TITRE PREMIER – DISPOSITIONS GENERALES
Chapitre Premier – Des Charges et des Ressources de l’Etat
Article premier – La loi de finances prévoit et autorise, pour chaque année, l’ensemble des charges et des ressources de l’Etat dans le cadre des objectifs des plans de développement et compte tenu de l’équilibre économique et financier défini par le budget de l’Etat économique.
Art. 2 – L’année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la même année.
Art. 3 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les dépenses de l’Etat comprennent :
Les dépenses de l’Etat sont regroupées au sein de douze parties (12).
Art. 4 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les dépenses du titre I sont réparties entre les parties suivantes :
Ces dépenses sont regroupées dans deux sections :
La section une (1) concerne les dépenses de gestion et comprend la première partie, la 2ème partie, la 3ème partie et la 4ème partie.
La section deux (2) concerne les dépenses de la 5ème partie relative aux intérêts de la dette publique.
Art. 5 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les dépenses du titre II sont réparties entre les parties suivantes :
Ces dépenses sont regroupées dans deux sections :
La section trois (3) concerne les dépenses de développement et comprend la 6ème partie, la 7ème partie, la 8ème partie et la 9ème partie.
La section (4) concerne les dépenses de la 10ème partie relatives au remboursement du principal de la dette publique.
Les dépenses de développement sont destinées à l’exécution des programmes prévus par les plans de développement économique et social.
Art. 6 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les ressources du budget de l’Etat comprennent :
Les ressources de l’Etat sont regroupées au sein de onze catégories (11). Chaque catégorie est ventilée en articles selon la nature de l’impôt, du revenu ou du produit.
Art. 7 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les ressources du titre I sont réparties entre les catégories suivantes :
Ces ressources sont regroupées dans deux sections :
La section une (1) concerne les recettes fiscales ordinaires et comprend les recettes de la première catégorie et de la deuxième catégorie.
La section deux (2) concerne les recettes non fiscales ordinaires et comprend les recettes de la troisième catégorie et de la quatrième catégorie.
Art. 8 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les ressources du titre II sont réparties entre les catégories suivantes :
Ces ressources sont regroupées dans deux sections :
La section trois (3) concerne les recettes exceptionnelles et comprend la cinquième catégorie et la sixième catégorie.
La section quatre (4) concerne les ressources d’emprunt et comprend la septième catégorie, la huitième catégorie et la neuvième catégorie.
Art. 9 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les ressources et les dépenses des fonds du trésor tels que définis dans l’article 19 de la présente loi sont inscrites au niveau de la section cinq (5) du budget de l’Etat.
Les ressources fiscales affectées aux fonds du trésor sont inscrites au niveau de la 10ème catégorie, quant aux ressources non fiscales, elles sont inscrites au niveau de la 11ème catégorie du budget de l’Etat.
Les dépenses des fonds spéciaux du trésor sont enregistrées au niveau de la 11ème partie du budget de l’Etat. Quant aux dépenses des fonds de concours, elles sont enregistrées au niveau de la 12ème partie du budget de l’Etat.
Art. 10 (nouveau) – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Le trésor public exécute les opérations relatives à l’exécution de la loi de finances et les opérations de trésorerie telle que mentionnées au code de la comptabilité publique
Art. 11 (nouveau) – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – La loi de finances ouvre les crédits par partie et par chapitre pour les dépenses de gestion, les dépenses de développement et les dépenses des fonds spéciaux du trésor. Le chapitre budgétaire regroupe l’ensemble des crédits mis à la disposition de chaque chef d’administration.
La loi de finances peut autoriser l’affectation des crédits selon des programmes et missions.
Les programmes comprennent les crédits affectés à une action ou un ensemble d’actions homogènes mises à la charge de chaque chef d’administration en vue d’atteindre des objectifs déterminés et des résultats pouvant être évalués.
Les missions comprennent un ensemble de programmes concourant à concrétiser une stratégie d’intérêt national.
Les programmes et missions sont fixés par décret.
Un chapitre spécifique est ouvert pour la dette publique en principal et en intérêt, les dépenses de ce chapitre ont un caractère évaluatif. Les dépenses additionnelles sont payées, le cas échéant, sur les ressources du trésor public et elles sont prises en considération par la loi du règlement du budget de l’Etat.
Un chapitre spécifique est ouvert pour les dépenses imprévues et les dépenses dont la répartition ne peut être déterminée au moment du vote. La répartition des crédits afférents à ces dépenses s’effectue en cours d’année par décret.
Art. 12 (nouveau) – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les crédits ouverts sont répartis à l’intérieur de chaque partie par articles, paragraphes et sous-paragraphes selon leur nature et leur destination et ce conformément à une nomenclature qui sera fixée par décret.
Art. 13 – Les crédits afférents aux dépenses en capital sont répartis en crédits de programme, crédits d’engagement et crédits de paiement.
Les crédits de programme déterminent les programmes ou projets que l’Etat peut lancer au cours d’une année et en fixent le coût global. Les crédits de programme doivent permettre d’engager les dépenses relatives à l’exécution intégrale d’un projet ou d’une partie cohérente d’un projet de nature à être mise en service sans adjonction.
Toutefois, les crédits de programme ne peuvent engager l’Etat que dans les limites des crédits d’engagement ouverts par la loi de finances.
Les crédits d’engagement sont mis à la disposition d’un ordonnateur pour lui permettre d’engager les dépenses nécessaires à l’exécution des investissements prévus par la loi de finances.
Les crédits de paiement sont destinés à l’ordonnancement des sommes mises à la charge de l’Etat dans le cadre des crédits d’engagement correspondants.
Art. 14 – Les crédits d’engagement sont valables sans limitation de durée. Ils sont reportables d’année en année jusqu’à ce qu’il soit procédé, éventuellement à leur annulation. Les crédits de paiement non utilisés à la clôture d’une gestion sont annulés et peuvent donner lieu à une nouvelle ouverture de crédits au titre de l’année suivante.
Art. 15 – Les recettes sont prises en compte pour leur montant intégral sans compensation avec les dépenses. Les chefs d’administration ne peuvent en outre accroître par aucune ressource particulière le montant des crédits ouverts au budget de l’Etat.
Art. 16 – L’ensemble des recettes est utilisé pour faire face à l’ensemble des dépenses. Toutefois, certaines recettes peuvent être affectées à certaines dépenses sous forme de fonds de trésor et de fonds spéciaux[1].
En outre certaines ressources d’emprunts extérieurs peuvent être affectées au financement des projets de développement sous forme de ressources employées directement en dépenses. Ces dépenses revêtent un caractère évaluatif. Toute augmentation de ces dépenses est effectuée par arrêté du ministre du plan et des finances[2].
Chapitre II – Les budgets des établissements publics[3]
Art. 17 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les établissements publics sont dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière et sont régis par les dispositions de la présente loi organique et par les dispositions du code de la comptabilité publique à l’exception des dérogations prévues par les lois afférentes auxdits établissements.
Art. 18 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Outre les dépenses des établissements publics réglées directement sur le budget de l’Etat, il est alloué à chaque établissement public un budget autonome constitué de deux titres :
Le titre I comprend les dépenses de gestion et les ressources ordinaires. Ces dernières englobent les recettes propres et les subventions d’exploitation qui leur sont allouées le cas échéant sur le budget de l’Etat.
Le titre II comprend les dépenses de développement et les ressources en capital. Ces dernières comprennent entre autres les subventions d’équipement attribuées le cas échéant sur le budget de l’Etat.
Les budgets des établissements publics sont rattachés par ordre au budget de l’Etat.
Le budget d’un établissement public a un caractère évaluatif. Toutefois, les dépenses ordonnancées doivent être limitées au montant des recettes effectivement recouvrées au profit de chaque établissement public. Le budget de l’établissement public, bénéficiant d’une subvention du budget de l’Etat, peut être modifié à l’intérieur de chaque titre au cours de l’année en recettes et en dépenses par arrêté de l’autorité de tutelle[4].
Les excédents constatés à la clôture de l’année sont reportés au budget de l’établissement pour l’année suivante. Ils seront utilisés selon les mêmes procédures relatives à la répartition du budget de l’établissement indiquées à l’article 33 de la présente loi[5].
Cependant, ils seront utilisés selon une répartition fixée par arrêté du ministre de tutelle.
Chapitre III – Les fonds du trésor[6]
Art. 19 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les fonds du trésor comprennent les fonds spéciaux du trésor et les fonds de concours. Ils sont ouverts dans les écritures du trésorier général.
Les fonds spéciaux du trésor sont destinés à permettre l’affectation de recettes particulières au financement d’opérations précises de certains services publics.
Les fonds spéciaux du trésor sont créés et supprimés par la loi de finances.
Les fonds de concours constituent des sommes versées par des personnes morales ou physiques pour contribuer, au financement de certaines dépenses d’intérêt public.
Ces recettes sont affectées aux fonds de concours qui sont ouverts et supprimés par arrêté du ministre des finances.
Art. 20 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Les recettes des fonds du trésor sont utilisées dans les mêmes conditions que celles relatives aux dépenses de fonctionnement et de développement du budget de l’Etat, en tenant compte des dispositions prévus à l’article 21 de la présente loi.
Art. 21 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Le total des dépenses engagées ou ordonnancées au titre d’un fonds spécial du trésor ne peut excéder le total des ressources du même fonds.
Les recettes et les dépenses desdits fonds ont un caractère évaluatif. Néanmoins, les dépenses de ces fonds peuvent être augmentées au cours de l’année par arrêté du ministre des finances, et ce, dans la limite de l’augmentation enregistrée des recettes[7].
Les excédents de chaque fonds sont reportables d’année en année, sauf disposition contraire décidée dans le cadre de la loi de finances ou la loi de règlement du budget[8].
Chapitre IV – Les fonds spéciaux[9]
Art. 22 – Ajouté par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Des fonds spéciaux peuvent être créés par la loi de finances pour financer des interventions dans certains secteurs, ils peuvent être gérés par des établissements ou autres organismes spécialisés moyennant des conventions signées avec le ministre des finances.
Des crédits peuvent être accordés du budget de l’Etat au profit de ces fonds en plus des montants qui peuvent être recouverts ou des montants qui leurs seront affectés.
Ces recettes sont utilisées selon des programmes établis conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Ces fonds sont amendés et supprimés par la loi de finances.
TITRE II – PREPARATION, EXAMEN ET VOTE DU PROJET DE LOI DE FINANCES[10]
Chapitre premier – De la préparation du projet de loi de finances[11]
Art. 23 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Les chefs d’administrations établissent les prévisions annuelles de dépenses des services qui leurs sont rattachés et les adressent au ministère des finances avant la fin du mois de mai de chaque année.
Le ministre des finances examine ces propositions, y ajoute les prévisions de recettes et élabore le projet de loi de finances.
Ce projet est discuté par le conseil des ministres et arrêté sous sa forme définitive par le Président de la République. Il est ensuite soumis à la chambre des députés et à la chambre des conseillers, au plus tard, le 25 octobre de l’année précédant celle relative à l’exécution de la loi de finances présentée.
Art. 24 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 –Les prévisions de recettes sont arrêtées par le ministre des finances selon les catégories de recettes, et ce, dans le cadre de l’équilibre économique de l’année considérée. Les prévisions de dépenses sont déterminées sur la base des besoins de fonctionnement prévisibles des différents services et selon l’état de réalisation des projets et programmes de développement.
Art. 25 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Sont joints au projet de loi de finances :
Chapitre II – De l’examen et du vote du projet de loi de finances[12]
Art. 26 – Modifié par la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 – Le projet de la loi de finances comprend des dispositions relatives à :
Le projet de la loi de finances comprend également des tableaux détaillés relatifs à la répartition :
Art. 27 – Ajouté par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – La chambre des députés examine le projet de loi de finances dans un délai n’excédant pas six semaines à partir de la date de son dépôt.
Le président de la chambre des députés informe sans délai le Président de la République et le président de la chambre des conseillers de l’adoption du projet de la loi de finances par la chambre des députés, l’information est accompagnée du texte adopté.
La chambre des conseillers achève l’examen du projet de loi de finances adopté par la chambre des députés dans un délai maximum de dix jours à partir de la date de sa transmission conformément au deuxième paragraphe du présent article.
Lorsque la chambre des conseillers adopte le projet de loi de finances soumis par la chambre des députés sans y introduire d’amendement, le président de la chambre des conseillers le soumet au Président de la République pour promulgation, et en informe le président de la chambre des députés, l’information est accompagnée du texte adopté.
Art. 28 – Ajouté par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Si la chambre des conseillers n’adopte pas le texte dans le délai prévu au paragraphe 3 de l’article 27 de la présente loi, le président de la chambre des députés soumet le projet de loi de finances adopté par la chambre des députés au Président de la République au plus tard le 31 décembre pour promulgation.
Lorsque la chambre des conseillers adopte le projet de loi de finances, en y introduisant des amendements, le président de la chambre des conseillers soumet sans délai le projet au Président de la République, et en informe le président de la chambre des députés. Dans ce cas, une commission mixte paritaire composée de membres des deux chambres est constituée, sur proposition du gouvernement, en vue d’élaborer, dans un délai de trois jours, un texte commun approuvé par le gouvernement et portant sur les dispositions objet du désaccord entre les deux chambres.
En cas d’accord sur un texte commun, celui-ci est soumis sans délai à la chambre des députés pour statuer définitivement, dans un délai de trois jours. Toutefois, ce texte ne peut être amendé qu’après accord du gouvernement.
Le président de la chambre des députés soumet au Président de la République, pour promulgation, et selon le cas, soit le projet de loi de finances que la chambre a adopté sans avoir accepté les amendements, soit le projet de loi amendé, en cas de son adoption par ladite chambre, cette transmission ne peut excéder le 31 décembre.
Si la commission mixte paritaire ne parvient pas à élaborer un texte commun dans le délai précité, le président de la chambre des députés soumet au Président de la République, pour promulgation, le projet de loi adopté par ladite chambre au plus tard le 31 décembre.
Art. 29 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – La loi de finances est votée dans les mêmes conditions que les lois ordinaires, sous réserve des dispositions suivantes :
Art. 30 – La répartition par partie et par article des crédits votés des dépenses du titre premier et du titre deux du budget de l’Etat est effectuée par décret.
Ce décret ne peut apporter aucune modification aux crédits votés.
Art. 31 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – La répartition par partie et par article des crédits votés des dépenses du titre premier et du titre deux du budget de l’Etat est effectuée par décret.
Ce décret ne peut apporter aucune modification aux crédits votés.
Art. 32 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Pour les dépenses de gestion, la répartition des crédits de chaque article par paragraphes est effectuée par arrêté du ministre des finances. La répartition des crédits de chaque paragraphe par sous- paragraphes s’effectue par arrêté du chef de l’administration.
Pour les dépenses de développement, la répartition des crédits d’engagement par paragraphes et sous-paragraphes est effectuée par arrêté du ministre des finances. La répartition des crédits de paiement de chaque article par paragraphes et sous-paragraphes est effectuée par le chef de l’administration.
Art. 33 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – La répartition des crédits des dépenses de gestion ouverts par la loi de finances au profit des établissements publics est effectuée, selon le cas, au niveau des articles ou au niveau des articles et paragraphes par arrêté de l’autorité de tutelle, selon le taux de couverture des dépenses de gestion par les recettes propres de l’établissement.
Ce taux ainsi que les modalités de calcul sont arrêtés par décret en tenant compte des lois relatives à certaines catégories d’établissements publics.
La répartition des crédits sus-indiqués est effectuée par décision du directeur de l’établissement au niveau des paragraphes et des sous-paragraphes ou au niveau des sous-paragraphes, selon le cas.
Pour les dépenses de développement, la répartition par paragraphes et sous-paragraphes des crédits d’engagement ouverts par la loi de finances au profit des établissements publics est effectuée par arrêté du ministre des finances, l’autorité de tutelle répartit par arrêté, les crédits de paiement de chaque article par paragraphes et sous- paragraphes.
Les recettes des établissements publics sont réparties au niveau des articles par l’autorité de tutelle. Leur répartition par paragraphes est effectuée par le directeur de l’établissement.
Dans tous les cas, la répartition des recettes et des dépenses des établissements publics est effectuée selon une nomenclature établie par le ministre des finances.
TITRE III – EXECUTION ET REGLEMENT DU BUDGET DE L’ETAT
Chapitre Premier – De l’exécution du Budget de l’Etat
Art. 34 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Les dépenses des fonds du trésor et les subventions accordées au profit des fonds spéciaux sont réparties au niveau des articles, des paragraphes et sous-paragraphes par arrêté du ministre des finances.
Art. 35 – Des virements de crédits peuvent être opérés de partie à partie à l’intérieur de chacune des sections une et trois de chaque chapitre et ce dans une limite de 2 % des crédits ouverts dans chacune de ces parties. Toutefois, aucun virement de crédits ne peut être opéré au profit de la partie des rémunérations publiques.
Des virements de crédits peuvent être effectués entre articles à l’intérieur d’une même partie du même chapitre.
Les opérations de virement sus-indiquées sont effectuées par décret.
Art. 36 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Des virements de crédits peuvent être opérés de partie à partie à l’intérieur de chacune des sections une et trois de chaque chapitre, et ce, dans une limite de 2% des crédits ouverts dans chacune de ces parties. Toutefois, aucun virement de crédits ne peut être opéré au profit de la partie des rémunérations publiques.
Des virements de crédits peuvent être effectués entre articles à l’intérieur d’une même partie du même chapitre.
Les opérations de virement sus-indiquées sont effectuées par décret.
Art. 37 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Pour les dépenses de gestion, des virements de crédits de paragraphe à paragraphe à l’intérieur d’un même article peuvent être opérés par arrêté du ministre des finances. Les virements de sous-paragraphe à sous-paragraphe au sein d’un même paragraphe sont effectués par arrêté du chef de l’administration.
Pour les dépenses de développement, des virements de crédits d’engagement de paragraphe à paragraphe et de sous-paragraphe à sous-paragraphe à l’intérieur d’un même article sont effectués par arrêté du ministre des finances. Le virement de crédits de paiement est effectué par arrêté du chef de l’administration.
Art. 38 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Les virements de crédits inscrits aux budgets des établissements publics d’article à article, de paragraphe à paragraphe et de sous-paragraphe à sous-paragraphe sont effectués par arrêté du ministre des finances ou par arrêté de l’autorité de tutelle ou par décision du directeur d’établissement conformément à la procédure suivie lors de la répartition initiale des crédits, indiquée à l’article 33 de la présente loi.
Art. 39 – Ajouté par la loi organique n° 89-41 du 8 mars 1989 –Le ministre des finances autorise les virements de crédit à l’intérieur d’un même fonds spécial du trésor.
Art. 40 – Ajouté par la loi organique n° 89-112 du 26 décembre 1989 –Aucun transfert ou virement de crédits d’engagement et de paiement à caractère évaluatif ne peut être opéré au profit de ceux à caractère limitatif.
Art. 41 – Aucun transfert ou virement de crédits d’engagement et de paiement à caractère évaluatif ne peut être opéré au profit de ceux à caractère limitatif.
Art. 42 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – Des crédits supplémentaires peuvent être ouverts, par décret d’avances, au-delà des dotations inscrites au chapitre des dépenses imprévues en cas de calamités ou de nécessité impérieuse d’intérêt national.
Ces crédits doivent être ratifiés par une loi de finances complémentaire à soumettre sans délai à l’approbation de la chambre des députés et de la chambre des conseillers dans les mêmes conditions relative à la loi de finances.
Art. 43 – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004 – D’autres modifications de la loi de finances peuvent intervenir au cours de l’année budgétaire et faire l’objet de lois de finances complémentaires soumises, dans les mêmes conditions que la loi de finances, à la chambre des députés et à la chambre des conseillers.
Art. 44 – D’autres modifications de la loi de finances peuvent intervenir au cours de l’année budgétaire et faire objet de lois de finances complémentaires, soumises dans les mêmes conditions que la loi de finances, à la chambre des députés et la chambre des conseillers.
Art. 45 – L’exécution des opérations financières de l’Etat, des établissements publics dotés d’un budget rattaché pour ordre au budget de l’Etat et des fonds spéciaux du trésor s’effectue dans le cadre du système de la gestion sous réserve des dispositions particulières contenues dans la présente loi.
Chapitre II – Du règlement du Budget de l’Etat
Art. 46 – Le projet de loi de règlement du budget de l’Etat constate le montant définitif des encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses effectués au cours d’une même gestion ; il annule les crédits sans emploi et autorise le transfert du résultat de l’année au compte permanent des découverts du trésor après déduction des sommes restées disponibles sur les ressources à affection spéciale.
Art. 47 – Le projet de loi de règlement du budget de l’Etat est élaboré par le ministre des finances sur la base des comptes particuliers que les ordonnateurs sont tenus de produire en ce qui concerne leurs opérations de dépenses et des comptes de gestion des comptables publics soumis préalablement au contrôle de la cour des comptes.
Art. 48 – Les opérations présentées par le projet de loi de règlement du budget de l’Etat sont développées dans des tableaux faisant apparaître :
Art. 49 – Le projet de loi de règlement du budget de l’Etat est soumis au vote dans les mêmes conditions que le projet de la loi des finances.
Art. 50 – Sont abrogées toutes dispositions contraires à la présente loi et notamment la loi n° 60-1 du 12 mars 1960.
La présente loi organique sera publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne et exécutée comme loi de l’Etat.
Tunis, le 8 décembre 1967.
[1] Art. 16 – paragraphe premier nouveau – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[2] Art. 16 – paragraphe 2 – Ajouté par la loi organique n° 89-112 du 26 décembre 1989.
[3] Reclassé en vertu de la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[4] Art. 18 – paragraphe 5 nouveau – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[5] Art. 18 – paragraphe 6 nouveau – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[6] Reclassé en vertu de la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[7] Art. 21 – paragraphe 2 nouveau – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[8] Art. 21 – paragraphe 3 nouveau – Modifié par loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[9] Reclassé en vertu de la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[10] Intitulé du TITRE II modifié par la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[11] Intitulé du chapitre premier modifié par la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[12] Intitulé du chapitre II modifié par la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[13] Art. 26 – Alinéa 4 – Modifié par la loi n° 2004-42 du 13 mai 2004.
[i] Les termes ci-après indiqués dans la présente loi organique sont remplacés comme suit en vertu de la loi n° 96-103 du 25 novembre 1996 :
– le budget et budget général, budget général de l’Etat : le budget de l’Etat,
– chapitre des recettes : catégorie des ressources,
– l’assemblée nationale : la chambre des députés,
– le conseil de la République : le conseil des ministres,
– le ministre du plan et des finances : le ministre des finances,
– le secrétaire d’Etat au plan et à l’économie nationale : le ministre des finances,
– le ministre du plan : le ministre des finances.
[ii] Les articles 20, 21, 22, 23, 24, 24 bis, 25 (nouveau), 26 (nouveau), 27 (nouveau) 29, 29 bis, 29 ter, 30 (nouveau), 31, 32 (nouveau), 33 (nouveau), 34 (nouveau), 35 (nouveau), 36, 37 (nouveau), 38 (nouveau) 39 (nouveau), 39 bis, 39 ter, 40, 41 (nouveau), 42 (nouveau), 43, 44, 45, 46, 47 et 48 de la loi organique du budget sont reclassés en vertu de la loi organique n° 2004-42 du 13 mai 2004, et deviennent respectivement les articles 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, et 49.
العنوان الأول - أحكام عامة
الباب الأول - تكاليف الدولة و مواردها
الفصل 1 - ينص قانون المالية بالنسبة لكل سنة على جملة تكاليف الدولة و مواردها و يأذن بها و ذلك في نطاق أهداف مخططات التنمية و حسب التوازن الاقتصادي و المالي الذي يضبطه الميزان الاقتصادي.
الفصل 2 - تبدأ السنة المالية في أول جانفي و تنتهي في 31 ديسمبر من نفس العام.
الفصل 3 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تشتمل نفقات الدولة على نفقات التصرف ونفقات فوائد الدين العمومي التي تكوّن العنوان الأول ونفقات التنمية وتسديد أصل الدين العمومي التي تكوّن العنوان الثاني للميزانية كما تشمل نفقات صناديق الخزينة.
تجمع نفقات الدولة ضمن إثنى عشر قسما.
الفصل 4 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - توزع نفقات العنوان الأول على الأقسام التالية:
− القسم الأول: التأجير العمومي
− القسم الثاني: وسائل المصالح
− القسم الثالث: التدخل العمومي
− القسم الرابع : نفقات التصرف الطارئة
− القسم الخامس: فوائد الدين العمومي.
الفصل 5 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - توزع نفقات العنوان الثاني على الأقسام التالية:
− القسم السادس : الإستثمارات المباشرة
− القسم السابع : التمويل العمومي
− القسم الثامن : نفقات التنمية الطارئة
− القسم التاسع : نفقات التنمية المرتبطة بالموارد الخارجية الموظفة.
− القسم العاشر : تسديد أصل الدين العمومي.
وتجمع هذه النفقات ضمن جزئين :
يخص الجزء الثالث نفقات التنمية ويحتوي على القسم السادس والقسم السابع والقسم الثامن والقسم التاسع.
ويخص الجزء الرابع نفقات تسديد أصل الدين العمومي ويحتوي على القسم العاشر.
وتخصص نفقات التنمية لتنفيذ البرامج المنصوص عليها بمخططات التنمية الإقتصادية والاجتماعية.
الفصل 6 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تشمل موارد ميزانية الدولة المداخيل الجبائية الاعتيادية والمداخيل غير الجبائية الاعتيادية التي تكون العنوان الأول والمداخيل غير الاعتيادية وموارد الإقتراض التي تكون العنوان الثاني للميزانية كما تشمل الموارد الموظفة لصناديق الخزينة.
تجمع موارد الدولة ضمن أحد عشر صنفا.
وينقسم كل صنف إلى فصول حسب نوعية الأداء أو الدخل أو المحصول.
الفصل 7 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - توزع موارد العنوان الأول على الأصناف التالية :
− الصنف الأول: الأداءات المباشرة الاعتيادية
− الصنف الثاني : الأداءات والمعاليم غير المباشرة الاعتيادية
− الصنف الثالث : المداخيل المالية الاعتيادية
− الصنف الرابع: مداخيل أملاك الدولة الاعتيادية.
تجمع هذه الموارد ضمن جزئين :
يحتوي الجزء الأول الخاص بالمداخيل الجبائية الاعتيادية على مقابيض الصنف الأول والصنف الثاني.
يهم الجزء الثاني المداخيل غير الجبائية الاعتيادية ويشمل مقابيض الصنف الثالث والصنف الرابع.
الفصل 8 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - توزع موارد العنوان الثاني على الأصناف التالية :
− الصنف الخامس : مداخيل استرجاع أصل القروض
− الصنف السادس : مداخيل غير اعتيادية أخرى
− الصنف السابع : موارد الإقتراض الداخلي
− الصنف الثامن : موارد الإقتراض الخارجي
− الصنف التاسع : موارد الإقتراض الخارجي الموظفة.
تجمع هذه الموارد ضمن جزئين :
يخص الجزء الثالث المداخيل غير الاعتيادية ويحتوي على الصنف الخامس والصنف السادس.
يخص الجزء الرابع موارد الإقتراض ويحتوي على مداخيل الصنف السابع والصنف الثامن والصنف التاسع.
الفصل 9 ( جديد ) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تدرج موارد ونفقات صناديق الخزينة كما هي معرفة بالفصل 22 من هذا القانون ضمن الجزء الخامس من ميزانية الدولة.
ترصد الموارد الجبائية الموظفة لصناديق الخزينة بالصنف العاشر والموارد غير الجبائية بالصنف الحادي عشر من ميزانية الدولة.
تسجل نفقات الحسابات الخاصة في الخزينة بالقسم الحادي عشر ونفقات حسابات أموال المشاركة بالقسم الثاني عشر من ميزانية الدولة.
الفصل 10 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - تتولى خزينة الدولة القيام بالعمليات المتعلقة بتنفيذ قانون المالية وبالعمليات الخاصة بالخزينة والمنصوص عليها بمجلة المحاسبة العمومية.
الفصل 11 (جديد) - يتم بمقتضى قانون المالية رصد الاعتمادات حسب الأقسام والأبواب وذلك بالنسبة إلى نفقات التصرف ونفقات التنمية ونفقات الحسابات الخاصة في الخزينة، ويجمع باب الميزانية جملة الاعتمادات الموضوعة على ذمة كل رئيس إدارة.
كما يمكن بمقتضى قانون المالية رصد الاعتمادات حسب برامج ومهمات.
وتشمل البرامج الاعتمادات المخصصة لعملية أو لمجموعة متناسقة من العمليات الموكولة إلى كلّ رئيس إدارة قصد تحقيق أهداف محددة ونتائج يمكن تقييمها.
وتشمل المهمات مجموعة من البرامج تساهم في تجسيم خطة ذات مصلحة وطنية.
تحدد البرامج والمهمات بمقتضى أمر.
يفتح باب خاص بالدين العمومي أصلا وفائدة. وتكتسي نفقات هذا الباب الصبغة التقديرية وتسدد النفقات الإضافية عند الاقتضاء على موارد خزينة الدولة وتحتسب ضمن قانون غلق الميزانية.
ويفتح باب خاص للنفقات الطارئة والنفقات التي يتعذر توزيعها عند الاقتراع عليها ويتم توزيع هذه الاعتمادات خلال السنة بمقتضى أمر.
الفصل 12 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - توزع الإعتمادات المرسمة بكل قسم حسب نوعيتها بالفصول والفقرات والفقرات الفرعية والغرض الذي أعدت له وذلك وفق تبويب يضبط بأمر.
الفصل 13 - تنقسم الاعتمادات المتعلقة بمصاريف التنمية إلى اعتمادات برامج واعتمادات تعهد واعتمادات دفع.
إن اعتمادات البرامج ن البرامج أو المشاريع التي يمكن للدولة الشروع فيها خلال سنة مع ضبط مبلغها الجملي وينبغي أن تسمح هذه الاعتمادات بالتعهد بمصاريف تتعلق بإنجاز مشروع كامل أو جزء واضح منه يمكن استغلاله بدون إضافة.
غير أن اعتمادات البرامج لا تلزم الدولة إلا في حدود اعتمادات التعهد المفتوحة بمقتضى قانون المالية و توضع اعتمادات التعهد تحت تصرف الإذن بالدفع ليتسنى له التعهد بالمصاريف اللازمة لتنفيذ الرصود المنصوص عليها بقانون المالية وتستعمل اعتمادات الدفع لإصدار أذون بالدفع بالنسبة للمبالغ المحمولة على كاهل الدولة ذلك في نطاق اعتمادات التعهد المتعلقة بها.
الفصل 14 - إن اعتمادات التعهد مسترسلة المفعول بدون تحديد في المدة و يمكن نقلها من عام إلى آخر إلى أن تلغى عند الاقتضاء و إن اعتمادات الدفع التي لم يقع استعمالها عند ختم ميزانية الدولة تلغى و يمكن فتحها من جديد بعنوان السنة الموالية.
الفصل 15 - إن المقابيض ترسم في الحسابات بجملتها بدون مقاصة بالمصاريف كما لا يمكن لرؤساء الإدارات الترفيع في مقادير الاعتمادات المفتوحة بميزانية الدولة باي مورد خاص
الفصل 16 - تستعمل جملة الموارد لتسديد جملة المصاريف، غير أنه يمكن استعمال بعض الموارد لتسديد بعض المصاريف بواسطة صناديق الخزينة والصناديق الخاصة[1].
وعلاوة عن ذلك يقع توظيف بعض موارد القروض الخارجية لتمويل مشاريع التنمية في صيغة موارد تستعمل مباشرة كنفقات وتكتسي هذه النفقات صبغة تقديرية. وتقع كل زيادة في هذه النفقات بمقتضى قرار من وزير المالية[2].
الباب الثاني - ميزانيات المؤسسات العمومية
الفصل 17 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تتمتع المؤسسات العمومية بالشخصية المعنوية والاستقلال المالي وتخضع لأحكام هذا القانون الأساسي وأحكام مجلة المحاسبة العمومية إلا ما تستثنيه القوانين الخاصة بها.
الفصل 18 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - علاوة على نفقات المؤسسات العمومية المسددة مباشرة ضمن ميزانية الدولة تخصص لكل مؤسسة عمومية ميزانية مستقلة تتكون من عنوان أول وعنوان ثان.
يتضمن العنوان الأول نفقات التصرف والموارد الاعتيادية التي تشمل المداخيل الذاتية ومنح الاستغلال التي تسند لها عند الإقتضاء من ميزانية الدولة.
يتضمن العنوان الثاني نفقات التنمية وموارد التنمية بما في ذلك منح التجهيز المسندة عند الإقتضاء من ميزانية الدولة.
تلحق ميزانيات المؤسسات العمومية ترتيبيا بميزانية الدولة.
تكتسي ميزانية المؤسسة العمومية الصبغة التقديرية على أن تنحصر جملة المصاريف المأذون بدفعها في حدود مبلغ المقابيض الحاصلة فعليا بالنسبة إلى كلّ مؤسسة عمومية. ويمكن خلال السنة تنقيح ميزانية المؤسسة العمومية قبضا وصرفا بقرار من سلطة الإشراف داخل كل عنوان بالنسبة إلى المؤسسات التي تنتفع بمنحة من ميزانية الدولة[3].
ينقل فائض الموارد المسجل عند ختم السنة الى ميزانية المؤسسة للسنة الموالية ويستعمل حسب نفس الإجراءات المتعلقة بتوزيع ميزانية المؤسسة والمنصوص عليها بالفصل 34 من هذا القانون[4].
البـاب الثالث - صناديــق الخـزينــة
الفصل 19 ( جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تشتمل صناديق الخزينة على الحسابات الخاصة في الخزينة وحسابات أموال المشاركة وتفتح ضمن دفاتر أمين المال العام.
تمكن الحسابات الخاصة في الخزينة من توظيف مقابيض لتمويل عمليات معينة تهم بعض المصالح العمومية.
تحدث الحسابات الخاصة في الخزينة وتلغى بمقتضى قانون المالية.
تمثل أموال المشاركة المبالغ التي يدفعها الأشخاص الماديون والذوات المعنوية بعنوان المساهمة في تمويل بعض العمليات ذات مصلحة عمومية.
ترصد هذه المقابيض ضمن حسابات أموال المشاركة التي تفتح وتغلق بقرار من وزير المالية.
الفصل 20 ( جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تستعمل مداخيل صناديق الخزينة وفق الشروط المتبعة لنفقات التصرف والتنمية لميزانية الدولة مع مراعاة الأحكام الواردة بالفصل 24 من هذا القانون.
الفصل 21 ( جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 - تنحصر جملة المصاريف المتعهد بها أو المأذون بدفعها في حدود مبلغ المقابيض الحاصلة فعليا بالنسبة لكل صندوق.
تكتسي مقابيض ومصاريف هذه الصناديق الصبغة التقديرية ويمكن الترفيع في نفقاتها خلال السنة بمقتضى قرار من وزير المالية في حدود الزيادة المسجلة في المقابيض[5].
يقع نقل فواضل كل صندوق من سنة إلى أخرى ما لم يتقـرر ما يخالف ذلك ضمن قانون المالية أو قانون غلق الميزانية[6].
الباب الرابع - الصناديق الخاصة[7]
الفصل 22 - يمكن بمقتضى قانون المالية إحداث صناديق خاصة لتمويل تدخلات في قطاعات معينة ويمكن أن توكل مهمة التصرف فيها إلى مؤسسات او هياكل مختصة بمقتضى اتفاقيات تبرم مع وزير المالية.
ويمكن ان ترصد لفائدتها اعتمادات من ميزانية الدولة بالإضافة إلى المبالغ التي يتم استرجاعها او التي يمكن توظيفها لفائدتها.
ويتم استعمال هذه الموارد حسب برامج تضبط طبقا للتشاريع والتراتيب الجاري بها العمل.
وتنقح وتلغى هذه الصناديق بمقتضى قانون المالية.
العنوان الثاني - إعداد مشروع قانون المالية والنظر فيه والاقتراع عليه[8]
الباب الأول - إعداد مشروع قانون المالية
الفصل 23 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يضبط رؤساء الإدارات التقديرات السنوية لنفقات المصالح التابعة لهم ويوجهونها إلى وزارة المالية قبل نهاية شهر ماي من كل سنة.
يدرس وزير المالية هذه الاقتراحات ويضم إليها تقديرات المداخيل ويعد مشروع قانون المالية.
ينظر مجلس الوزراء في هذا المشروع الذي يضبطه رئيس الجمهورية في صيغته النهائية ثم يعرض على مجلس النواب ومجلس المستشارين في أجل أقصاه اليوم الخامس والعشرين من شهر أكتوبر من السنة التي تسبق سنة تنفيذ قانون المالية المعروض.
الفصل 24 (جديد) - نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم ضبط تقديرات الموارد من قبل وزير المالية حسب أصناف المداخيل وذلك في إطار التوازن الاقتصادي للسنة المعنية ويتم ضبط تقديرات النفقات على أساس حاجيات التصرف المنتظرة لمختلف المصالح ونسق إنجاز مشاريع وبرامج التنمية.
الفصل 25 (جديد) - نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يكون مشروع قانون المالية مرفوقا بــ:
1- تقرير حول ميزانية الدولة في إطار التوازن الاقتصادي والمالي العام ويتضمن خاصة تحليلا لتطوّر الموارد والنفقات حسب نوعيتها.
2- مذكرات خاصة بشرح نفقات كل باب حسب نوعيتها وكذلك حسب البرامج والمهمات التي يتم اعتمادها.
3- كل الوثائق التي من شأنها أن تفيد مجلس النواب ومجلس المستشارين عند دراسة مشروع قانون المالية.
الفصل 26 ( جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 -يتضمن مشروع قانون الماليــــة أحـكـــامــــا تتعلق:
− بالترخيص في استخلاص الموارد العمومية وبتحديد مبلغها الجملي.
− بضبط الوسائل والطرق المتعلقة بنفقات التصرف ونفقات التنمية وبتحديد مبلغها الأقصى المفتوح لفائدة ميزانية الدولة[9] وميزانيات المؤسسات العمومية مع مراعاة الأحكام الخاصة بالاعتمادات ذات الصبغة التقديرية.
− بتعبئة الموارد الجبائية وغير الجبائية وبضبط الإجراءات المالية.
− بإحداث الحسابات الخاصة في الخزينة والصناديق الخاصة وتنقيحها أو إلغائها[10].
− بضبط المبلغ الأقصى لمنح ضمان الدولة والمبلغ الأقصى لقروض الخزينة.
− بالترخيص في الاقتراضات والالتزامات لفائدة الدولة.
كما يتضمن مشروع قانون المالية جداول تفصيلية تتعلق بتوزيع:
− موارد ميزانية الدولة[11] صنفا صنفا وفصلا فصلا.
− نفقات ميزانية الدولة[12] بابا بابا وقسما قسما مع ضبط اعتمادات البرامج واعتمادات التعهد واعتمادات الدفع بالنسبة لنفقات التنمية.
− موارد ونفقات المؤسسات العمومية وموارد ونفقات الحسابات الخاصة في الخزينة.
الفصل 27 - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - ينظر مجلس النواب في مشروع قانون الماليـة خلال فترة لا تتجاوز ستة أسابيع من تاريخ عرضه عليه.
يعلم رئيس مجلس النواب فورا رئيس الجمهورية ورئيس مجلس المستشارين بمصادقة مجلس النواب على مشروع قانون المالية. ويكون الإعلام مرفقا بالنص المصادق عليه.
ينهي مجلس المستشارين النظر في مشروع قانون المالية المصادق عليه من قبل مجلس النواب في اجل أقصاه عشرة أيام من تاريخ إحالته وفقا للفقرة الثانية من هذا الفصل.
إذا صادق مجلس المستشارين على مشروع قانون المالية المعروض عليه من قبل مجلس النواب دون تعديل، يحيله رئيس مجلس المستشارين إلى رئيس الجمهورية لختمه ويعلم بذلك رئيس مجلس النواب ويكون الإعلام مرفقا بالنص المصادق عليه.
الفصل 28 - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - إذا لم يصادق مجلس المستشارين في الأجل المنصوص عليه بالفقرة الثالثة من الفصل 29 مكرر من هذا القانون يحيل رئيس مجلس النواب مشروع قانون المالية الذي صادق عليه مجلس النواب إلى رئيس الجمهورية في اجل أقصاه 31 ديسمبر لختمه.
وفي صورة مصادقة مجلس المستشارين على مشروع قانون المالية مع إدخال تعديلات عليه يحيل رئيس مجلس المستشارين المشروع فورا إلى رئيس الجمهورية ويعلم بذلك رئيس مجلس النواب. ويتم في هذه الحالة باقتراح من الحكومة تكوين لجنة مشتركة متناصفة من بين أعضاء المجلسين تتولى في اجل ثلاثة أيام إعداد نص موحد حول الأحكام موضوع الخلاف توافق عليه الحكومة.
وفي صورة اعتماد نص موحد يعرض فورا على مجلس النواب للبت فيه نهائيا في اجل ثلاثة أيام على انه لا يمكن تعديله إلا بموافقة الحكومة.
يحيل رئيس مجلس النواب إلى رئيس الجمهورية للختم وحسب الحالة مشروع قانون المالية الذي صادق عليه المجلس دون قبول التعديلات أو المشروع المعدل في صورة مصادقته عليه. وتتم الإحالة في اجل أقصاه 31 ديسمبر.
أما إذا لم تتوصل اللجنة المشتركة المتناصفة إلى نص موحد في ذلك الأجل فان رئيس مجلس النواب يحيل مشروع القانون الذي صادق عليه المجلـــس إلى رئيس الجمهوريـــة في اجــل لا يتجاوز 31 ديسمبر لختمه.
الباب الثاني - النظر في مشروع قانون المالية والاقتراع عليه
الفصل 29 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم الاقتراع على قانون المالية حسب نفس الطرق المتبعة بالنسبة إلى القوانين العادية مع مراعاة التدابير التالية:
الفصل 30 - لا يمكن عرض أي فصل إضافي و لا أي تنقيح لمشروع قانون المالية إن لم يكن يرمي إلى إلغاء مصروف من المصاريف أو الحط منه أو إحداث مورد من الموارد أو الزيادة فيه. وكل عرض لمصاريف جديدة يجب إن يكون مصحوبا باقتراح مورد مقابل أو اقتصاد مساو في بقية المصاريف
وان الفصول الإضافية و التنقيحات المخالفة لهاته الأحكام تلغى و جوبا
الفصل 31 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم بمقتضى أمر توزيع الاعتمادات المقترع عليها حسب الأقسام والفصول بالنسبة إلى نفقات العنوان الأول والعنوان الثاني لميزانية الدولة.
ولا يمكن ضمن هذا الأمر إدخال أي تغيير على الاعتمادات المقترع عليها.
الفصل 32 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم بالنسبة إلى نفقات التصرف توزيع اعتمادات كل فصل بين الفقرات بقرار من وزير المالية ويتم توزيع اعتمادات كل فقرة بين الفقرات الفرعية بقرار من رئيس الإدارة.
وبالنسبة إلى نفقات التنمية يتم توزيع اعتمادات التعهد بين الفقرات والفقرات الفرعية بقرار من وزير المالية وتوزع اعتمادات الدفع لكل فصل بين الفقرات والفقرات الفرعية بقرار من رئيس الإدارة.
الفصل 33 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم توزيع الاعتمادات المتعلقة بنفقات التصرف المرصودة بقانون المالية لفائدة المؤسسات العمومية حسب الحالة على مستوى الفصول أو على مستوى الفصول والفقرات بقرار من سلطة الإشراف وذلك حسب نسبة تغطية الموارد الذاتية للمؤسسة المعنية لنفقات التصرف الخاصة بها.
وتضبط هذه النسبة وطرق احتسابها بمقتضى أمر مع مراعاة القوانين الخاصة ببعض أصناف المؤسسات العمومية.
ويتم بمقرر من مدير المؤسسة توزيع الاعتمادات المذكورة على مستوى الفقرات والفقرات الفرعية أو على مستوى الفقرات الفرعية حسب الحالة.
وبالنسبة إلى نفقات التنمية يتم توزيع اعتمادات التعهد المرصودة بقانون المالية لفائدة المؤسسات العمومية حسب الفقرات والفقرات الفرعية بقرار من وزير المالية ويتم بقرار من سلطة الإشراف توزيع اعتمادات الدفع لكل فصل بين الفقرات والفقرات الفرعية.
كما يتم بقرار من سلطة الإشراف توزيع موارد المؤسسات العمومية فصلا فصلا. وتوزع بين الفقرات بمقرر من مدير المؤسسة.
وفي جميع الحالات يتم توزيع موارد ونفقات المؤسسات العمومية حسب تبويب يضبطه وزير المالية.
الفصل 34 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - توزع نفقات صناديق الخزينة والمنح المسندة لفائدة الصناديق الخاصة في مستوى الفصول والفقرات والفقرات الفرعية بمقتضى قرار من وزير المالية.
العنوان الثالث - تنفيذ ميزانية الدولة وغلقه
الباب الأول - تنفيذ ميزانية الدولة
الفصل 35 - يمكن أن يتم بمقتضى أمر نقل اعتماد من باب إلى آخر إذا كان هذا النقل يستوجبه تحوير حكومي أو إداري و على شرط أن لا يترتب عليه تغيير في نوع المصاريف أو في توزيع الاعتمادات فصلا فصلا .
الفصل 36 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يمكن تحويل اعتمادات بين الأقسام داخل كل من الجزء الأول والجزء الثالث من كل باب وذلك في حدود 2% من الاعتمادات المرصودة بكل قسم غير أنه لا يجوز إجراء تحويل اعتمادات إلى قسم التأجير العمومي.
كما يمكن تحويل اعتمادات بين فصول كل قسم من نفس الباب.
وتتم عمليات التحويل المشار إليها بمقتضى أمر.
الفصل 37 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يجوز بالنسبة إلى نفقات التصرف تحويل اعتمادات من فقرة إلى فقرة داخل نفس الفصل بمقتضى قرار من وزير المالية وتحويل اعتمادات من فقرة فرعية إلى فقرة فرعية أخرى داخل نفس الفقرة بمقتضى قرار من رئيس الإدارة.
كما يجوز بالنسبة إلى نفقات التنمية تحويل اعتمادات التعهد بين الفقرات والفقرات الفرعية داخل كل فصل بقرار من وزير المالية وتحويل اعتمادات الدفع بقرار من رئيس الإدارة.
الفصل 38 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يتم تحويل الاعتمادات المرصودة بميزانيات المؤسسات العمومية من فصل إلى فصل ومن فقرة إلى فقرة ومن فقرة فرعية إلى فقرة فرعية أخرى بقرار من وزير المالية. أو بقرار من سلطة الإشراف أو بمقرر من مدير المؤسسة حسب الصيغة المتبعة عند التوزيع الأول للاعتمادات والمحددة بالفصل 34 من هذا القانون.
الفصل 39 - أضيف بمقتضى القانون عدد 41 لسنة 1989 المؤرخ في 8 مارس 1989 - يرخص وزير المالية في تحويل الاعتمادات داخل كل حساب خاص بالخزينة.
الفصل 40 - أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 112 لسنة 1989 المؤرخ في 26 ديسمبر 1989 - لا يمكن نقل أو تحويل اعتمادات التعهد والدفع ذات الصبغة التقديرية إلى مثيلاتها ذات الصبغة المحدودة.
الفصل 41 - يمكن بمقتضى أمر فتح اعتماد تكميلي يقع اقتطاعه من باب المصاريف الطارئة وذلك لفائدة أبواب أخرى من أبواب ميزانية الدولة قصد مجابهة مصاريف طارئة ومستعجلة.
الفصل 42 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يمكن بمقتضى أمر يدعى "أمر التسبقات" فتح اعتمادات إضافية تتجاوز المبالغ المرسمة بباب النفقات الطارئة وذلك في حالة حدوث كوارث أو لضرورة متأكدة تقتضيها المصلحة الوطنية.
ويجب أن تتم المصادقة على تلك الاعتمادات الإضافية بمقتضى قانون مالية تكميلي يقع عرضه حالا على موافقة مجلس النواب ومجلس المستشارين حسب نفس الشروط المتعلقة بقانون المالية.
الفصل 43 (جديد) - نقح بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 - يجوز إدخال تنقيحات أخرى على قانون المالية خلال السنة المالية وتصدر في شأنها قوانين مالية تكميلية تعرض على مصادقة مجلس النواب ومجلس المستشارين حسب نفس الشروط المتعلقة بقانون المالية.
الفصل 44 - يقع تنفيذ العمليات المالية المتعلقة بالدولة والموازين الملحقة والمؤسسات العمومية التي لها ميزان ملحق ترتيبيا بميزانية الدولة والحسابات الخاصة في الخزينة حسب نظام " التصرف " مع مراعاة الأحكام الخاصة التي تضمنها هذا القانون .
الباب الثاني - غلق ميزانية الدولة
الفصل 45 - يتضمن مشروع قانون غلق ميزانية الدولة المبلغ النهائي للموارد المستخلصة و لأذون المصاريف الواقعة خلال التصرف و يلغي الاعتمادات الباقية و يرخص في نقل نتيجة السنة إلى الحساب القار لتسبقات الخزينة بعد طرح المبالغ الباقية من المداخيل ذات الاستعمال الخاص.
الفصل 46 - يقوم وزير المالية بإعداد مشروع قانون غلق ميزانية الدولة[13] على قاعدة الحسابات الخاصة التي يلزم بتقديمها الآذنون بالدفع في خصوص عملياتهم المتعلقة بالمصاريف و حسابات التصرف المقدمة من طرف المحتسبين العموميين بعد عرضها على دائرة المحاسبات.
الفصل 47 - تحرر جداول في العمليات المنصوص عليها بمشروع قانون غلق ميزانية الدولة تبين ما يلي:
1) التقديرات الأصلية والترخيصات الجديدة والدفوعات موزعة حسب الأبواب و الأقسام و الفصول بالنسبة لمصاريف ميزانية الدولة العام والموازين الملحقة.
2) التقديرات الأصلية والتنقيحات والاستخلاصات موزعة حسب الأبواب والفصول بالنسبة لمقابيض نفس الموازين
3) المقارنة بين المبلغ الجملي لتقديرات المقابيض والمصاريف وعند الاقتضاء التنقيحات المدخلة عليها من جهة والإنجازات من جهة أخرى بالنسبة لكل ميزان مؤسسة عمومية ولكل حساب خاص في الخزينة.
4) إنجازات حسابات أموال المشاركة على مستوى الموارد والنفقات[14].
5) إنجازات الصناديق الخاصة على مستوى الموارد والنفقات[15].
الفصل 48 - يقع الاقتراع على مشروع قانون غلق ميزانية الدولة حسب نفس الشروط المبينة بالنسبة لمشروع قانون المالية.
الفصل 49 - ألغيت جميع الأحكام المخالفة لهذا القانون و خاصة القانون عدد 1 لسنة 1960المؤرخ في 12 مارس 1960.
[1] الفصل 16 - فقرة أولى جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[2] الفصل 16 - فقرة ثانية جديدة أضيفت بمقتضى القانون الأساسي عدد 112 لسنة 1989 المؤرخ في 26 ديسمبر 1989.
[3] الفصل 21 - فقرة خامسة جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[4] الفصل 21 - فقرة سادسة جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[5] الفصل 24 - فقرة ثانية جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[6] الفصل 21 - فقرة ثالثة جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[7] أضيف بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 بابا خامسا يشتمل على الفصل 24 مكرر إلى العنوان الأول من القانون الأساسي للميزانية.
[8] عوضت تسمية العنوان الثاني وتسمية بابيه الأول والثاني من القانون الأساسي للميزانية بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[9] ألغيت عبارة "الميزانيات الملحقة" بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[10] الفصل 29 - مطة رابعة جديدة نقحت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[11] ألغيت عبارة "الميزانيات الملحقة" بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[12] ألغيت عبارة "الميزانيات الملحقة" بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[13] عوضت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004 عبارة " لائحة قانون غلق ميزانية الدولة " الواردة ضمن أحكام القانون الأساسي للميزانية بعبارة " مشروع قانون غلق ميزانية الدولة "
[14] الفصل 46 - فقرة عدد 4 جديدة أضيفت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[15] الفصل 46 - فقرة عدد 5 جديدة أضيفت بمقتضى القانون الأساسي عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004.
[i] عوضت بمقتضى القانون عدد 103 لسنة 1996 المؤرخ في 25 نوفمبر 1996 العبارات التالية الواردة ضمن القانون الأساسي للميزانية عدد 53 لسنة 1967 المؤرخ في 8 ديسمبر 1967 كما يلي:
- الميزان وميزان الدولة والميزان العام : بميزانية الدولة.
- باب المقابيض : بصنف الموارد
- مجلس الأمة : بمجلس النواب
- مجلس الجمهورية : بمجلس الوزراء
- وزير التخطيط والمالية : بوزير المالية.
- كاتـــب الـــدولـــة للتخطيـط والإقتصــاد الوطنـــي : بوزير المالية
- وزير المالية والتخطيط: بوزير المالية.
- كاتب الدولة للتخطيط والاقتصاد الوطني: بوزير المالية
- وزير التخطيط: بوزير المالية
[ii] أعيد ترقيم الفصول 20 و21 و22 و23 و24 و24 مكرر و25 (جديد) و26 (جديد) و27 (جديد) و29 و29 مكرر و29 ثالثا و30 (جديد) و31 و32 (جديد) و33 (جديد) و34 (جديد) و35 (جديد) و36 و37 (جديد) و38 (جديد) و39 (جديـد) و39 مكرر و39 ثالثا و40 و41 (جديد) و42 (جديد) و43 و44 و45 و46 و47 و48 من القانون الأساسي للميزانية لتصبح على التوالي الفصول 17 و18 و19 و20 و21 و22 و23 و24 و25 و26 و27 و28 و29 و30 و31 و32 و33 و34 و35 و36 و37 و38 و39 و40 و41 و42 و43 و44 و45 و46 و47 و48 و49.
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