Au nom du peuple,
Nous Habib Bourguiba, Président de la République Tunisienne,
L’Assemblée Nationale ayant adopté,
Promulguons la loi dont la teneur suit :
Chapitre premier – Des charges et des ressources des collectivités locales
Article premier (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Le budget des collectivités locales prévoit et autorise pour chaque année l’ensemble des charges et des ressources desdites collectivités, et ce, dans le cadre des objectifs du plan de développement économique et social.
Les modèles et nomenclature du budget seront fixés par arrêté conjoint des ministres de l’intérieur et des finances.
Art. 2 – L’année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la même année, sous réserve toutefois des dispositions particulièrement prévues par l’article 3 du code de la comptabilité publique.
Art. 3 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Le budget des collectivités locales est alimenté par les taxes instituées par le code de la fiscalité locale ainsi que par toute ressource instituée ou affectée au profit des collectivités locales en vertu de la législation en vigueur.
Art. 4 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 –Les dépenses du budget des collectivités locales comprennent :
Les dépenses des collectivités locales sont regroupées dans onze parties.
Les crédits ouverts dans chaque partie sont répartis, selon leur nature et l’emploi auquel ils sont destinés, en articles, paragraphes et sous-paragraphes.
Les ressources du budget des collectivités locales comprennent :
Les ressources des collectivités locales sont regroupées dans douze catégories.
Chaque catégorie est ventilée en articles, paragraphes et sous-paragraphes selon la nature de l’impôt, de la taxe, du revenu ou du produit.
Art. 5 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les dépenses du Titre I sont réparties sur les parties suivantes :
Ces dépenses sont regroupées dans deux sections :
La section une concerne les dépenses de gestion et comprend les parties : une, deux, trois et quatre. La section deux concerne les dépenses de la cinquième partie relative aux intérêts de la dette.
Art. 6 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les dépenses du Titre II sont réparties sur les parties suivantes :
Ces dépenses sont regroupées dans trois sections :
La section trois concerne les dépenses de développement et comprend les parties : six, sept, huit et neuf. La section quatre relative aux dépenses de remboursement du principal de la dette comprend la dixième partie. La section cinq concerne les dépenses sur crédits transférés et comprend la onzième partie.
Art. 7 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les ressources du Titre I sont réparties entre les catégories suivantes :
Ces ressources sont regroupées dans deux sections :
Art. 8 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les ressources du Titre II sont réparties entre les catégories suivantes :
Ces ressources sont regroupées dans trois sections :
La section trois relative aux ressources propres des collectivités locales et destinées au développement comprend les catégories : sept et huit. La section quatre afférente aux ressources d’emprunt comprend les catégories : neuf, dix et onze. La section cinq relative aux ressources provenant des crédits transférés comprend la douzième catégorie.
Art. 9 – Il peut être autorisé dans le budget des collectivités locales l’affectation des crédits selon des programmes et des missions.
Les programmes comprennent les crédits affectés à une action ou un ensemble d’actions homogènes confiées au Président de la collectivité locale en vue d’atteindre des objectifs déterminés et des résultats pouvant être évalués.
Les missions comprennent un ensemble de programmes concourant à la mise en œuvre d’une stratégie d’intérêt national, régional ou local.
Les programmes et les missions sont fixés par décret.
Art. 10 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les crédits afférents aux dépenses en capital sont répartis en crédits de programme, crédits d’engagement et crédits de paiement.
Les crédits de programme couvrent l’ensemble des projets et programmes que la collectivité locale peut lancer en cours d’année et en fixent le coût global. Les crédits de programme doivent permettre d’engager les dépenses relatives à l’exécution intégrale d’un projet ou d’une partie fonctionnelle d’un projet de nature à être mise en service sans adjonction.
Toutefois, les crédits de programme ne peuvent engager la collectivité locale que dans la limite des crédits d’engagement ouverts dans le budget.
Les crédits d’engagement sont mis à la disposition de l’ordonnateur pour lui permettre d’engager les dépenses nécessaires à l’exécution des investissements prévus par le budget.
Les crédits de paiement sont destinés à l’ordonnancement des sommes mises à la charge de la collectivité locale dans le cadre des crédits d’engagement correspondants.
Le mécanisme des crédits de programme, crédits d’engagement et crédits de paiement s’applique aux budgets des conseils régionaux ainsi qu’aux budgets des communes dont l’approbation est faite selon les conditions prévues au numéro 2 de l’article 16 de la présente loi.
Art. 11 – Les crédits d’engagement sont valables sont limitation de durée. Ils sont reportables d’année en année jusqu’à ce qu’il soit procédé éventuellement à leur annulation.
Les crédits de paiement non utilisés à la clôture d’une gestion sont annulés et peuvent donner lieu à une nouvelle ouverture de crédits au titre de l’année suivante.
Toutefois, les reliquats de crédits de paiement relatifs à la onzième partie sont reportés et ouverts de nouveau au titre de l’année suivante conformément à leur imputation d’origine[1].
Art. 12 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Sont obligatoires pour les collectivités locales les dépenses suivantes :
Chapitre II – De la préparation du vote et de l’affectation du budget
Art. 13 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Le projet de budget est préparé et proposé par le Président de la collectivité locale avant la fin du mois de mai de chaque année pour être examiné en commissions puis voté par le conseil de la collectivité obligatoirement à l’occasion de la troisième session de chaque année.
En cas de défaut de proposition par le Président de la municipalité du projet de budget, devant le conseil municipal à l’occasion de la troisième session, le gouverneur lui adresse un préavis pour qu’il convoque le conseil municipal en vue de délibérer sur le projet du budget dans un délai ne dépassant pas la fin du mois d’août.
La répartition des crédits à l’intérieur de chaque article est effectuée par le Président de la collectivité locale sur la base des propositions contenues dans les notes explicatives annexées au projet du budget.
Le projet est ensuite transmis pour approbation aux autorités de tutelle compétentes dans un délai ne dépassant pas le 31 octobre de chaque année accompagné :
En cas de défaut de transmission du projet de budget à l’autorité de tutelle compétente dans le délai susvisé, cette dernière doit adresser au Président de la collectivité locale un préavis pour qu’il transmette le projet du budget avec les annexes prévues au quatrième alinéa du présent article dans un délai ne dépassant pas la fin du mois de novembre.
En cas de non transmission du projet dans le délai susvisé, l’autorité de tutelle arrête le budget d’office. Le budget est, dans ce cas, arrêté sur la base des réalisations effectives à la date d’approbation compte non tenu des recettes exceptionnelles ; les dépenses obligatoires prévues à l’article 12 de la présente loi doivent y être inscrites.
Art. 14 – Les prévisions de dépenses du budget sont établies sur la base des recettes prévisibles au cours de l’année d’exécution et des excédents probables à y reporter de l’année précédente.
Art. 15 – Le vote des prévisions de dépenses a lieu, pour chaque titre du budget, par section, par partie et par article.
Le vote des prévisions de recettes a lieu, pour chaque titre du budget, par section et par catégorie.
Art. 16 – Sont approuvés par le Gouverneur les budgets communaux, sous réserve toutefois des dispositions ci-après :
Art. 17 – Sont approuvés par le ministre de l’intérieur, les budgets des conseils de gouvernorats
Art. 18 – L’autorité de tutelle compétente discute le projet de budget en présence des parties concernées durant le mois de novembre.
Le Président de la collectivité locale procède, éventuellement, à l’actualisation du projet de budget au vu de la réunion de discussion et le transmet pour approbation à l’autorité de tutelle dans le délai de quinze jours à compter de la date de la réunion de discussion.
En cas de non transmission du projet de budget à l’autorité de tutelle dans le délai ci-dessus indiqué et selon les modalités prévues au deuxième alinéa du présent article, l’autorité de tutelle compétente arrête le budget conformément aux dispositions de l’article 14 de la présente loi.
Art. 19 – Par dérogations aux dispositions édictées aux articles 16 et 17 ci-dessus, tout projet d’investissement égal ou supérieur à un montant qui sera fixé par décret, ne peut être inscrit au budget d’une collectivité avant son agrément préalable par décision conjointe des ministres de l’Intérieur et des Finances.
Les ministres de l’Intérieur et des Finances doivent donner leurs avis dans un délai de trois mois à partir de la réception du projet par les services du ministère des finances. Dans le cas où la réponse n’intervient pas dans le délai susvisé, le projet est considéré comme approuvé.
Art. 20 – Les autorisations de dépenses et les prévisions de recettes doivent être présentées et votées en équilibre réel compte tenu des engagements de la gestion précédente.
Art. 21 – Lorsque le budget d’une collectivité locale n’a pas été voté en équilibre par le conseil compte tenu des dépenses obligatoires à y ajouter le cas échéant, l’autorité qualifiée pour son approbation le renvoie au Président, qui le soumet dans les 10 jours à une seconde délibération du conseil en question. Celui-ci doit statuer dans le délai de quinzaine. Le budget fera retour à l’autorité de tutelle compétente. Si ce dernier n’a pas été voté à nouveau en équilibre, et si n’a pas été retourné dans un délai d’un mois, à compter de son renvoi au Président en vue de la seconde délibération, l’autorité qualifiée pour son approbation en arrête d’office les dépenses et les recettes.
Art. 22 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – L’autorité de tutelle peut, en vertu de l’acte qui arrête le budget d’une collectivité locale, rejeter ou réduire les dépenses inscrites dans ledit budget, mais elle ne peut les augmenter ni en introduire des nouvelles qu’autant qu’elles sont obligatoires. Ces opérations sont effectuées dans la limite des ressources dont peut disposer la collectivité locale concernée.
Art. 23 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Si le conseil de la collectivité locale ne prévoit pas dans le budget les crédits nécessaires pour le règlement d’une dépense obligatoire ou ne prévoit qu’une somme insuffisante, le montant exigé pour le règlement de ladite dépense sera inscrit au budget par arrêté de l’autorité compétente en matière d’approbation du budget.
S’il s’agit d’une dépense annuelle et variable, le chiffre en est fixé sur la base de la moyenne des trois dernières années.
S’il s’agit d’une dépense annuelle fixe par sa nature, elle est inscrite pour sa quotité réelle.
Le Conseil de la collectivité locale décide le règlement de la dépense obligatoire, inscrite d’office en vertu du présent article, sur les ressources propres de la collectivité concernée. Le règlement de ladite dépense est, le cas échéant, effectué au moyen des ressources décidées par l’autorité de tutelle compétente en vertu de la législation en vigueur.
Art. 24 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Dans le cas où, pour une cause quelconque, le budget d’une collectivité locale n’aurait pas été arrêté définitivement avant le 1er janvier, les recettes et les dépenses obligatoires du Titre I visées à l’article 12 de la présente loi et portées au budget de la dernière année ainsi que les crédits disponibles dans la troisième section au titre du programme régional de développement et la cinquième section continuent à être exécutées jusqu’à l’approbation du nouveau budget.
Toutefois, l’engagement et l’ordonnancement des dépenses ne sont faits que dans la limite d’un quota mensuel des crédits inscrits dans le budget de l’année close. Dans ce cas, les crédits sont ouverts en vertu d’un arrêté pris par le Président de la collectivité locale sur autorisation du ministre de l’intérieur en ce qui concerne le conseil régional et du gouverneur en ce qui concerne la commune.
Chapitre III – Exécution et règlement du budget
Art. 25 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Le budget de la collectivité locale peut être modifié à la hausse ou à la baisse suivant le rythme de réalisation des recettes, et ce, dans les mêmes conditions prévues à l’article 13 de la présente loi.
L’autorité de tutelle compétente en matière d’approbation du budget peut demander la modification à la baisse.
Art. 26 – Le montant total des dépenses ordonnancées doit être limité aux recettes effectivement réalisées.
Art. 27 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Il peut être opéré des virements de crédits de section à section à l’intérieur du Titre I et entre les sections trois et quatre du Titre II ainsi que des virements de partie à partie au sein de chacune de ces sections. Des virements peuvent également être effectués entre les articles de chaque partie de la même section.
Les opérations de virement de crédits susvisées sont effectuées au vu de la délibération du conseil de la collectivité locale et de l’accord de l’autorité de tutelle compétente en matière d’approbation du budget.
Toutefois, les virements de crédits ne peuvent être opérés en ce qui concerne les dépenses payées sur les crédits transférés ou financées par des ressources affectées, qu’après l’accord de l’organisme ayant transféré les crédits.
Dans tous les cas, les demandes de virement de crédits sont soumises aux règlements et procédures en vigueur.
Art. 28 – Pour les dépenses du Titre I, des virements de crédits de paragraphe à paragraphe à l’intérieur d’un même article et d’un sous-paragraphe à un autre sous-paragraphe au sein d’un même paragraphe peuvent être opérées par arrêté du Président de la collectivité locale sans autorisation préalable, notification en est faite sans délai aux parties intéressées. Toutefois, il ne peut être opéré de virements de crédits à l’intérieur des articles de la cinquième partie ni à partir des rubriques réservées au remboursement des dettes que sur accord de l’autorité de tutelle compétente.
Pour les dépenses du Titre II, des virements de crédits de paragraphe à paragraphe et de sous-paragraphe à sous-paragraphe à l’intérieur de chacun des articles de la section trois peuvent être opérées par arrêté du Président de la collectivité locale sans autorisation préalable. Toutefois, les virements à partir des crédits réservés au remboursement du principal de la dette et des crédits financés par des ressources affectées ne peuvent avoir lieu qu’après l’accord de l’autorité de tutelle compétente.
Les collectivités locales peuvent également opérer des virements de crédits à l’intérieur de chacun des articles de la onzième partie par arrêté du Président de la collectivité locale concernée après accord de l’organisme ayant transféré les crédits.
Dans tous les cas, les demandes de virement de crédits sont soumises aux règlements et procédures en vigueur.
Art. 29 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Les crédits inscrits à la quatrième partie de la section une du Titre I et afférents aux dépenses imprévues et non ventilées sont, le cas échéant, utilisés au cours de l’année d’exécution du budget pour ouvrir des crédits au niveau des rubriques des autres parties du même titre, et ce, en vue de faire face à des dépenses urgentes pour lesquelles aucune dotation n’a été inscrite dans le budget ou pour lesquelles les crédits inscrits se sont avérés insuffisants.
Sont également employés dans les mêmes conditions prévues à l’alinéa premier du présent article , les crédits inscrits au titre des dépenses de développement imprévues et non réparties et afférents à la huitième partie de la section trois du Titre II, et ce, pour ouvrir des crédits au niveau des rubriques des parties six et sept de cette section.
Art. 30 – Sous réserve des crédits inscrits au budget, le montant total des dépenses du Titre I engagées en cours d’année ne doit pas dépasser le montant des recettes effectivement réalisées au niveau de ce même titre et le montant total des engagements de dépenses imputés au Titre II doit être cantonné :
La violation des dispositions prévues à l’alinéa premier du présent article constitue une faute de gestion pour laquelle les contrevenants parmi les ordonnateurs des budgets des collectivités locales et les personnes, autres que les agents de ces collectivités, habilitées à engager les dépenses en vertu d’une délégation de signature, encourent la mise en jeu de leur responsabilité civile pouvant être prononcée par les juridictions compétentes en vue de la réparation du préjudice subi à la collectivité locale. Le ministre de l’intérieur adresse à cet effet, le cas échéant, un rapport au Premier ministre.
L’action civile est introduite par le ministre de l’intérieur.
Les contrevenants aux dispositions visées au deuxième alinéa du présent article parmi les agents agissant en vertu d’une délégation de signature en matière d’engagement des dépenses encourent les sanctions applicables aux fautes commises au sens de la législation en vigueur en matière de fautes de gestion.
Art. 31 – Il est interdit aux ordonnateurs des budgets des collectivités locales dotées du système informatique de gestion des dépenses d’utiliser, au cours de l’exécution du budget, les bons de commande manuels.
Cette interdiction s’applique aux personnes agissant en vertu de délégations de signature données par les ordonnateurs des budgets des collectivités locales.
La violation des dispositions prévues dans le présent article constitue une faute de gestion au sens du deuxième alinéa de l’article 30 de la présente loi.
Art. 32 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – Lorsque l’exécution du budget de la dernière gestion close fait apparaître un déficit et que le ministre de l’intérieur ou le ministre des finances constate que les mesures susceptibles de résorber ce déficit n’ont pas été prises ou qu’elles ont été insuffisantes, l’autorité de tutelle invite le conseil de la collectivité locale à délibérer sur le sujet en question dans le délai de quinze jours. Si à l’expiration de ce délai le conseil n’a pas voté les mesures de redressement suffisantes, les ministres de l’intérieur et des finances arrêtent d’office le budget.
Art. 33 – Le compte financier établi conformément aux dispositions de l’article 232 du code de la comptabilité publique est soumis à l’examen du Conseil de la collectivité locale dans sa session du mois de mai. Il est approuvé par l’autorité de tutelle qualifiée pour l’approbation du budget correspondant.
Art. 34 (nouveau) – Modifié par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007 – L’arrêté portant règlement du budget de la collectivité locale constate le montant définitif des recettes encaissées et des dépenses ordonnancées au cours d’une même gestion et annule les crédits restant sans emploi. Il autorise le report du résultat de l’année aux deux comptes ouverts dans les opérations hors budget de la collectivité locale et intitulés « Fonds de réserve » pour ce qui concerne le Titre I et les sections trois et quatre du Titre II et « Compte de transit » pour ce qui concerne la cinquième section du Titre II.
Le fonds de réserve peut être utilisé pour financer les dépenses portées aux sections trois et quatre du Titre II. Ce fonds peut également servir, le cas échéant, à résorber le déficit enregistré au cours d’une gestion ou pour régler des dettes imputées au Titre I, et ce, dans la limite des excédents autres que ceux provenant des ressources affectées.
Les excédents déposés au compte relatif au fonds de transit sont employés pour financer les dépenses portées à la cinquième section du Titre II suivant leur imputation d’origine.
L’arrêté susvisé accompagné d’une copie du compte financier est ensuite transmis pour approbation à l’autorité de tutelle compétente en matière d’approbation du budget.
La présente loi organique sera publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne et exécutée comme loi de l’Etat.
Tunis, le 18 décembre 2007.
[1] Art. 11 – Paragraphe 3 nouveau – Ajouté par la loi organique n° 2007-65 du 8 Décembre 2007 modifiant et complétant la loi n°75-35 du 14 mai 1975 relative à la loi organique du budget des collectivités publiques locales.
[i] Loi n° 75-35 du 14 mai 1975 relative à la loi organique du budget des collectivités locales modifiée, complétée et reclassée par la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2005.
البــاب الأوّل - نفقـــات الجماعـات[2] المحلّيـة ومـواردهـا
الفصل الأوّل (جديـد) - تنصّ ميزانية الجماعات المحلية بالنسبة لكلّ سنة على جملة نفقات هذه الجماعات ومواردها وتأذن بها وذلك في نطاق أهداف مخطّط التنمية الاقتصادية والاجتماعية.
يقع ضبط صيغة الميزانية وتبويبها بقرار من وزيري الداخلية والمالية.
الفصل 2 - تبدأ السنة المالية في أوّل جانفي وتنتهي في 31 ديسمبر من نفس السنة مع مراعاة الأحكام الخاصّة الواردة بالفصل الثالث من مجلة المحاسبة العمومية.
الفصل 3 (جديد) - تموّل ميزانية الجماعات المحلّية بالمعاليم المحدثة بمجلّة الجباية المحلّية وبكلّ مورد يقع إحداثه أو تخصيصه لفائدة الجماعات المحلّية بمقتضى التشريع الجاري به العمل.
الفصل 4 (جديـد) - تشتمل نفقات ميزانية الجماعات المحلّية على نفقات التصرّف ونفقات فوائد الدين التي تكوّن العنوان الأوّل ونفقات التنمية ونفقات تسديد أصل الدين والنفقات المسدّدة من الاعتمادات المحالة التي تكوّن العنوان الثاني.
وتجمع نفقات الجماعات المحلّية ضمن أحد عشر قسما.
وتوزّع الاعتمادات المفتوحة بكل قسم حسب نوعيّتها والغرض الذي أعدّت له إلى فصول وفقرات وفقرات فرعية.
وتشمل موارد ميزانية الجماعات المحلّية المداخيل الجبائية الاعتيادية والمداخيل غير الجبائية الاعتيادية التي تكوّن العنوان الأوّل والموارد الذاتية للجماعات المحلّية والمخصّصة للتنمية وموارد الاقتراض والموارد المتأتّية من الاعتمادات المحالة التي تكوّن العنوان الثاني.
تجمع موارد الجماعات المحلّية ضمن اثني عشر صنفا.
وينقسم كلّ صنف إلى فصول وفقرات وفقرات فرعية حسب نوعية الأداء أو المعلوم أو الدخل أو المحصول.
الفصل 5 (جديـد) - توزّع نفقات العنوان الأوّل على الأقسام التالية:
القسم الأوّل: التأجيـر العمومـي.
القسم الثاني: وسـائـل المصالـح.
القسم الثالث: التدخّــل العمومـي.
القسم الرابع: نفقـات التصرّف الطارئـة وغير الموزّعة.
القسم الخامس: فوائــد الديــن
وتجمع هذه النفقات ضمن جزئين:
يخصّ الجزء الأوّل نفقات التصرّف ويحتوي على القسم الأوّل والقسم الثاني والقسم الثالث والقسم الرابع ويخصّ الجزء الثاني نفقات القسم الخامس المتعلّق بفوائد الدين.
الفصل 6 (جديـد) - توزّع نفقات العنوان الثاني على الأقسام التالية:
القسم السـادس: الاستثمارات المبـاشـرة.
القسم السـابــع: التمويـــــل العمـومــــي.
القسم الثـامــن: نفقـات التنميـة الطارئـة وغير الموزّعة.
القسم التــاسـع: نفقات التنمية المرتبطة بموارد خارجية موظّفة.
القسم العـاشـر: تسديـد أصـل الديـن.
القسم الحادي عشر: النفقات المسدّدة من الاعتمادات المحالـة.
وتجمع هذه النفقات ضمن ثلاثة أجزاء:
يخصّ الجزء الثالث نفقات التنمية ويحتوي على القسم السادس والقسم السابع والقسم الثامن والقسم التاسع ويخص الجزء الرابع نفقات تسديد أصل الدين و يحتوي على القسم العاشر ويهمّ الجزء الخامس النفقات المسدّدة من الاعتمادات المحالة ويحتوي على القسم الحادي عشر
الفصل 7 (جديـد) - توزّع موارد العنوان الأوّل على الأصناف التالية:
الصنف الأوّل: المعاليم على العقارات والأنشطة.
الصنف الثاني: مداخيل إشغال الملك العمومي البلدي أو الجههوري واستلزام المرافق العمومية فيه.
الصنف الثالث: معاليم الموجبات الإدارية ومعاليم مقابل إسداء خدمات.
الصنف الرابع: المداخيل الجبائية الاعتيادية الأخرى.
الصنف الخامس: مداخيل الملك البلدي أو الجهوي الاعتيادية.
الصنف السادس: المداخيل المالية الاعتيادية.
وتجمع هذه الموارد ضمن جزئين:
يحتوي الجزء الأوّل الخاص بالمداخيل الجبائية الاعتيادية على مقابيض الصنف الأوّل والصنف الثاني والصنف الثالث والصنف الرابع ويهمّ الجزء الثاني المداخيل غير الجبائية الاعتيادية ويشمل الصنف الخامس والصنف السادس.
الفصل 8 (جديـد) - توزّع موارد العنوان الثاني على الأصناف التالية:
الصنف السابـع: منـح التجهيــز
الصنف الثامـن: مدّخرات وموارد مختلفة.
الصنف التاسع: مـوارد الاقتـراض الداخلي.
الصنف العاشر: مـوارد الاقتـراض الخارجي.
الصنف الحادي عشر: مـوارد الاقتـراض الخارجـي الموظّفـة.
الصنف الثاني عشر: الموارد المتأتّية من الاعتمادات المحالة.
وتجمع هذه الموارد ضمن ثلاثة أجزاء:
يحتوي الجزء الثالث المتعلّق بالموارد الذاتية للجماعات المحلّية والمخصّصة للتنمية على الصنف السابع والصنف الثامن ويخصّ الجزء الرابع موارد الاقتراض ويحتوي على الصنف التاسع والصنف العاشر والصنف الحادي عشر ويهمّ الجزء الخامس الموارد المتأتّية من الاعتمادات المحالة ويشمل الصنف الثاني عشر.
الفصل 9 (جديد) - يمكن رصد الاعتمادات بميزانية الجماعات المحلّية حسب برامج ومهمّات.
وتشمل البرامج الاعتمادات المخصّصة لعمليّة أو لمجموعة متناسقة من العمليات الموكولة إلى رئيس الجماعة المحلّية قصد تحقيق أهداف محدّدة ونتائج يمكن تقييمها.
وتشمل المهمّات مجموعة من البرامج تساهم في تجسيم خطّة ذات مصلحة وطنية أو جهوية أو محلّية.
وتحدّد البرامج والمهمّات بمقتضى أمر.
الفصل 10 (جديـد) - تنقسم الاعتمادات المتعلّقة بمصاريف التنمية إلى اعتمادات البرامج واعتمادات التعهد واعتمادات الدفع.
وتشمل اعتمادات البرامج المشاريع والبرامج التي يمكن للجماعة المحلية الشروع فيها خلال سنة مع ضبط مبلغها الجملي. وينبغي أن تمكّن هذه الاعتمادات من التعهّد بمصاريف تتعلّق بإنجاز مشروع كامل أو جزء وظيفي منه يمكن استغلاله دون إضافة.
غير أنّ اعتمادات البرامج لا تلزم الجماعة المحلية إلاّ في حدود اعتمادات التعهد المفتوحة بالميزانية.
وتوضع اعتمادات التعهّد تحت تصرّف الآمر بالصرف ليتسنّى له التعهّد بالمصاريف اللازمة لتنفيذ الاستثمارات المنصوص عليها بالميزانية.
وتستعمل اعتمادات الدفع لإصدار أوامر الصرف بالنسبة للمبالغ المحمولة على كاهل الجماعة المحلية وذلك في نطاق اعتمادات التعهّد المتعلقة بها.
وتطبّق اعتمادات البرامج واعتمادات التعهّد واعتمادات الدفع على ميزانيات المجالس الجهوية وعلى ميزانيات البلديات التي يصادق عليها حسب الشروط الواردة بالعـدد 2 من الفصل 16 من هذا القانون.
الفصل 11 - تبقى اعتمادات التعهّد نافذة المفعول بدون تحديد في المدّة ويمكن نقلها من سنة إلى أخرى إلى أن تلغى عند الإقتضاء.
وتلغى اعتمادات الدفع التي لم يقع استعمالها خلال سنة تنفيذ الميزانية ويمكن فتحها من جديد بعنوان السنة الموالية.
غير أنّه يتمّ نقل بقايا اعتمادات الدفع بالقسم الحادي عشر وإعادة فتحها بعنوان السنة الموالية وفق تبويبها الأصلي[3].
الفصل 12 (جديـد) - تكون النفقات التالية إجباريـة بالنسبة للجماعات المحلية:
1) مصاريف التأجير باعتبار المبالغ المخصومة بعنوان الجباية والمساهمات الاجتماعية.
2) مصاريف التنظيف والاعتناء بالطرقات والأرصفة وشبكة التنوير العمومي وقنوات التطهير والمناطق الخضراء المدرجة بالملك العمومي البلدي أو الجهوي.
3) خلاص أقساط القروض المستوجبة أصلا وفائدة.
4) خلاص المستحقّات المستوجبة لفائدة الخواص والهياكل العمومية.
5) مصاريف حفظ العقود والوثائق التي يتعيّن عليها تحريرها أو حفظها.
6) مصاريف صيانة مقرّ الجماعة المحلّية ومصاريف تعهّد مختلف المنشآت والبنايات والعقارات الراجعة لها بالنظر.
7) وبصفة عامّة جميع المصاريف المحمولة على الجماعة المحلّية بمقتضى النصوص التشريعية أو الترتيبية.
الباب الثاني - إعـداد الميزانيـة والاقتـراع والمصادقـة عليهـا
الفصل 13 (جديـد) - يتولّى رئيس الجماعة المحلّية قبل نهاية شهر ماي من كلّ سنة إعداد مشروع الميزانية وعرضه للدرس من قبل اللّجان وعرضه للاقتراع من قبل مجلس الجماعة المحلّية وجوبا خلال الدورة الثالثة من كلّ سنة.
وفي صورة عدم تولّي رئيس البلدية عرض مشروع الميزانية على المجلس البلدي خلال الدورة الثالثة، يتولّى الوالي التنبيه عليه لدعوة المجلس البلدي للانعقاد قصد التداول في مشروع الميزانية في أجل أقصاه موفّى شهر أوت.
ويقع توزيع الاعتمادات داخل كلّ فصل من قبل رئيس الجماعة المحلّية على أساس الاقتراحات الواردة بالمذكّرات التفسيرية المصاحبة لمشروع الميزانية.
ويحال هذا المشروع بعد ذلك على مصادقة سلطة الإشراف المختصة في أجل لا يتجـاوز 31 أكتوبر من كل سنة مصحوبا:
1) بتقرير يتضمّن تحليلا لخاصيات الميزانية الجديدة.
2) بالوثائق التفسيرية اللازمة.
في صورة عدم إحالة مشروع الميزانية إلى سلطة الإشراف المختصّة في الأجل المذكور أعلاه، يتعيّن على هذه الأخيرة التنبيه على رئيس الجماعة المحلّية لإحالة مشروع الميزانية مع المؤيّدات المشار إليها بالفقرة الرابعة من هذا الفصل خلال فترة أقصاها موفّى شهر نوفمبر.
وإذا لم تتمّ إحالة المشروع في ذلك الأجل، تتولّى سلطة الإشراف إقرار الميزانية بصفة وجوبية. وفي هذه الحالة، يقع إقرار ميزانية الجماعة المحلّية المعنية اعتمادا على ما تحقّق فعلا في تاريخ المصادقة دون اعتبار الموارد الاستثنائية مع ترسيم النفقات الإجبارية المنصوص عليها بالفصل 12 من هذا القانون.
الفصـل 14 - يتمّ ضبط تقديرات نفقات الميزانية على أساس الموارد المتوقّع تحقيقها خلال سنة التنفيذ والفوائض المنتظر نقلها من السنة السابقة لسنة التنفيذ.
الفصل 15 - يتمّ الاقتراع على تقديرات النفقات بالنسبة إلى كلّ عنوان من الميزانية حسب الأجزاء والأقسام والفصول.
ويتمّ الاقتراع على تقديرات الموارد بالنسبة إلى كلّ عنوان من الميزانية حسب الأجزاء والأصناف.
الفصل 16 (جديد) - نقّــح بالقانـون الأساسـي عدد 44 لسـنة 1985 المؤرخ في 25 أفريل 1985 - يصادق الوالي على الميزانيات البلدية مع مراعاة الأحكام الواردة أسفله:
1) يصادق وزيرا الداخلية والمالية على الميزانيات البلدية التي يسفر حسابها المالي للسنة الماضية عن عجز وما دام هذا العجز لم يقع تسديده بواسطة الموارد البلدية الاعتيادية.
2) يصادق وزيرا الداخلية والمالية على الميزانيات التي تساوي أو تفوق تقديرات مقابيضها الاعتيادية في السنة السابقة مبلغا يقع ضبطه بمقتضى أمر.
الفصل 17 - يصادق وزير الداخلية على ميزانيات المجالس الجهوية.
الفصل 18 - تتولّى سلطة الإشراف المختصّة مناقشة مشروع الميزانية بحضور الأطراف المعنية خلال شهر نوفمبر.
يتولّى رئيس الجماعة المحلّية إعادة صياغة مشروع الميزانيّة، عند الاقتضاء، على ضوء جلسة المناقشة وتوجيهه إلى سلطة الإشراف في أجل أقصاه خمسة عشر يوما من تاريخ جلسة المناقشة المذكورة للمصادقة عليه.
وفي صورة عدم إحالة مشروع الميزانية إلى سلطة الإشراف في الأجل المذكور ووفق الصيغ الواردة بالفقرة الثانية من هذا الفصل، تتولّى سلطة الإشراف المختصّة إقرار الميزانية حسب الأحكام المنصوص عليها بالفصل 14 من هذا القانون.
الفصل 19 - خلافا لأحكام الفصلين 16 و17 من هذا القانون لا يمكن ترسيم أيّ مشروع تجهيز تساوي أو تفوق تقديرات إنجازه مبلغا يضبط بأمر بميزانية جماعة محلية إلاّ بعد الحصول على الموافقة الأوّلية بقرار مشترك بين وزيري الداخلية والمالية.
على وزيري الداخلية والمالية إعطاء رأيهما في ظرف ثلاثة أشهر إبتداء من تاريخ وصول المشروع إلى وزارة المالية وإذا لم تقع الإجابة في ذلك الأجل يعتبر المشروع مصادقا عليه.
الفصل 20 - يجب عرض تقديرات المقابيض والمصاريف بصورة متوازنة مع مراعاة تعهّدات السنة الماضية كما يقع الاقتراع على هذه التقديرات على نفس الأساس.
الفصل 21 - إذا وقع الاقتراع على ميزانية غير متوازنة من قبل مجلس الجماعـة المحلّية باعتبار النفقات الإجبارية التي ينبغي إضافتها عند الاقتضاء، فإنّ السلطة المختصّة بالمصادقة ترجعها لرئيس الجماعة المحلّية الذي يتولّى عرضها في ظرف عشرة أيّام على المجلس للتفاوض في شأنها مرّة ثانية.
وينبغي لهذا المجلس أن يبت في شأنها في أجل خمسة عشر يوما وترجع الميزانية لسلطة الإشراف المختصّة. وفي صــورة ما إذا لم يقع تقديــم ميزانيــة متوازنــة من جديد أو إذا لم ترجع في ظرف شهر إبتداء من تاريخ إرجاعها لرئيس الجماعة المحلّية قصد عرضها على المجلس للتفاوض في شأنها للمرّة الثانية فإنّ السلطة المختصّة تقرّر مباشرة مجموع المصاريف والمقابيض.
الفصل 22 (جديـد) - يمكن للقرار الذي تتّخذه سلطة الإشراف لإقرار ميزانية جمـاعـة محلّية أن يتضمّن رفض النفقات المدرجة بهذه الميزانية أو التخفيض من مقدارها، غير أنّه لا يمكن بمقتضى هذا القرار الزيادة في النفقات أو إدراج نفقات جديدة إلاّ إذا كانت إجبارية. ويتمّ ذلك في حدود الموارد المتاحة للجماعة المحلّية المعنية.
الفصل 23 (جديـد) - إذا لم يتولّ مجلس الجمـاعـة المحلية رصـد الاعتمادات اللازمة لتسديد نفقة إجبارية أو رصد لها مبلغا غير كاف فإنّ المقدار اللازم لتأديتها يرسّم بالميزانية بمقتضى قرار من سلطة الإشراف المختصّة بالمصادقة على الميزانية.
إن كان الأمر يتعلّق بمصروف سنوي غير قارّ، فإنّ مبلغ الاعتماد اللازم يضبط باعتبار معدّل الثلاث سنوات الأخيرة
وإن كان الأمر يتعلّق بمصروف سنوي قارّ، فإنّ الاعتماد اللازم يرسّم بمقداره الحقيقي.
ويقرّر المجلس تسديد النفقة الإجبارية المرسّمة وجوبا بمقتضى هذا الفصل من الموارد الذاتية للجماعة المحلّية ويتمّ، عند الاقتضاء، تسديد النفقة المعنية بواسطة الموارد المقرّرة من قبل سلطة الإشراف المختصّة حسب التشريع الجاري به العمل.
الفصل 24 (جديـد) - إذا لم يقع إقرار ميزانية جماعة محلية بصفة نهائية قبل غرّة جانفي لسبب من الأسباب فإنّه يبقى العمل جاريا بالموارد والنفقـات الإجبارية للعنــوان الأوّل المنصـوص عليهــا بالفصل 12 من هذا القانون والمرسّمة بميزانية السنة الأخيرة وبالاعتمادات المتوفّرة بالجزء الثالث بعنوان البرنامج الجهوي للتنمية وبالجزء الخامس إلى أن تقع المصادقة على الميزانية الجديدة.
غير أنّه لا يجوز التعهّد بالنفقات وصرفها إلاّ في حدود قسط شهري من الاعتمادات المرسّمة بميزانية السنة المنقضية. وفي هذه الحالة يتمّ فتح الاعتمادات بمقتضى قرار من رئيس الجماعة المحلّية بناء على ترخيص من قبل وزير الداخلية بالنسبة للمجلس الجهوي ومن قبل الوالي بالنسبة للبلدية.
الباب الثالث - تنفيــذ الميزانيــة وختمهــا
الفصل 25 (جديـد) - يمكن إدخال تنقيح على الميزانية بالزيادة أو بالنقصان حسب نسق تحصيل الموارد وذلك وفق نفس الشروط الواردة بالفصل 13 من هذا القانون.
ويمكن لسلطة الاشراف المختصة بالمصادقة على الميزانية طلب التنقيح بالنقصان.
الفصل 26 - يتعيّن أن تنحصر جملة المصاريف المأذون بدفعها في حدود مبلغ المقابيض الحاصلة فعليّا.
الفصل 27 (جديـد) - يمكن تحويل اعتمادات من جزء إلى جزء داخل العنوان الأوّل وبين الجزء الثالث والجزء الرابع داخل العنوان الثاني ومن قسم إلى قسم داخل كلّ من هذه الأجزاء. كما يمكن تحويل اعتمادات بين فصول كلّ قسم من نفس الجزء.
وتتمّ عمليات تحويل الاعتمادات المشار إليها أعلاه بناء على مداولة مجلس الجماعة المحلّية وموافقة سلطة الإشراف المختصّة بالمصادقة على الميزانية.
غير أنّه لا يمكن تحويل اعتمادات بالنسبة للنفقات المسدّدة من الاعتمادات المحالة أو المموّلة بموارد موظّفة إلاّ بعد موافقة الهيكل الذي تولّى إحالة الاعتمادات.
وفي جميع الحالات، تخضع طلبات تحويل الاعتمادات إلى التراتيب والإجراءات الجاري بها العمل.
الفصل 28 - يمكن بالنسبة إلى نفقات العنوان الأوّل تحويل اعتمادات من فقرة إلى فقرة داخل نفس الفصل ومن فقرة فرعية إلى فقرة فرعية أخرى داخل نفس الفقرة بقرار من رئيس الجماعة المحلّية دون ترخيص مسبق على أن يتمّ حالاّ إعلام الأطراف المعنية بذلك، غير أنّه لا يمكن تحويل الإعتمادات داخل فصول القسم الخامس ومن البنود المخصّصة لتسديد الديون إلاّ بعد موافقة سلطة الإشراف المختصّة.
ويمكن بالنسبة إلى نفقات العنوان الثاني تحويل اعتمادات بين الفقرات والفقرات الفرعية داخل كلّ فصل من الجزء الثالث بقرار من رئيس الجماعة المحلية دون ترخيص مسبق، غير أنّه لا يمكن إجراء تحويلات من الاعتمادات المخصّصة لتسديد أصل الدين ومن الاعتمادات المموّلة بموارد موظفة إلاّ بعد موافقة سلطة الإشراف المختصة.
كما يمكن للجماعات المحلّية تحويل اعتمادات داخل كلّ فصل من القسم الحادي عشر بقرار من رئيس الجماعة المحلّية بعد موافقة الهيكل الذي تولّى إحالة الاعتمادات.
وفي جميع الحالات، تخضع طلبات تحويل الاعتمادات إلى التراتيب والإجراءات الجاري بها العمل.
الفصل 29 (جديـد) - يتمّ خلال سنة تنفيذ الميزانية، عند الاقتضاء، استعمال الاعتمادات المرسّمة بالقسم الرابع من الجزء الأوّل من العنوان الأوّل والمخصّصة لنفقات التصرّف الطارئة وغير الموزّعة لفتح اعتمادات ببنود الأقسام الأخرى من هذا العنوان وذلك لتسديد نفقات متأكّدة لم يرصد لها أيّ مبلغ بالميزانية أو تبيّن أنّ الاعتمادات المرسّمة لها غير كافية.
كما يتمّ وفق نفس الشروط المنصوص عليها بالفقرة الأولى من هذا الفصل استعمال الاعتمادات المرسّمة بالقسم الثامن من الجزء الثالث من العنوان الثاني والمخصّصة لنفقات التنمية الطارئة وغير الموزّعة لفتح اعتمادات ببنود القسمين السادس والسابع من هذا الجزء.
الفصل 30 - يتعيّن، في إطار الاعتمادات المرسّمة بالميزانية، ألاّ تتجاوز جملة النفقات المتعهّد بها خلال السنة بالعنوان الأوّل مبلغ المقابيض الحاصلة فعليا في مستوى هذا العنوان وأن تنحصر جملة التعهّدات المحمولة على العنـوان الثاني
تعدّ مخالفة الأحكام المنصوص عليها بالفقرة الأولى من هذا الفصل خطأ تصرّف يعرّض من يتولّى ارتكابه من بين آمري صرف ميزانيات الجماعات المحلّية أو من يفوّض لهم من غير أعوان هذه الجماعات في عقد النفقات إلى المسؤولية المدنية التي يمكن أن تقضي بها المحاكم المختصّة من أجل الضرر الحاصل للجماعة المحلّية. ويتولّى وزير الداخلية، عند الاقتضاء، رفع تقرير في الغرض إلى الوزير الأوّل.
ويتمّ رفع الدعوى المدنية من قبل وزيـر الداخليـة.
ويتعرّض مرتكبو المخالفة المشار إليها بالفقرة الثانية من هذا الفصل من بين الأعوان المفوّض لهم في عقد النفقات إلى العقوبات المنطبقة على الأخطاء المرتكبة على معنى التشريع الجاري به العمل في مجال أخطاء التصرّف.
الفصل 31 - يحجّر على آمري صرف ميزانيات الجماعات المحلّية المجهّزة بالمنظومة المعلوماتية المخصّصة للتصرّف في النفقات عند تنفيذ الميزانية استعمال أذون التزوّد اليدوية.
ينطبق هذا التحجير على المفوّض لهم من قبل آمري صرف ميزانيات الجماعات المحلّية.
وتعدّ مخالفة الإجراء المنصوص عليه بهذا الفصل خطأ تصرّف على معنى الفقرة الثانية من الفصل 30 من هذا القانون.
الفصل 32 (جديـد) - إذا تبيّن من تنفيذ ميزانية السنة الأخيرة عجز وإذا لاحظ وزير الداخلية أو وزير المالية أن التدابير التي من شأنها تسوية هذا العجز لم يقع اتّخاذها أو أنّها غير كافية فإن سلطة الإشراف تدعو مجلس الجماعة المحلّية إلى التفاوض في شأن ذلك في أجل أقصاه خمسة عشر يوما. وإذا لم يقرّر المجلس عند انتهاء ذلك الأجل تدابير التسوية الكافية فإنّ وزيري المالية والداخلية يتولّيان إقرار الميزانية.
الفصل 33 - ينظر مجلس الجمـاعـة المحلية في دورته المنعقدة في شهر ماي في الحساب المالي الذي يقع إعداده طبقا لمقتضيات الفصل 282 من مجلة المحاسبة العمومية وتقع المصادقة عليه من قبل سلطة الإشراف التي لها صفة الموافقة على الميزانية المتعلّقة به.
الفصل 34 (جديـد) - يثبت القرار المتعلّق بغلق ميزانية الجمـاعـة المحلّية المبلغ النهائي للموارد المستخلصة وللنفقات المأذون بدفعها خلال السنة ويلغي الاعتمادات الباقية دون استعمال ويرخّص في نقل نتيجة السنة إلى الحسابين المفتوحين بالعمليات الخارجة عن الميزانية للجمـاعـة المحلية تحت عنوان المال الاحتياطي بالنسبة للعنوان الأوّل والجزئين الثالث والرابع من العنوان الثاني و المال الانتقالي بالنسبة للجزء الخامس من العنوان الثاني.
يمكن استعمال المال الاحتياطي لتمويل النفقات المبوّبة بالجزئين الثالث والرابع من العنوان الثاني. كما يمكن استعمال هذا المال، عند الاقتضاء، لتسوية العجز الحاصل خلال سنة أو لخلاص ديون محمولة على العنوان الأوّل وذلك في حدود الفوائض غير المتأتّية من الموارد الموظّفة.
ويتمّ استعمال الفوائض المودعة بحساب المال الانتقالي لتمويل النفقات المدرجة بالجزء الخامس من العنوان الثاني وفق تبويبها الأصلي.
ويعرض القرار المشار إليه بالفقرة الأولى من هذا الفصل على مصادقة سلطة الإشراف المختصّة بالمصادقة على الميزانية مرفوقا بنسخة من الحساب المالي.
الفصل 35 - ألغيت جميع الأحكام المخالفة لهذا القانون وخاصّة:
[1] حذف لفظ "العمومية" على مستوى عنوان القانون بمقتضى القانون الأساسي عدد 65 لسنة 2007 المؤرخ في 18 ديسمبر 2007 المتعلق بتنقيح وإتمام القانون عدد 35 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بالقانون الأساسي لميزانية الجماعات العمومية المحلية.
[2] حذف لفظ "العمومية" على مستوى عنوان الباب الأول بمقتضى القانون الأساسي عدد 65 لسنة 2007 المؤرخ في 18 ديسمبر 2007 المتعلق بتنقيح وإتمام القانون عدد 35 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بالقانون الأساسي لميزانية الجماعات العمومية المحلية.
[3] الفصل 11 - فقرة ثالثة جديدة - أضيفت بمقتضى القانون الأساسي عدد 65 لسـنة 2007 المؤرخ في 18 ديسمبـر 2007.
[i] القانون الأساسي عدد 35 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بالقانون الأساسي لميزانية الجماعات المحلية كما تم تنقيحه وإتمامه وإعادة ترتيبه بمقتضى القانون الأساسـي عدد 65 لسـنة 2007 المؤرخ في 18 ديسمبـر 2007.
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