseurs de services informatique en nuage qui ont obtenu le label.
Art. 13 – Le label « Fournisseur de services informatique en nuage gouvernemental (G-cloud) » et le label « Fournisseur de services informatique en nuage national (N-cloud) » sont renouvelés annuellement.
Le label octroyé peut retirer avant l’expiration de la durée de la validité en cas de manquement à l’une des conditions techniques fixées par l’arrêté mentionné à l’article 12 du présent décret-loi.
Art. 14 – Les organismes visés à l’article 6 du présent décret-loi sont tenus d’héberger les systèmes et services électroniques gouvernementaux auprès des fournisseurs de services informatique en nuage ayant obtenu le label conformément aux conditions techniques mentionnées à l’arrêté cité à l’article 12 du présent décret-loi.
Chapitre VI – De la classification selon le degré de sécurité
Art. 15 – Les organismes cités à l’article 6 du présent décret-loi sont soumis à un système de classification obligatoire et périodique.
L’Agence classe les organismes concernés selon le degré de confiance numérique en trois (03) niveaux comme suit :
Les niveaux de classifications sont déterminés en fonction des critères suivants :
Les procédures et mécanismes de classification des organismes indiqués à l’article 6 du présent décret-loi et sa publication sont fixés par arrêté du ministre chargé des technologies de la communication.
Art. 16 – Le ministre chargé des technologies de la communication, sur proposition de l’Agence, met en demeure les organismes classés au troisième niveau pour se conformer aux normes appliquées dans le classement dans un délai ne dépassant pas une année.
Art. 17 – En cas d’incident ou d’attaque cybernétique aux organismes mentionnés à l’article 6 du présent décret-loi, ayant entravé l’exploitation d’un système d’information ou d’un réseau de communication ou ayant constitué un danger pour la sécurité de l’espace cybernétique national, l’Agence met en garde l’organisme concerné pour lever les défaillances dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours.
Le ministre chargé des technologies de la communication, dans le cas prévu au premier paragraphe du présent article, peut prendre une décision pour isoler temporairement les systèmes d’information et les réseaux afin de protéger le cyberespace, et ce en vertu d’une décision sur rapport motivé de l’Agence.
Chapitre VII – De la réponse aux urgences cybernétiques
Art. 18 – Dans le cadre de réponse aux urgences cybernétiques, l’Agence assure les missions suivantes :
Art. 19 – Les organismes mentionnées à l’article 6 du présent décret-loi sont tenues de créer leurs propres centres de réponse aux urgences ou d’adhérer à des centres de réponse aux urgences cybernétiques publics ou sectoriels ou privés.
Les centres de réponse aux urgences cybernétiques doivent obligatoirement coordonner avec le point de contact national mentionné au dernier alinéa de l’article 18 du présent décret-loi.
Art. 20 – Les organismes mentionnés à l’article 6 du présent décret-loi informent immédiatement le point de contact national pour la réponse aux urgences cybernétiques ou le centre de réponse aux urgences cybernétiques des incidents et des attaques cybernétiques et doivent se conformer aux mesures urgentes arrêtées par ces derniers.
Chapitre VIII – Des dispositions spécifiques aux infrastructures numériques d’importance vitale
Art. 21 – La liste des structures qui gèrent les infrastructures numériques d’importance vitale est fixée par décret.
Art. 22 – Les structures qui gèrent des infrastructures numériques d’importance vitale sont tenues de prendre les mesures de sécurité suivantes :
Chapitre IX – Des infractions et des sanctions
Section première – De la constatation des infractions
Art. 23 – Les infractions aux dispositions du présent décret-loi sont constatées, sur la base d’un rapport de l’Agence adressé au ministre chargé des technologies de la communication, par des procès-verbaux dressés par deux des agents suivants :
Les procès-verbaux sont transmis au ministre chargé des technologies de la communication qui les transmet, pour poursuite, au procureur de la République territorialement compétent.
Section 2 – Des sanctions administratives
Art. 24 – Le ministre chargé des technologies de la communication peut, sur rapport motivé de l’Agence, dégrader les organismes mentionnés à l’article 6 du présent décret-loi, et classés aux premier et deuxième niveaux, et ce dans les cas suivants :
Section 3 – Des sanctions financières
Art. 25 – Est puni d’une amende de cinquante mille (50 000) dinar à cent mille (100 000) dinar les organismes mentionnés à l’article 6 du présent décret-loi, et classés au troisième niveau, et ce dans les cas suivants :
Chapitre X – Dispositions finales
Art. 26 – Les règles de conclusion, d’exécution et de contrôle des marchés et consultations liées à la spécificité des attributions de l’Agence sont fixées par décret.
Art. 27 – L’Agence créée par l’article 4 du présent décret-loi se substitue à l’Agence nationale de sécurité informatique créée par l’article 2 de la loi n° 2004-5 du 3 février 2004 relative à la sécurité informatique. Tous ses biens, droits et obligations lui sont transférés.
En cas de dissolution de l’Agence, ses biens feront retour à l’Etat qui exécutera ses obligations et ses engagements conformément à la législation en vigueur.
Art. 28 – Sont abrogées, à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret-loi, toutes les dispositions qui lui sont contraires, notamment celles de la loi n° 2004-05 du 3 février 2004 relative à la sécurité informatique.
Art. 29 – L’expression « Agence nationale de la sécurité informatique » est remplacée là où elle figure dans les textes législatifs et réglementaires par L’expression « Agence nationale de la cybersécurité ».
Art. 30 – Les dispositions du présent décret-loi entrent en vigueur six (6) mois après la date de sa publication au Journal officiel de la République tunisienne.
Art. 31 – Le présent décret-loi sera publié au Journal officiel de la République tunisienne.
Tunis, le 11 mars 2023.
إن رئيس الجمهورية،
بعد مداولة مجلس الوزراء،
يصدر المرسوم الآتي نصه.
الباب الأول –أحكام عامة
الفصل الأول – يهدف هذا المرسوم إلى تنظيم مجال السلامة السيبرنية وضبط المهام الموكولة للوكالة الوطنية للسلامة السيبرنية والآليات المخولة لها لضمان سلامة الفضاء السيبرني الوطني في إطار مشمولاتها.
الفصل 2 – تستثنى من تطبيق أحكام هذا المرسوم الأنظمة المعلوماتية والأجهزة الإلكترونية التي يتم عن طريقها معالجة معطيات تتعلق بالأمن العام أو الدفاع الوطني والتي فيها مساس بالأمن القومي والمصلحة العليا للبلاد.
وتضبط قائمة الهياكل التي تستغل الأنظمة المعلوماتية والأجهزة الإلكترونية المعنية بالاستثناء الوارد بالفقرة الأولى من هذا الفصل بمقتضى أمر.
الفصل 3 – يقصد على معنى هذا المرسوم بـــ:
الباب الثاني – في الوكالة الوطنية للسلامة السيبرنية
الفصل 4 – تحدث مؤسسة عمومية لا تكتسي صبغة إدارية تتمتع بالشخصية المعنوية وبالاستقلال المالي يطلق عليها اسم "الوكالة الوطنية للسلامة السيبرنية" وتخضع في علاقاتها مع الغير إلى التشريع التجاري ويكون مقرها بتونس العاصمة ويشار إليها فيما يلي بـ "الوكالة".
تخضع الوكالة لإشراف الوزارة المكلفة بتكنولوجيات الاتصال.
يضبط التنظيم الإداري والمالي وطرق سير الوكالة بمقتضى أمر.
الفصل 5 – تكلف الوكالة بالتنسيق مع مختلف الهياكل المتدخلة في المجال بالقيام بمراقبة سلامة النظم المعلوماتية والاتصال للهياكل العمومية والخاصة بالفضاء السيبرني الوطني، وتضطلع أساسا بالمهام التالية:
الباب الثالث – في التدقيق الإجباري لسلامة النظم المعلوماتية
الفصل 6 – تخضع لنظام تدقيق إجباري ودوري النظم المعلوماتية والشبكات الراجعة بالنظر إلى الهياكل العمومية وهياكل القطاع الخاص التالية:
تضبط المعايير الفنية للتدقيق وإجراءات متابعة تطبيق التوصيات الواردة في تقرير التدقيق بقرار من الوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال.
الفصل 7 – تنجز عملية التدقيق الإجباري في سلامة النظم المعلوماتية من طرف الخبراء الممارسين لنشاطهم طبقا للتشريع الجاري به العمل بصفة دورية مرة على الأقل كل اثني عشر (12) شهرا.
تتولى الوكالة نشر وتحيين قائمة الخبراء والهياكل المخول لهم ممارسة نشاط التدقيق في مجال السلامة السيبرنية.
الفصل 8 – على الهياكل الخاضعة لتدقيق سلامة النظم المعلوماتية تسليم نسخة إلكترونية محمية من تقرير التدقيق للوكالة في أجل لا يتعدى عشرة (10) أيام من نهاية عمليات التدقيق.
يتعين على الهياكل المشار إليها بالفقرة الأولى من هذا الفصل تطبيق جميع توصيات السلامة المدرجة بالتقرير.
الفصل 9 – يحجر على أعوان الوكالة وعلى الخبراء المكلفين بأعمال التدقيق، إفشاء أي معلومات أمكن لهم الاطلاع عليها بمناسبة قيامهم بالمهام الموكولة إليهم.
تسلط العقوبات المقررة بالفصل 254 من المجلة الجنائية على كل من يفشي هذه المعلومات أو يشارك في إفشائها أو يحث على ذلك.
الباب الرابع – في سلامة البرمجيات والأجهزة الالكترونية
الفصل 10 – تسند الوكالة بناء على طلب من المطوّر أو المستورد علامة "مؤمن" لكل برمجية أو جهاز إلكتروني.
يكون طلب العلامة بصفة اختيارية وبناء على تقرير تدقيق سلامة مفصل مقدّم من قبل خبراء التدقيق الممارسين لنشاطهم طبقا للتشريع الجاري به العمل.
الفصل 11 – تجدد علامة "مؤمن" المسندة للبرمجية أو للجهاز الإلكتروني كل ثلاث (3) سنوات ويمكن سحبها قبل انتهاء مدة الصلاحية في حالة تعديل المميزّات التقنية أو حدوث تغيير تكنولوجي يدرج ثغرات بالبرمجية أو بالجهاز الإلكتروني.
تضبط إجراءات وشروط إسناد علامة "مؤمن" وسحبها بمقتضى قرار من الوزير المكلف بـــتكنولوجيات الاتصال.
تتولى الوكالة مسك ونشر سجل وطني للبرمجيات والأجهزة الإلكترونية المتحصلة على علامة "مؤمن" ويتم تحيينه بصفة دورية.
الباب الخامس – في تصنيف مزودي خدمات الحوسبة السحابية والإيواء
الفصل 12 – تتولى الوكالة إسناد وتجديد وسحب علامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الحكومي" وعلامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الوطني" لمزودي خدمات الإيواء بعد أخذ رأي وزارتي الدفاع الوطني والداخلية.
تضبط إجراءات وشروط إسناد وتجديد وسحب علامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الحكومي" وعلامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الوطني" وفق قرار من الوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال.
تتولى الوكالة نشر وتحيين قائمة مزوّدي خدمات الحوسبة السحابية المتحصلين على العلامة.
الفصل 13 – تجدد علامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الحكومي" وعلامة "مسدي خدمات الحوسبة السحابية الوطني" سنويا.
يمكن سحب العلامة المسندة قبل انتهاء مدة الصلاحية في صورة الإخلال بشرط من الشروط الفنية المنصوص عليها بالقرار المشار إليه بالفصل 12 من هذا المرسوم.
الفصل 14 – يتعين على الهياكل المشار إليها بالفصل 6 من هذا المرسوم إيواء المنظومات والخدمات الإلكترونية الحكومية لدى مسدي خدمات الحوسبة المتحصلين على العلامة وفق الشروط الفنية المنصوص عليها بالقرار المشار إليه بالفصل 12 من هذا المرسوم.
الباب السادس – في التصنيف حسب مستوى السلامة
الفصل 15 – تخضع الهياكل المشار إليها بالفصل 6 من هذا المرسوم لنظام تصنيف إجباري ودوري.
تتولى الوكالة تصنيف الهياكل المعنية وفق مستوى الثقة الرقمية إلى ثلاث (3) مستويات كما يلي:
يتم تحديد مستويات التصنيف بالاعتماد على المعايير التالية:
تضبط إجراءات وآليات تصنيف الهياكل المشار إليها بالفصل 6 من هذا المرسوم ونشرها بمقتضى قرار من الوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال.
الفصل 16 – يقوم الوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال وباقتراح من الوكالة بتوجيه تنبيه للهياكل المصنفة بالمستوى الثالث للالتزام بالمعايير المعتمدة في التصنيف في أجل لا يتجاوز سنة.
الفصل 17 – عند تعرض احدى الهياكل المذكورة بالفصل 6 من هذا المرسوم إلى حادث أو هجمة سيبرنية تسببت في عرقلة استغلال نظام معلوماتي أو شبكة اتصالات أو شكلت خطرا على سلامة الفضاء السيبرني الوطني تتولى الوكالة التنبيه على الهيكل المعني لرفع الإخلالات في أجل لا يتجاوز ثلاثين (30) يوما.
يمكن للوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال في الصورة المشار إليها بالفقرة الأولى من هذا الفصل اتخاذ قرار بعزل النظم المعلوماتية والشبكات بصفة وقتية بغاية حماية الفضاء السيبرني وذلك بمقتضى مقرر بناء على تقرير معلل من الوكالة.
الباب السابع – في الاستجابة للطوارئ السيبرنية
الفصل 18 – تتولى الوكالة في إطار الاستجابة للطوارئ السيبرنية القيام بالمهام التالية:
الفصل 19 – يتعين على الهياكل المذكورة بالفصل 6 من هذا المرسوم إحداث مراكز استجابة للطوارئ خاصة بها أو الانخراط في مراكز الاستجابة للطوارئ السيبرنية العمومية أو القطاعية أو الخاصة.
يتعين على مراكز الاستجابة للطوارئ السيبرنية التنسيق وجوبا مع نقطة الاتصال المشار إليها بالمطة الأخيرة من الفصل 18 من هذا المرسوم.
الفصل 20 – تتولى الهياكل المذكورة بالفصل 6 من هذا المرسوم فورا إبلاغ نقطة الاتصال الوطنية للاستجابة للطوارئ السيبرنية أو مركز الاستجابة للطوارئ السيبرنية بالحوادث والهجمات السيبرنية ويتعين عليها الامتثال للتدابير الاستعجالية المقررة من قبلها.
الباب الثامن – في الأحكام الخاصة بالبنى التحتية الرقمية الحيوية
الفصل 21 – يتم ضبط قائمة الهياكل التي تدير بنى تحتية رقمية حيوية بمقتضى أمر
الفصل 22 – يتعين على الهياكل التي تدير بنى تحتية رقمية حيوية اتخاذ إجراءات السلامة التالية:
الباب التاسع – في المخالفات والعقوبات
القسم الأول – في معاينة المخالفات
الفصل 23 – تتم معاينة مخالفة أحكام هذا المرسوم بناء على تقرير من الوكالة موجه للوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال بمقتضى محاضر يحررها اثنان من الأعوان الآتي ذكرهم:
تحال المحاضر إلى الوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال الذي يحيلها إلى وكيل الجمهورية المختص ترابيا للتتبع.
القسم الثاني – في العقوبات الإدارية
الفصل 24 – يمكن للوزير المكلف بتكنولوجيات الاتصال بناء على تقرير معلل من الوكالة الحط من تصنيف الهياكل المذكورة بالفصل 6 من هذا المرسوم والمصنفة بالمستويين الأول والثاني وذلك في الحالات التالية:
القسم الثالث – في العقوبات المالية
الفصل 25 – يعاقب بخطية من خمسين ألف دينار إلى مائة ألف دينار الهياكل المذكورة بالفصل 6 من هذا المرسوم والمصنفة بالمستوى الثالث وذلك في الحالات التالية:
الباب العاشر – أحكام ختامية
الفصل 26 – يتم ضبط قواعد إبرام وتنفيذ ومراقبة الصفقات والاستشارات المرتبطة بخصوصية مهام الوكالة بأمر.
الفصل 27 – تحل الوكالة المحدثة بالفصل 4 من هذا المرسوم محل الوكالة الوطنية للسلامة المعلوماتية المحدثة بالفصل 2 من القانون عدد 5 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 المتعلق بالسلامة المعلوماتية. وتحال إليها جميع ممتلكاتها وحقوقها والتزاماتها.
وفي صورة حل الوكالة ترجع ممتلكاتها إلى الدولة التي تتولى تنفيذ التزاماتها وتعهداتها طبقا للتشريع الجاري به العمل.
الفصل 28 ـ تلغى بداية من تاريخ دخول هذا المرسوم حيز النفاذ جميع الأحكام المخالفة له وخاصة منها أحكام القانون عدد 5 لسنة 2004 المؤرخ في 3 فيفري 2004 المتعلق بالسلامة المعلوماتية.
الفصل 29 – تعوض عبارة "الوكالة الوطنية للسلامة المعلوماتية" أينما وردت في النصوص التشريعية والترتيبية بعبارة "الوكالة الوطنية للسلامة السيبرنية".
الفصل 30 – تدخل أحكام هذا المرسوم حيّز النفاذ بعد ستة أشهر من تاريخ نشره بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية.
الفصل 31 – ينشر هذا المرسوم بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية.
تونس في 11 مارس 2023.
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