Le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale,
Vu le décret du 15 novembre 1956 (11 rabia II 1376), portant statut général du personnel ouvrier permanent et employé de l’Etat, des collectivités publiques locales et des établissements publics ;
Vu le décret du 24 décembre 1953 (17 rabia II 1373), relatif à la détermination des conditions de rémunération du personnel ouvrier de l’Etat des Municipalités et des Etablissements Publics,
Arrête :
Article premier – Champ d’application –
Les dispositions du présent arrêté sont applicables au personnel ouvrier permanent de l’Armée.
Elles forment le statut particulier de ce personnel, et complètent, en ce qui le concerne les dispositions du statut général du personnel ouvrier permanent et employé de l’Etat, des collectivités publiques locales et des établissements publics, fixé par le décret susvisé du 15 novembre 1956 (11 rabia II 1376).
Art. 2 – Composition et classification du personnel –
Le personnel régi par le présent statut comprend exclusivement les agents stagiaires et les agents commissionnés répondant aux définitions qu’en donnent les articles 4 et 5 du statut général.
Ces agents sont répartis en dix grandes catégories hiérarchisées comme suit :
CATEGORIES |
EMPLOI TYPE de la catégorie |
DEFINITION GENERALE |
I |
Manœuvre non spécialisé … |
Capable de participer à des travaux de force n’exigent aucune connaissance spéciale. |
II |
Manœuvre spécialisé… |
Choisi parmi les manœuvres, mais possède en plus des qualités d’intelligence et d’habileté manuelle permettant de l’utiliser à certains travaux sous la conduite d’un agent qualifié. |
III |
Demi-ouvrier… |
Apte à exécuter les travaux élémentaires de sa spécialité sous la conduite d’un ouvrier. |
IV |
Ouvrier… |
Apte à exécuter tous les travaux de sa spécialité, certains sans surveillance, les autres sous la conduite d’un ouvrier qualifié. |
V |
Ouvrier qualifié… |
Apte à exécuter tous les travaux de sa spécialité sans aucune surveillance. |
VI |
Ouvrier hautement qualifié… |
Apte à exécuter dans les meilleures conditions de rendement n’importe quel travail de sa spécialité. |
VII |
Ouvrier spécialiste… |
Ouvrier hautement qualifié dans une série de travaux qui concourent à assurer le fonctionnement rationnel d’engins ou d’installations déterminés. Apte à déceler les défectuosités des engins et des installations dont il assure le fonctionnement et à y remédier, à parfaire lorsqu’il en assure la synthèse, le travail des ouvriers des catégories précédentes. |
VIII |
Chef ouvrier ou contremaître adjoint… |
Possède des connaissances pratiques dans sa spécialité et une aptitude au commandement suffisante pour diriger une équipe d’ouvriers (spécialistes compris), seconder et remplacer éventuellement le contremaître. |
IX |
Contremaître… |
Capable de diriger un groupe de chefs, ouvriers, de seconder et de remplacer éventuellement le chef d’atelier. |
X |
Chef d’atelier… |
Possède des connaissances théoriques et pratiques relatives à une spécialité importante et une aptitude affirmée au commandement. |
Chaque agent doit être individuellement classé dans l’une de ces catégories.
Ce classement est opéré et notifié par l’employeur dans les conditions fixées par les dispositions du présent statut relatives au recrutement des stagiaires, au commissionnement et aux promotions. Il est déterminé par la nature de l’emploi auquel le travailleur intéressé est affecté, sous réserve de la vérification se ses aptitudes au dit emploi.
La Liste des emplois de chaque catégorie, les aptitudes particulières requises de leurs titulaires, les programmes des essais feront l’objet d’une décision du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Art. 3 – Embauchage des agents stagiaires –
Les agents stagiaires sont embauchés et nommés conformément aux dispositions de l’article 4 du statut général compétées par les suivantes :
a) Limite d’âge supérieure : Nul ne pourra être embauché à titre d’agent stagiaire s’il a dépassé l’âge de quarante cinq ans, cette limite pouvant, toutefois, être reculée d’une durée égale à celle des services militaires et des services de temporaire valables pour la retraite sans qu’elle puisse excéder cinquante ans.
b) Embauchage nomination : Les agents stagiaires sont embauchés par priorité parmi les résistants ou anciens militaires remplissant les conditions d’aptitude requises pour exercer l’emploi vacant. A défaut, le recrutement sera opéré, soit parmi les ouvriers engagés dans les conditions prévus à l’article 24 du statut général, et qui ont donné entière satisfaction dans l’accomplissement de leur tâche, soit parmi les élèves des écoles de formation professionnelle.
Les agents stagiaires sont nommés et affectés à l’un des emplois que comporte chacune des catégories énumérées à l’article 2 ci-dessus par décision du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Aucun ouvrier ne peut être nommé à titre d’agent stagiaire et affecté à l’un de ces emplois s’il n’a satisfait aux épreuves d’un essai destiné à constater qu’il possède les aptitudes minima requises pour la catégorie et l’emploi sollicité, cette constatation résultera :
– Pour tous les agents des catégories I à III d’un examen probatoire ou de l’accomplissement d’une période d’essai préalable de huit jours au minimum et de quinze jours au maximum ;
– Pour les ouvriers des catégories IV à VII d’un essai professionnel systématique ;
– Pour les ouvriers des catégories VIII à X, des notes obtenues et de l’appréciation concernant leur manière de servir.
Les avis de convocation pour l’essai adressés aux candidats par lettre recommandée avec accusé de réception quinze jours à l’avance, indiquent le lieu où doivent se dérouler les épreuves d’essai et leur durée : le déplacement que les candidats doivent effectuer pour se rendre au lieu de l’essai ne leur donne droit à aucune indemnité pour frais de transport ou autres, et le temps consacré à l’essai ne leur donne le droit de réclamer aucun salaire, sauf pour les candidats appartenant à la catégorie des agents visés à l’article 24 du statut général pour lesquels les épreuves de l’essai n’entraîneront aucune suppression ou diminution de salaire.
Les épreuves de l’essai sont subies devant la commission des essais qui choisit dans les programmes des essais, les travaux à exécuter, en fixe la durée et le cas échéant, les coefficients à attribuer aux notes les sanctionnant.
La commission des essais dont les membres sont désignés par décision du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale comprend :
– Le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale ou son représentant, Président ;
– Le Chef du Service intéressé ;
– Un Officier ;
– Un chef d’atelier.
S’il n’existe pas dans la place ou dans les places avoisinantes un chef d’atelier ou un contremaître, il peut être exceptionnellement remplacé, soit par un ouvrier faisant fonction de chef ouvrier, soit par un ouvrier spécialisé en la matière.
La mise en route des épreuves est faite en présence d’un des membres de la commission qui s’assure que le candidat a, à sa disposition, tous les moyens matériels nécessaires pour subir les épreuves de l’essai et en fait mention au procès-verbal de l’essai.
La surveillance de l’essai est assurée par deux membres de la commission.
Si le candidat manifeste le désir d’abandonner les épreuves en cours d’essai, l’un des surveillants en avise le Président qui entend le candidat ; mention sera faite au procès-verbal de l’essai, des motifs de l’abandon.
La commission détermine sur 20 la note de l’épreuve subie. Après application, le cas échéant, des coefficients, la commission arrête la note moyenne obtenue qui pourra être communiquée au candidat s’il en manifeste le désir.
Nul ne peut être déclaré admis dans l’emploi de la catégorie pour laquelle il a postulé s’il n’a obtenu une moyenne de 12 sur 20 Au cas où la note obtenue serait inférieure à 12 et supérieure à 11, la commission appréciera si le candidat peut être admis au dit emploi, ou au contraire, doit être admis dans un emploi de la spécialité ou d’une spécialité connexe appartenant à une catégorie inférieure.
L’examen oral, quand il est prévu, est subi en séance publique.
Art. 4 – Accomplissement du stage –
Le stage est accompli dans les conditions fixées par les paragraphes B et C de l’article 4 du statut général.
Art. 5 – Congédiement des agents stagiaires –
Indépendamment du congédiement par mesure disciplinaire ou pour faute grave, le congédiement d’un agent stagiaire est encore prononcé pour les motifs suivants :
1) Inaptitude physique de l’agent à l’emploi qu’il occupe.
Lorsque l’agent est jugé par l’employeur comme ne possédant plus les aptitudes physiques nécessaires à l’exercice de l’emploi occupé, il doit se soumettre à la visite d’un médecin du service de santé militaire.
L’agent a la faculté de contester les conclusions de ce médecin. Dans ce cas, l’agent intéressé peut demander qu’il soit procédé à une contre-visite par deux médecins, l’un choisi par lui, l’autre par le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale ; au cas de désaccord, un praticien désigné par le Conseil de l’ordre des médecins statue en dernier ressort. Le congédiement pour inaptitude physique ne peut intervenir que s’il n’existe pas d’emploi vacant susceptible d’être confié à l’agent malgré sa déficience.
2) Insuffisance professionnelle dans l’exercice de l’emploi occupé.
Lorsque l’agent est jugé par l’employeur comme ne possédant pas les aptitudes professionnelles nécessaires à l’exercice de l’emploi occupé, il devra lui être confié un emploi de la même spécialité ou d’une spécialité connexe dans une catégorie inférieure ou tout autre emploi mieux en rapport avec ses aptitudes professionnelles. Si l’intéressé se révèle incapable d’exercer tous les emplois qui lui ont été confiés en n’obtenant pas une note moyenne de stage supérieure à 10, à l’issue de la nouvelle année de stage à laquelle il a été astreint pour insuffisance professionnelle, son congédiement sera prononcé.
3) Compression de personnel.
Le congédiement pour compression de personnel ne peut être prononcé que compte tenu des notes moyennes de stage obtenues par les intéressés, les stagiaires les mieux notés et à égalité de notes, les stagiaires anciens résistants ou chargés de famille ne devant être touchés par la mesure qu’en dernier lieux.
Le congédiement d’un agent stagiaire est prononcé par le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Art. 6 – Agents commissionnés – Conditions de commissionnement –
Les conditions de commissionnement des agents stagiaires sont celles fixées par l’article 5 du statut général complétées par les dispositions suivantes :
Le stagiaire et commissionné dans la spécialité de la catégorie à laquelle il appartenait pendant l’accomplissement de son stage. Toutefois, en cas d’inaptitude physique à l’exercice de sa spécialité due au service, le stagiaire pourra être commissionné dans un emploi de spécialité connexe dans la même catégorie, sauf s’il se révèle inapte physiquement ou professionnellement à la dite spécialité auquel cas il sera commissionné dans un emploi vacant de sa spécialité, d’une spécialité connexe ou, d’une autre spécialité d’une catégorie inférieure sans avoir à accomplir un nouveau stage.
Pour l’appréciation des aptitudes professionnelles et des qualités morales du postulant au commissionnement, il sera tenu compte des notes obtenues en cours de stages. Les agents commissionnés sont nommés par le secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Art. 7 – Avancement des agents commissionnés –
Les conditions d’avancement des agents commissionnés sont celles fixées pour article 5, B du statut général complétées par les suivantes :
– L’avancement d’échelon a lieu à l’intérieur d’une catégorie, d’un échelon à échelon immédiatement supérieur. Il est attribué après deux ans d’ancienneté dans l’échelon inférieur.
– La composition de la commission d’avancement est fixée conformément aux dispositions des articles 21 et 22 du statut général. Toute promotion doit faire l’objet d’une notification écrite au travailleur intéressé.
Art. 8 – Mesures disciplinaires applicables aux agents commissionnés –
Les mesures disciplinaires applicables aux agents commissionnés sont celles fixées par l’article 6 du statut général complétées par les dispositions suivantes :
– La révocation est toujours prononcée d’office et sans intervention du conseil de discipline, outre les cas et dans les conditions prévues à l’article 6 (J) du statut général dans tous ceux prévus par l’article 102 et 106, du Code de justice militaire.
– La révocation est assortie de la déchéance de droit à pension lorsque les faits imputés à l’agent tombent sous le coup des dispositions des articles 102 et 106 du Code de justice militaire.
Toutes les sanctions disciplinaires doivent être motivées.
Art. 9 – Licenciement des agents commissionnés –
Tout licenciement doit faire l’objet d’un préavis de licenciement qui sera notifié à l’intéressé 2 mois avant la date prévue pour le licenciement. En cas de licenciement de l’agent pour inaptitude physique, dans les conditions prévues à l’article 8, paragraphe 1er du statut général, les dispositions de l’article 5 du présent statut seront applicables. Tout agent licencié pour l’une des causes prévues à l’article 8 du statut général a droit à une indemnité de licenciement payable en totalité le jour de son licenciement. Cette indemnité calculée sur la base du salaire de dernier mois précédant le licenciement sera égale au salaire d’un mois de travail augmenté du salaire d’un demi mois par semestre de services sans pouvoir excéder 6 mois de service. L’ancienneté à prendre en compte pour le calcul de l’indemnité s’entend de tous ses accessoires compris à l’exclusion des allocations familiales et des indemnités représentant la couverture d’un risque inhérent à l’exercice du travail.
Art. 10 – Rémunération du personnel ouvrier permanent de l’Armée –
Le personnel ouvrier permanent de l’Armée est soumis, en ce qui concerne la rémunération aux dispositions légales et réglementaires régissant la matière applicables au personnel ouvrier permanent de l’Etat, des collectivités publiques et des établissements publics.
Art. 11 – Organisation du travail –
L’organisation du travail dans chacun des services de l’Armée relève exclusivement de la compétence de Secrétaire d’Etat la Défense Nationale. Toutefois, ce dernier peut, s’il le juge utile, demander aux représentants ouvriers, de lui donner leur avis sur le projet d’organisation ou de réorganisation du travail qu’il compte mettre en application dans un ou plusieurs services.
Art. 12 – Durée du travail – Heures supplémentaires – Repos hebdomadaire :
La durée du travail effectif du personnel ouvrier de l’Armée est en principe, de 48 heures par semaine. La répartition des heures du travail devra être indiquée pour chaque journée et éventuellement pour chaque semaine dans un horaire.
Toute modification de la répartition des heures de travail doit donner lieu, avant la mise en service, à une rectification de l’horaire ainsi établi.
Cet horaire daté et signé, par le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale devra être affiché en caractères lisibles et apposé de façon apparente dans l’atelier ou, à défaut, dans le service auquel le personnel intéressé est attaché.
La durée du travail effectif prévue à l’alinéa 1er, paragraphe A du présent article peut être portée à un chiffre supérieur à 48 heures lorsque l’intérêt de la Défense Nationale l’exige, la prolongation de la durée hebdomadaire du travail devant, dans ce cas, faire l’objet :
1) d’une note du chef de service lorsqu’elle n’excède pas 2 heures supplémentaires par jour ;
2) d’une décision du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale lorsqu’elle excède 2 heures supplémentaires par jour ;
Toute heure de travail effectuée au-delà de la durée légale de travail hebdomadaire donne droit au paiement d’heures supplémentaires au tarif horaire majorées suivant les conditions prévues par le décret du 25 juillet 1946.
Les congés de compensations sont accordés au choix du chef du service, soit dans le courant de la semaine où les heures supplémentaires ont été effectuées, soit dans les semaines suivantes, soit en même temps que les congés annuels.
Le personnel ouvrier permanent de l’Armée a droit à un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives qui sera donné en principe le dimanche.
Les jours fériés tels qu’ils sont fixés par le décret N° 61-144 du 30 mars 1961 (12 chaoual 1380), relatif aux jours fériés dans les services publics seront chômés par le personnel ouvrier de l’Armée et leur seront payés.
Toutefois, lorsque l’intérêt de la Défense Nationale l’exige, le repos hebdomadaire peut être suspendu et le chômage du jour férié supprimé pour le personnel nécessaire à l’exécution des travaux commandés par cet intérêt. Dans ce cas chaque ouvrier pourra :
– soit jouir d’un repos compensateur, d’une durée égale au repos supprimé ou être autorisé à chômer un nombre de jours égal aux jours fériés pendant lesquels il a travaillé ;
– soit recevoir en compensation des heures supplémentaires effectuées une majoration suivant les conditions légales.
Art. 13 – Congés –
Les congés annuels sont accordés à la demande des intéressés par le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale, dans les conditions prévues par le statut général.
Au cas de congé de maladie, l’employeur peut faire procéder à une contrevisite qui doit avoir lieu dans les dix jours de la réception du certificat du médecin traitant.
En cas de désaccord entre le médecin traitant et le médecin visiteur, la désignation par le conseil de l’ordre d’un praticien arbitre sera demandée par le Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale, dans un délai de 10 jours, à compter de la réception du certificat du médecin visiteur.
Les honoraires du médecin visiteur et du médecin arbitre sont à la charge du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale. Le congé statuaire est en principe donné d’un seul tenant, il en est de même pour les journées de congés qui s’y ajoutent à la suite d’une compensation. Cependant, si les nécessités du service ne permettent pas d’accorder le congé total d’un seul tenant, il ne peut y avoir plus de deux coupures par congé.
Art. 14 – Changement de résidence –
Lorsque le changement de résidence est décidé dans l’intérêt du service, l’agent a droit au remboursement des frais de transport et de déménagement dans les conditions ci-après sauf si le transport et le déménagement lui sont assurés directement par l’employeur :
L’agent a droit au remboursement des frais de transport par voie ferrée et autocar dans la limite du tarif de la classe la moins élevée.
L’agent ne peut utiliser les voitures de louage que, à défaut de voiture publique ou de tout autre mode de transport plus économique et sur autorisation du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale. Le remboursement est dans ce cas effectué, sur présentation d’un état certifié des dépenses réelles et nécessaires que l’agent a dû effectuer en vu de rejoindre sa nouvelle résidence.
Les agents ont droit au remboursement des frais de déménagement de leur mobilier dans la limite de mille kilogrammes, ce maximum étant augmenté pour les agents chefs de familles d’un supplément fixe de deux cent cinquante kilogrammes par enfant et sans que le supplément global puisse lui-même excéder mille kilogrammes.
Par chef de famille il faut entendre les agents mariés, ou veuves avec enfants, divorcés avec enfants.
Art. 15 – Fourniture d’outillage –
Tous les outils nécessaires à l’exécution des travaux confiés aux agents sont fournis par le service :
Tout agent détenteur de matériel ou de vêtements de travail à lui remis par le service en vue de l’exécution de son travail est tenu de les rendre au complet.
Toute perte ou détérioration de matériel ou de vêtements imputable à la faute personnelle de l’agent, donne lieu à une imputation sur son salaire d’une somme égale à l’évaluation du préjudice qui en est résulté pour l’Etat. Les éléments à prendre en considération pour l’évaluation du préjudice sont les suivants :
1) En cas de détérioration du matériel :
a) détérioration laissant possibilité pour une remise en état : prix de la remise en état à la condition que ce prix n’excède pas la valeur vénale du matériel détérioré ;
b) détérioration conduisant à la mise hors service définitive du matériel, soit parce que le matériel ne peut plus être remis en état, soit parce que sa remise en état excède sa valeur vénale : valeur vénale du matériel au jour de la détérioration.
2) En cas de perte de matériel ou de vêtement :
Valeur vénale du matériel ou du vêtement au jour de la perte.
Toute détérioration ou perte de matériel ou de vêtement doit faire l’objet d’un rapport du chef de service. Aucune imputation ne peut être effectuée sur le salaire d’un agent pour détérioration ou perte si elle n’a fait l’objet d’une décision de mise à charge du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Les conditions dans lesquelles la remise totale ou partielle de l’imputation pourra être accordée à l’agent qui a fait l’objet d’une décision de mise à charge seront précisées ultérieurement par voie d’instruction. Aucune remise gracieuse ne peut être accordée, si elle n’a fait l’objet d’une décision du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale.
Art. 16 – Organisation de l’apprentissage –
L’apprentissage dans les différents services de l’Armée est organisé conformément à la législation en vigueur régissant la matière.
Art. 17 – Exercice du droit syndical – Représentation du personnel :
1) Exercice du droit syndical :
L’exercice du droit syndical tel qu’il est organisé par les dispositions des articles 18, 19 et 20 du décret susvisé du 15 novembre 1956 (11 rabia II 1376), ne doit pas avoir pour conséquence des actes contraires aux lois, décrets ou règlements et plus particulièrement ne doit pas avoir pour effet de nuire aux secrets de la Défense Nationale.
2) Représentants du personnel.
Pour l’application des dispositions de l’article 21 du statut général, la répartition du personnel en unités été sera fixé comme suit :
– Ouvriers (catégories I à VII) ;
– Agents de maîtrise (VIII à X) ;
Art. 18 – Pour l’application des dispositions de l’article 22 du statut général le personnel ouvrier permanent du Secrétaire d’Etat à la Défense Nationale est groupé à l’intérieur de chaque service en une seule unité.
Art. 19 – Les agents recrutés dans la limite des effectifs de la loi des cadres antérieurement à l’entrée en vigueur du présent statut, pourront être commissionnés dans l’emploi et à l’échelon de la catégorie qu’ils occupent à cette date, soit sur proposition du chef de service, soit après un test de confirmation.
Art. 20 – Les services effectifs accomplis dans l’Armée française pour les agents visés à l’article 19 ci-dessus et les services effectifs accomplis dans l’Armée Tunisienne en qualité de temporaire seront pris en compte dans la constitution des droits à pension des dits agents sous réserve du versement rétroactif lors de leur commissionnement, de la retenue légale calculée sur le salaire attaché à l’échelon de la catégorie dans laquelle ils sont commissionnés ou le cas échéant du versement du montant des retenues qui leur auraient été éventuellement remboursées.
Les dits agents sont soumis en ce qui concerne les conditions de validation des services accomplis antérieurement à leur commissionnement dans l’Armée aux dispositions de l’article 11 de la loi n° 59-18 du 5 février 1959 (26 rejeb 1378).
Tunis, le 2 avril 1963.
إن كاتب الدولة للدفاع الوطني،
بعد إطلاعه على الأمر المؤرخ في 11 ربيع الثاني 1376 (15 نوفمبر 1956) المتعلق بضبط القانون الأساسي العام للعملة القارين والمستخدمين بالدولة والهيئات العمومية المحلية والمؤسسات العمومية،
وعلى الأمر المؤرخ في 17 ربيع الثاني 1373 (24 ديسمبر 1953) المتعلق بضبط شروط خلاص أجور العملة التابعين للدولة والبلديات والمؤسسات العمومية،
قرر ما يأتي:
الفصل 1 - نطــاق العمــل بأحكــام هذا القــرار -
تنطبق أحكام هذا القرار على العملة القارين بالجيش، وتؤلف تلك الأحكام القانون الأساسي الخاص بهؤولاء العملة وتتمم فيما يخصهم أحكام القانون الأساسي العام للعملة القارين والمستخدمين بالدولة والهيئات العمومية المحلية والمؤسسات العمومية حسبما وقع ضبطه بالأمر المشار إليه أعله المؤرخ في 11 ربيع الثاني 1376 (15 نوفمبر 1956).
الفصل 2 - تصنيـــف وترتيـــب العملة -
يتألف الأعوان الخاضعون لأحكام القانون الأساسي هذا من الأعوان المتربصين والأعوان الرسميين لا غير ممن ينطبق عليهم التعريف المبين بالفصلين 4 و5 من القانون الأساسي العام.
ويوزع هؤولاء الأعوان بين عشرة أصناف مرتبة تدريجيا كما يلي:
الصنــــف | العمل النمــوذجي للصنــف | بيــــان عـــام |
1 | عامل يدوي بدون اختصاص | قادر على القيام بأعمال تستدعي القوة ولا تطلب معلومات خاصة. |
2 | عامل يدوي مختص | وقع اختياره من بين العملة اليدويين يمتاز عليهم بالذكاء وحذق اليد ويمكن استعماله في بعض الأشغال تحت رقابة عون اختصاصي. |
3 | نصف عامل | قادر على القيام بالأشغال البسيطة من نوع اختصاصه تحت رقابة عامل. |
4 | عامل | قادر على القيام بجميع الأشغال من نوع اختصاصه البعض منها بدون رقابة والبعض الأخر تحت رقابة عامل ذي خبرة. |
5 | عامل ذو خبرة | قادر على القيام بجميع الأشغال من نوع اختصاصه بدون رقابة. |
6 | عامل ذو خبرة ممتازة | قادر على القيام بجميع الأشغال من نوع اختصاصه مع وفرة الإنتاج. |
7 | عامل اختصاصي | عامل ذو خبرة ممتازة في أصناف من الأشغال ترمي جميعها إلى تسيير جملة آلات وأجهزة معينة تسييرا محكما وقادر على أن يتنبه إلى أي سقوط يظهر بالآلات والأجهزة المكلف بتشغيلها ويدارك الأمر وعلى استكمال إنتاج العملة السابقين الذكر عند إجراء الرقابة على أشغالهم. |
8 | عامل أول أو رايس جماعة مساعد | له معلومات تطبيقية في نوع اختصاصه وقدرة على القيادة كافية لتسيير أشغال جماعة من العملة (منهم العملة الاختصاصيون) وعلى مساعدة رايس جماعة أو أن ينوبه عند الاقتضاء. |
9 | رايس | قادر على تسيير جماعة من العملة الأوليين ومساعدة رئيس المصنع ونيابته عند الاقتضاء. |
10 | رئيس مصنع | له معلومات نظرية وتطبيقية في اختصاص له أهمية وقدرة على القيادة. |
يجب أن يرتب كل عون من الأعوان في إحدى الأصناف المبينة فوق هذا.
يتولى مستأجر العملة أجراء ترتيبهم وإعلامهم به حسب الشروط التي ضبطتها أحكام هذا القانون الأساسي المتعلقة بضبط شروط انتداب المتربصين وشروط الترسيم والترقيات ويقع الترتيب باعتبار نوع الشغل المكلف به العامل على شرط التحقق من مقدرته على القيام بالعمل المذكور.
يبين إذن من كاتب الدولة للدفاع الوطني أنواع الخطط الموجودة بكل صنف من الأصناف ونوع الاستعدادات الخاصة المطلوبة من أصحاب الخطط وكذلك برامج الأشغال الاختبارية.
الفصل 3 - انتـــداب الأعـــوان المتربصيـــن -
يتم انتداب الأعوان المتربصين وكذلك تسميتهم حسب مقتضيات أحكام الفصل الرابع من القانون الأساسي العام المتممة بالأحكام الآتية بيانها:
أ- الحد العمري الأدنى: لا يمكن انتداب عامل بعنوان عون متربص إذا تجاوز عمره خمسة وأربعين عاما على أنه يمكن التمديد في هذا الحد لمدة تساوي مدة الخدمات العسكرية ومدة العمل بعنوان عون وقتي القابلة أن تعتبر للتقاعد وبدون أو يفوق الحد العمري المحسوب هكذا سن الخمسين عاما.
ب- شروط الانتداب والتسمية: يقع انتداب الأعوان المتربصين بالأولوية من بين المقاومين أو قدماء الجنود المتوفرة فيهم شروط الأهلية المفروضة ليشغلوا الخطط الشاغرة وإن تعذر ذلك يقع الانتداب إما من بين العملة الذين وقع استخدامهم حسب الشروط المنصوص عليها بالفصل 24 من القانون الأساسي العام ممن قاموا بعملهم باستحسان وإما من بين التلامذة المحرزين على شهادة من مدارس التكوين الصناعي.
تقع تسمية الأعوان المتربصين وكذلك إلحاقهم بإحدى الخطط الموجودة بكل صنف من الأصناف المبينة بالفصل الثاني بمقتضى إذن صادر عن كاتب الدولة للدفاع الوطني.
لا يمكن تسمية أي عامل بعنوان عون متربص وإلحاقه بإحدى الخطط إن لم ينجح في مواد اختبار الغرض منه التحقق من تحصيله على أدنى المؤهلات المفروضة للعمل بالصنف والخطة المطلوبة ويثبت ذلك:
- بالنسبة لجميع الأعوان من الصنف الأول إلى الثالث بإجراء اختبار في الأهلية أو القيام بأشغال اختبارية تدوم مدتها ثمانية أيام على الأقل وخمسة عشرة يوما على الأكثر.
- وبالنسبة للعملة من الصنف الرابع إلى السابع بإجراء اختبار صناعي مدقق.
- وبالنسبة إلى العملة من الصنف الثامن إلى العاشر باعتبار الأعداد التقديرية والملاحظات التي تحصلوا عليها من حيث قيامهم بالعمل.
تبين الاستدعاءات الموجهة للمترشح للقيام بالأشغال الاختبارية المكان المعين لذلك والمدة المقررة، وتوجه الاستدعاءات في ظروف مضمونة الوصول مع الإعلام بالبلوغ قبل خمسة عشرة يوما من موعد القيام بالأشغال الاختبارية ولا يخول التنقل إلى المكان المعين للقيام بالأشغال الاختبارية حقا للمترشح في المطالبة بمنحة التنقل أو غيرها كما لا تكسبهم المدة التي يقضونها للقيام بتلك الأشغال حقا في المطالبة بأجر عن عملهم ما عدا بالنسبة للمترشحين التابعين لصنف الأعوان المنصوص عليهم بالفصل 24 من القانون الأساسي العام فالمدة التي يقضونها في الأشغال الاختبارية لا تحرمهم من أجرهم ولا تتسبب في التنقيص منه.
تجرى الأشغال الاختبارية أمام لجنة الاختبارات وهي تختار من بين مواد برنامج الاختبار نوع الأشغال المطلوب القيام بها وتحدد مدتها وعند الاقتضاء تحدد الرقم القياسي المعين ليضرب بالأعداد التقديرية الممنوحة.
تتركب لجنة الاختبارات التي يقع تعيين أعضائها بإذن من كاتب الدولة للدفاع الوطني من:
- كاتب الدولة للدفاع الوطني أو نائب عنه رئيسا.
- رئيس المصلحة التي يهمها الأمر.
- ضــابط.
- رئيــس مصنع.
وفي صورة ما إذا لم يوجد في البقعة أو في البقاع المجاورة رئيس مصنع أو رايس فإنه يمكن تعويضهما بصفة استثنائية إما بعامل أول أو بعامل اختصاصي في الموضوع.
تبتدي الأشغال الاختبارية بمحضر عضو من أعضاء اللجنة فيتحقق أن المترشح له تحت ظهر اليد جميع المعدات اللازمة للقيام بالأشغال الاختبارية وينص على ذلك في محضر الجلسة المحرر في الموضوع.
يتولى رقابة الأشغال الاختبارية عضوان من أعضاء اللجنة وإذا ما يظهر المترشح رغبته في التخلي عن مواصلة الاختبار أثناء المدة المعينة له يعلم أحد المراقبين بذلك رئيس اللجنة الذي يستمع لتصريحات المترشح وينص على سبب التخلي بمحضر الجلسة.
تمنح اللجنة أعدادا تقديرية على نسبة عدد عشرين لكل مادة عند الاقتضاء تستخرج اللجنة المعدل في الأعداد التقديرية المحصلة ويمكن إطلاع المترشح على المعدل الذي تحصل عليه إن رغب في ذلك.
لا يمكن التصريح بقبول المترشح في الخطة التي ترشح إليها إن لم يحرز على معدل يساوي 12 فوق عشرين وإذا كان المعدل دون عدد 12 فوق عدد 11 تنظر اللجنة في إمكانية قبوله في خطة أخرى من نفس الاختصاص أو في خطة من اختصاص متجانس من صنف أدنى.
يقع إجراء الاختبار الشفاهي إذا كان ببرنامج الاختبار في جلسة عامة.
الفصل 4 - قضـــاء التربــص -
يقع القيام بالتربص حسب الشروط المضبوطة بالفقرتين - ب و ج - من الفصل الرابع من القانون الأساسي العام.
الفصل 5 - طــرد الأعـــوان المتربصيـــن -
بقطع النظر عن الطرد المستوجب من أجل عقاب تأديبي أو لارتكاب خطئ فادح يقع طرد العون المتربص أيضا للأسباب التالية:
1) عدم مقدرة العون البدنية ليشغل الخطة المعين لها:
إذا تبين للمستأجر أن العون فقد الاستعدادات اللازمة للعمل بالخطة المعينة له فالعون مجبور أن يعرض نفسه على فحص يجريه طبيب تابع لمصلحة الصحة العسكرية ويمكن للعون أن يعارض في نتيجة فحص الطبيب وفي هاته الصورة يجوز له أن يطلب إجراء فحص ثاني أمام طبيبين الأول يختاره هو والثاني يعينه كاتب الدولة للدفاع الوطني وفي صورة الخلاف بين الطبيبين يحكم في الخلاف نهائيا طبيب يعينه مجلس هيئة الأطباء.
ولا يمكن أن يقع الطرد لعدم القدرة البدنية إلا في صورة ما إذا لم توجد خطة شاغرة يمكن إسنادها إلى العون رغم عجزه.
2) النقص في المقدرة الصناعية للقيام بالخطة المعين لها:
إذا ما تبين للمستأجر أنه لم تتوفر في العون الاستعدادات الصناعية اللازمة للقيام بالخطة المعين لها يجب أن تسند إلى العامل خطة أخرى من نوع اختصاص خطته الأولى في صنف أدنى منها درجة أو تسند إليه أي خطة أخرى تتماشى مع استعداداته الصناعية وإذا ما عجز العون على القيام بجميع الخطط المعين لها وذلك لعدم تحصيله على المعدل للعدد التقديري للتربص يفوق عدد 10 بعد قضاء العام الثاني من التربص المفروض عليه لنقصه في المقدرة الصناعية يتحتم عندئذ طرد ذلك العون.
3) التنقيص من عدد الأعوان:
لا يمكن أن يقع الطرد لسبب التنقيص إلا باعتبار معدل الأعداد التقديرية للتربص التي تحصل عليها من يهمهم الأمر. ولا يقع طرد الأعوان الذين تحصلوا على أعلى الأعداد وهم متساوين فيها ولا المتربصين المقاومين أو أرباب عيال إلا في آخر الأمر.
يقع طرد الأعوان المتربصين من طرف كاتب الدولة للدفاع الوطني.
الفصل 6 - الأعــوان الرسميـــون - شـــروط الترسيـــم -
شروط الترسيم بالنسبة للأعوان المتربصين هي نفس الشروط المبينة بالفصل الخامس من القانون الأساسي العام متممة بالأحكام الآتية:
يرسم العون المتربص في اختصاص الصنف الذي كان ملحقا به مدة قضائه التربص غير أنه في صورة حصول عجز بدني متسبب عن الخدمة يمنعه من القيام بالعمل المختص به يمكن ترسيم العون في اختصاص متجانس من نفس الصنف ما عدا في صورة ما أظهر العون عجزا بدنيا أو صناعيا عن القيام بعمل الاختصاص المذكور.
وفي هاته الصورة يرسم العون في خطة شاغرة من نوع اختصاصه أو من اختصاص متجانس أو في اختصاص آخر من صنف أدنى بدون أن يجبر على قضاء تربص جديد.
ويجب لتقدير الاستعدادات الصناعية للعامل المترشح للترسيم ولتقدير قيمته الأخلاقية اعتبار الأعداد التقديرية المحصلة أثناء مدة التربص.
تقع تسمية الأعوان الرسميين من طرف كاتب الدولة للدفاع الوطني.
الفصل 7 - ترقيــة الأعــوان الرسمييـــن -
شروط الترقية بالنسبة للأعوان الرسميين هي نفس الشروط المنصوص عليها بالفصل 5 الفقرة - ب - من القانون الأساسي العام متممة بالأحكام التالية:
تحصل الترقية بالدرجة داخل صنف واحد بالارتقاء من درجة إلى الدرجة التي تليها حالا في الارتفاع وتمنح الترقية بعد قضاء عامين في الدرجة الادنى رتبة.
تتركب لجنة الترقيات حسبما جاء بالفصلين 21 - 22 - من القانون الأساسي العام.
كل ترقية يجب أن يصدر فيها إعلام كتابي يوجه إلى العامل المعني بالأمر.
الفصل 8 - العقوبـــات التأديــبية التي تنطبق على الأعـــوان الرسمييـــن -
العقوبات التأديبية التي تنطبق على الأعوان الرسميين هي نفس العقوبات المنصوص عليها بالفصل 6 من القانون الأساسي العام متممة بالأحكام الآتية:
يصدر العقاب بالعزل وجوبيا وبدون تداخل المجلس التأديبي زيادة على الصور والشروط المنصوص عليها بالفصل السادس فقرة "ر" من القانون الأساسي العام في جل الصور المنصوص عليها بالفصلين 102 - 106 - من قانون المرافعات والعقوبات العسكرية.
يشمل العقاب بالعزل الحرمان من حق الجراية إذا كانت التهمة الموجهة على العون تستوجب العقوبات المنصوص عليها بالفصلين 102 - 106 - من قانون المرافعات والعقوبات العسكرية.
يجب أن تكون جميع العقوبات التأديبية معللة في موضوعها.
الفصل 9 - طـــرد الأعـــوان الرسمييـــن -
عند الطرد يجب توجيه الإعلام بالطرد لمن يهمه الأمر شهرين قبل موعد الطرد، وفي صورة طرد العون لسبب عجز بدني حسب الشروط المنصوص عليها بالفصل الثامن الفقرة أولى منه من القانون الأساسي العام يقع تطبيق أحكام الفصل الخامس من القانون الأساسي هذا.
يستحق كل عون وقع طرده لسبب من الأسباب المبينة بالفصل الثامن من القانون الأساسي العام منحة للطرد تدفع بكاملها يوم طرده.
يقع حساب هذه المنحة على قاعدة الأجر المدفوع آخر الشهر الذي سبق الطرد وتساوي المنحة أجر شهر في العمل بما فيه أجر نصف شهر لكل ستة أشهر في الأقدمية في العمل بدون أن تتجاوز الزيادة ستة أشهر عمل والأقدمية الواقع اعتبارها لحساب منحة الطرد هي نفس الأقدمية التي تمنح الحق في المنح القانونية للأقدمية الراجعة للعون المعني بالأمر التابعة له باستثناء المنح العائلية والمنح المعطاة في مقابل أخطار ناشئة بطبيعة الحال من مباشرة العمل.
الفصل 10 - خلاص الأجــر للعملـــة القاريــن بالجيش -
يخضع العملة القارون بالجيش فيما يخص خلاص أجرهم إلى الأحكام القانونية والترتيبية الجاري بها العمل المنطبق على الأعوان العملة القاريين بالدولة والهيئات والمؤسسات العمومية.
الفصل 11 - نظـــام العمل -
تنظم العمل داخل كل مصلحة من مصالح الجيش بالنظر خاصة إلى كاتب الدولة للدفاع الوطني دون غيره، إلا أنه يمكن لهذا الأخير إن رأى فائدة في ذلك أن يطلب من نواب العملة إبداء الرأي فيما يخص تنظيم أو تحوير العمل الذي ينوى إدخاله في مصلحة أو في عدة مصالح.
الفصل 12 - أوقــات العمـل - الســاعــات الزائــدة - الراحــة الأسبــوعية -
أ- أوقـــات العمــل
أوقات العمل الحقيقي بالنسبة للأعوان العملة بالجيش مبدئيا إلى 48 ساعة في الأسبوع.
يجب آن يبين توزيع أوقات العمل لكل يوم وعند الاقتضاء لكل أسبوع في جدول الأوقات.
في صورة إدخال تغيير في توزيع أوقات العمل يجب إجراء العمل به تنقيح جدول الأوقات المعمول به.
يجب إعلان جدول الأوقات مؤرخ وممضي من كاتب الدولة للدفاع الوطني ومحرر بأحرف سهلة القراءة وتعليقه في مكان بارز داخل الصنع وإذا تعذر ذلك تعليقه داخل المصلحة الراجع إليها العملة بالنظر.
ب- الســاعــات الزائـــدة: يمكن ترفيع أوقات العمل الحقيقي المنصوص عليها بالفقرة الأولى جزء "أ" من هذا الفصل إلى حد أكثر من 48 ساعة إذا ما دعت مصلحة الدفاع الوطني إلى ذلك وفي هذه الصورة يجب لتمديد أوقات العمل الأسبوعي أن يصدر في شأنها:
1) مذكرة من رئيس المصلحة إن لم يتجاوز التمديد ساعتين زائدتين في اليوم.
2) إذن من كاتب الدولة للدفاع الوطني إذا تجاوز التمديد ساعتين زائدتين في اليوم.
كل ساعة في العمل مقضية فوق المدة القانونية المقررة للعمل الأسبوعي تمنح الحق في الخلاص على قاعدة الساعات الزائدة بحساب تعريفة الساعة مزاد فيها حسب الشروط المنصوص عليها بالأمر المؤرخ في (25 جويلية 1946).
تمنح الراحات التعويضية باختيار رئيس المصلحة إما في غضون الأسبوع الذي وقع فيه القيام بالساعات الزائدة أو في الأسابيع الموالية أو مع الراحات السنوية.
ج- الــراحة الأسبوعيــة والأعيــاد الرسميــة:
يستحق الأعوان العملة القارون بالجيش راحة أسبوعية مدتها 24 ساعة متوالية تعطى لهم مبدئيا يوم الأحد.
تكون أيام الأعياد حسبما وقع ضبطها بالأمر عدد 144 لسنة 1961 المؤرخ في 12 شوال 1382 (30 مارس 1961) المتعلق بضبط أيام الأعياد بالمصالح العمومية أيام عطلة بالنسبة للأعوان العملة بالجيش ويخلصون في أجرها.
على أنه إذا ما دعت مصلحة الدفاع الوطني فإنه يقع توقيف التمتع بالراحة الأسبوعية وكذلك إبطال العطلة يوم العيد بالنسبة للأعوان اللازمين لانجاز الأشغال التي تفرضها مصلحة الدفاع الوطني وفي هذه الصورة يمكن لكل عامل/
- إما أن ينتفع بجراية تعويضية مدتها تساوي الراحة التي وقع إبطالها أو أن يرخص له أن يعطل عن العمل عددا من الأيام يساوي عدد أيام الأعياد التي هي للعمل أثنائها.
- أو أن يتحصل عوضا عن الساعات الزائدة المقضية على زيادة في الأجر حسب الشروط القانونية.
الفصل 13 - العطـــل -
تمنح العطل السنوية بإذن من كاتب الدولة للدفاع الوطني وبطلب ممن يهمهم الأمر حسب الشروط المنصوص عليها بالقانون الأساسي العام.
وفي صورة رخص المرض يمكن للمستأجر أن يأذن في إجراء فحص ثاني يجب أن يقع في ظرف العشرة أيام من بلوغ الشهادة المحررة من الطبيب المباشر وفي صورة التضارب بين رأي الطبيب المباشر ورأي الطبيب الذي أجرى الفحص الثاني يطلب كاتب الدولة للدفاع الوطني من مجلس هيئة الأطباء تعيين طبيب حكم في ظرف العشرة أيام من بلوغ الشهادة المحررة من الطبيب الذي أجرى الفحص الثاني.
تتكفل كتابة الدولة للدفاع الوطني بدفع أجر الطبيب الحكم.
تعطى الراحة القانونية رمة واحدة والأمر بالمثل بالنسبة لأيام العطل المزادة إليها بعنوان التعويض.
على أنه إذا لم تسمح ضرورة المصلحة إعطاء كامل الرخصة رمة واحدة فإنه لا يمكن تجزئتها أكثر من جزئين بالنسبة للرخصة الواحدة.
الفصل 14 - تبديــل المقــر -
إذا ما تقرر تبديل المقر لضرورة المصلحة يستحق العون أن يخلص في مصاريف التنقل ومصاريف نقل الأثاث حسب الشروط الآتية بيانها ما عدا في صورة ما إذا مكنه المستأجر من وسائل التنقل ونقل الأثاث.
أ- مصاريف تنقل العامل وعند الاقتضاء مصاريف التنقل لزوجته وأولاده - وسائل التنقل الممكن استعمالها هي السكك الحديدية والحافلات وسيارات الأجرة.
1) - السفر في الرتل والحافلات:
يستحق العون أن يسترجع مصاريف التنقل في الرتل أو الحافلات في حدود تعريفة أدنى رتبة.
2) السفر في سيارات الأجرة:
لا يمكن للعون أن يستعمل سيارات الأجرة إلا عند فقدان عربات عمومية أو وسيلة تنقل ارخص ثمن وبمقتضى رخصة من كاتب الدولة للدفاع الوطني وفي هذه الصورة يقع ترجيع المصاريف بعد إدلاء قائمة مشهود بصحتها في المصاريف الحقيقية والضرورية التي اضطر العون أن يسبقها للالتحاق بمقره الجديد.
ب- مصــاريف نقل الأثــاث - يستحق العون أن يخلص في المصاريف التي سبقها لنقل أثاثه في حدود الألف كيلوغرام يضاف إلى هذا الحد الأقصى بالنسبة للأعوان أصحاب عيال زيادة قارة قدرها مائتان وخمسون كيلوغراما للولد الواحد على أن لا تفوت الزيادة الإجمالية الألف كيلوغرام.
ويفهم من أصحاب عيال الأعوان المتزوجون أو من فقدوا أزواجهم ولهم أولاد أو مفارقون لأزواجهم ولهم أولاد.
الفصل 15 - التجهيــز بالأدوات -
تعطى جميع الأدوات اللازمة من المصلحة لتمكين العون من انجاز الأشغال المكلف بها.
يتعين على كل عون تحصل من المصلحة على أدوات أو على بدلات عمل لانجاز عمله أن يرجعها كاملة .
كل ضياع أو فساد في الأدوات أو قطع الملبوس يسبب خطأ العون يترتب عنه خصم مبلغ من المال من أجرة العون يساوي الضرر الحاصل للدولة.
وتكون العناصر الواجب اعتبارها لتقدير الضرر هي الآتية:
1- في صورة تعطيب الأدوات:
أ- تعطيب قابل للإصلاح: قيمة الإصلاح على شرط أن لا يشط الثمن الحقيقي للأدوات المعطبة.
ب- تعطيب يجعل الأدوات غير صالحة بتاتا إما لكونها صارت غير قابلة للإصلاح أو لأن مصاريف الإصلاح تشط ثمنها الحقيقي : القيمة الحقيقية يوم التعطيب.
2- في صورة ضياع أدوات أو قطع ملبوس.
القيمة الحقيقية للأدوات أو قطع الملبوس يوم ضياعها ويتعين عند حدوث تعطيب أو ضياع أدوات أو قطع ملبوس تحرير تقرير فيه من رئيس المصلحة.
لا يمكن توظيف مبلغ على أجر العون من اجل التعطيب أو الضياع أن لم يأت في ذلك إذن في التوظيف يصدر عن كاتب الدولة للدفاع الوطني.
ستضبط فيما بعد في قالب تعليمات الشروط التي بمقتضاها يمكن طرح التوظيف لفائدة العون الصادر في شأنه إذن في التوظيف طرحا كليا أو جزئيا.
لا يمكن منح طرح التوظيف إن لم يصدر فيه إذن صادر عن كاتب الدولة للدفاع الوطني.
الفصل 16 - نظــام تعليــم الصنعة -
تعليم الصنعة في مختلف المصالح منظم حسب القوانين الجاري بها العمل في الموضوع.
الفصل 17 - مبــاشرة الحق النقــابي - النيــابة في العملة -
1- مبــاشرة الحق النقــابي.
لا يمكن أن يترتب عن مباشرة الحق النقابي حسب ما وقع ضبطه بأحكام الفصول 18 و19 و20 من الأمر المشار إليه أعلاه المؤرخ في 11 ربيع الثاني 1376 (15 نوفمبر 1956) القيام بأعمال تخالف القوانين والأوامر والتراتيب وبالأخص أن يترتب منه ما من شأنه أن يضر بأسرار الدفاع الوطني.
2- نــواب العملة.
لغاية تطبيق أحكام الفصل 21 من القانون الأساسي العام عين كما ياي توزيع الأعوان فرقا:
- عملة "من الصنف الأول إلى السابع".
- أعوان الرقابة والتسيير " من الصنف الثامن إلى العاشر".
الفصل 18 - لغاية تطبيق الفصل 22 من القانون الأساسي العام يقع ضم الأعوان العملة القارين بالجيش التابعين لكتابة الدولة للدفاع الوطني ضمن فرقة واحدة داخل كل مصلحة من المصالح.
الفصل 19 - الأعوان المنتدبون في حدود عدد العملة المعين بقانون الإطارات قبل إجراء العمل بالقانون الأساسي هذا يمكن ترسيمهم في الخطة وفي الدرجة من الصنف الذين يشغلونه في التاريخ المذكور إما بطلب من رئيس المصلحة أو بعد اختبار كفاءتهم.
الفصل 20 - الخدمات الفعلية السابق القيام بها في الجيش الفرنسي من الأعوان المنصوص عليهم بالفصل 19 أعلاه والخدمات الفعلية السابق القيام بها في الجيش التونسي من الأعوان بصفتهم وقتيين تدخل في الحساب لتكوين حقوقهم في جراية المعاش على شرط أن يدفعوا المبالغ السابقة المستوجبة عند ترسيمهم بعنوان الجزء القانوني يقع حسابها على قاعدة الأجر المعين لدرجة الصنف المرسمين به أو عند الاقتضاء على شرط أن يدفعوا مبالغ الجزء التي سبق ترجيعها لهم.
ويخضع هؤولاء الأعوان فيما يخص الشروط التي بمقتضاها يمكن اعتبار الخدمات التي سبق أن قاموا بها قبل ترسيمهم بالجيش إلى مقتضيات أحكام الفصل الحادي عشر من القانون عدد 18 لسنة 1959 المؤرخ في 26 رجب 1378 (5 فيفري 1959).
تونس، في 8 ذي القعدة 1382 (2 أفريل 1963).
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