Au nom du peuple,
La chambre des députés ayant adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article premier – Les dispositions des articles 2, 24, 25, 30, 31, 32, 34, 36, 37, 39, 41, 50 du dernier paragraphe de l’article 54 du paragraphe 4 de l’article 57 et de l’article 64, du paragraphe 2 de l’article 65, du dernier paragraphe de l’article 68 et de l’article 76 de la loi n° 82-70 du 6 août 1982, portant statut général des forces de sécurité intérieure, sont abrogées et remplacées par les dispositions suivantes :
Art. 2 (nouveau) – Les agents des forces de sécurité intérieure relèvent du ministre de l’intérieur, sous la haute autorité du Président de la République qui peut les requérir et les commander soit directement soit par l’intermédiaire du Premier ministre ou du ministre de l’intérieur sous réserve des dispositions de l’article 10 de la loi n° 88-60 du 2 juin 1988, portant loi des finances complémentaire pour la gestion 1988.
Art. 24 (nouveau) – Nul ne peut être nommé à un emploi d’agent des forces de sécurité intérieure ;
1) s’il ne possède la nationalité tunisienne, sous réserve des incapacités prévues par le code de la nationalité tunisienne,
2) s’il ne jouit de ses droits civiques et s’il n’est de bonne moralité,
3) si sa candidature n’a reçu l’agrément du ministre de l’intérieur,
4) s’il n’est âgé de 20 ans au moins,
5) s’il ne remplit les conditions d’aptitude physique exigées pour l’exercice de la fonction et s’il n’est reconnu médicalement indemne des maladies transmissibles prévues par la loi n° 92-71 du 27 juillet 1992 ou de toutes affections cancéreuses ou maladie mentale, ou s’il n’est définitivement guéri de ces maladies ou si son état de santé ne lui permet pas de travailler dans toutes les régions de la République.
Le recrutement des agents des forces de sécurité intérieure a lieu par voie de concours sur épreuves, sur titres ou sur dossiers, les aptitudes professionnelles des candidats sont appréciées par un jury désigné par arrêté du ministre de l’intérieur qui établit un classement des candidats par ordre de mérite.
Le ministre de l’intérieur arrête la liste d’admission à chaque concours.
Les élèves issus des écoles agréées sont recrutés par voie de nomination directe.
Les autres conditions de recrutement ainsi que les modalités d’application de ces dispositions sont fixées par le statut particulier à chaque corps.
Art. 25 (nouveau) – La promotion est l’accession de l’agent des forces de sécurité intérieure au grade immédiatement supérieur à celui dont il est titulaire.
La promotion des agents des forces de sécurité intérieure a lieu selon les modalités ci-après :
̶ soit à la suite des concours internes et examens professionnels ouverts, au profit des agents ayant une ancienneté minima dans le grade immédiatement inférieur au grade de promotion. Cette ancienneté ainsi que les conditions spécifiques à ces concours internes et examens professionnels et leurs modalités d’organisation sont fixés par le statut particulier à chaque corps.
̶ Les aptitudes des candidats sont appréciées par un jury désigné par arrêté du ministre de l’intérieur.
Le jury établit la classification des candidats selon les résultats obtenus.
̶ soit suite au succès à des cycles de formation organisés au profit des agents des forces de sécurité intérieure titulaires dans le grade immédiatement inférieur au grade de promotion.
Les modalités d’application relatives aux cycles de formation sont fixées par décret.
̶ soit au choix parmi les agents des forces de sécurité intérieure titulaires dans le grade immédiatement inférieur au grade de promotion et ayant une ancienneté minima dans ce grade fixée par le statut particulier à chaque corps.
Le ministre de l’intérieur arrête annuellement la liste d’aptitude de promotion d’un grade à un grade supérieur et ce, pour chaque corps après avis de conseil d’honneur du corps concerné.
Le mérite de l’agent concerné est déterminé après avoir procédé à un examen approfondi de sa valeur professionnelle, compte tenu de la moyenne des notes professionnelles des trois dernières années précédant l’année au titre de laquelle la liste est établie, de l’ancienneté dans le grade, des propositions motivées formulées par l’autorité ayant pouvoir de notation ainsi que des critères spécifiques à chaque corps qui sont fixés par le statut particulier à chaque corps.
La liste d’aptitude comporte tous les agents remplissant les conditions exigées pour la promotion.
Les inscriptions sur la liste d’aptitude sont effectuées par ordre de mérite.
Les candidats dont le mérite est jugé égal, sont départagés par l’ancienneté générale ou si l’ancienneté est la même, par l’âge.
Le ministre de l’intérieur a toute latitude pour apporter des modifications à l’ordre d’inscription.
La liste des agents à promouvoir est arrêtée par le ministre de l’intérieur.
Les nominations consécutives à la promotion doivent avoir lieu dans l’ordre figurant sur la liste d’aptitude définitive visée au précèdent vacance.
Est interdite toute promotion n’ayant pas pour objet exclusif, de pourvoir régulièrement à une vacance.
Art. 30 (nouveau) – Les agents des forces de sécurité intérieure ne peuvent bénéficier d’un congé ou d’une permission qu’après en avoir obtenu une autorisation.
Art. 31 (nouveau) – Les agents des forces de sécurité intérieure bénéficient d’un congé de repos annuel d’une durée de quarante-cinq (45) jours au maximum à plein traitement par année de service effectif du 1er janvier au 31 décembre.
Les agents des forces de sécurité intérieure qui n’ont pas exercé leurs fonctions pendant la totalité de la période ouvrant droit au bénéfice de congé de repos annuel, ont droit à une période de congé payé calculé comme suit :
̶ 3,75 jours de repos pour chaque mois de services effectifs,
̶ 0,75 jours de repos pour chaque six (06) jours de services effectifs pour les périodes de service inférieures à un mois.
Le ministre de l’intérieur pour des raisons que l’intérêt du service peut rendre nécessaire peut décider le report du congé annuel, et ce, pour une seule année suivant celle au titre de laquelle le congé est dû.
Art. 32 (nouveau) – Des congés exceptionnels peuvent être accordés à plein traitement et sans entrer en ligne de compte dans le calcul des congés de repos ou des permissions à l’agent de forces de sécurité intérieure :
Art. 34 (nouveau) – Le ministre de l’intérieur statue sur les demandes et propositions de congé de repos ou permissions de toute nature et peut ordonner aux agents des forces de sécurité intérieure bénéficiant de congé de repos ou permission, en cas de nécessité, de renoncer à ce congé ou permission et d’en reporter le bénéfice.
Art. 36 (nouveau) – Le ministre de l’intérieur peut accorder les congés ci-après :
1) congés pour raison de santé comportant les congés suivants :
̶ le congé de maladie ordinaire d’une durée n’excédant pas six (06) mois
̶ le congé de maladie de longue durée nécessitant des soins pour de longues périodes à cause des maladies prévues à l’article 40 de la présente loi,
̶ le congé de maternité,
̶ le congé post natal,
̶ le repos d’allaitement.
2) congé à plein traitement pour cause de cessation de service pour mise à la retraite normale. Ce congé peut être accordé à l’agent des forces de sécurité intérieure pour une période maximum de six (06) mois pour les agents appartenant à la catégorie A et pour une période maximum de trois (03) mois pour les agents appartenant aux autres catégories à plein traitement.
3) congé sans solde d’une durée n’excédant pas trois (03) mois.
Art. 37 (nouveau) – L’agent des forces de sécurité intérieure peut bénéficier d’un congé de maladie ordinaire à plein traitement dont la durée n’excède pas six (06) mois, s’il s’est avéré qu’il n’est plus capable d’exercer ses fonctions, et ce, après avoir présenté une demande appuyée d’un certificat médical établi ou agrée par le médecin de l’administration, indiquant la durée durant laquelle l’agent est incapable d’exercer ses fonctions. L’administration a le droit de faire effectuer tout contrôle utile par son médecin.
L’administration peut aussi, en plus de ce contrôle, prescrire toutes mesures à l’effet de s’assurer que le congé accordé à l’agent est consacré uniquement aux soins.
Sauf cas d’urgence dûment établi, l’agent ayant obtenu un congé de maladie ne peut quitter son lieu de travail sans une autorisation préalable du commandant de son unité.
Art. 39 (nouveau) – L’agent des forces de sécurité intérieure ne peut obtenir un congé de maladie qui fait suite à un congé de repos annuel ou permission, sauf autorisation de la commission de réforme.
Toutefois le congé de repos annuel peut faire suite à un congé de maladie.
Art. 41 (Nouveau) – Les agents de sexe féminin des forces de sécurité intérieure bénéficient, sur production d’un certificat médical, d’un congé de maternité de deux mois à plein traitement cumulable avec le congé de repos annuel.
A l’issue du congé de maternité, l’agent des forces de sécurité intérieure peut sur sa demande bénéficier d’un congé post natal pour une période ne dépassant pas quatre (04) mois, à demi traitement.
En outre l’agent des forces de sécurité intérieure a droit sur sa demande à un repos d’allaitement d’une heure, en début ou au terme de la séance du travail, à condition que la durée de la séance de travail ne soit pas inférieure à quatre heures.
Au cas où le travail est aménagé en deux séances, il est accordé à l’intéressée deux repos d’une heure chacun, au début, ou à la fin de chaque séance, à condition que la durée minimum totale de travail soit égale à sept heures par jour.
Le repos d’allaitement est accordé pour une période maximum de six mois à compter de la fin du congé de maternité.
Art. 50 (Nouveau) – Le pouvoir disciplinaire est du ressort du ministre de l’intérieur qui peut déléguer son pouvoir disciplinaire ou sa signature aux cadres supérieurs du ministère conformément à des conditions fixées par décret.
Les sanctions qui peuvent être prononcées contre les agents des forces de sécurité intérieure comprennent :
a) les sanctions de premier degré qui sont : l’avertissement, le blâme, l’arrêt simple, l’arrêt de rigueur, le déplacement d’office,
L’arrêt simple et l’arrêt de rigueur sont fixés par décret.
b) les sanctions du deuxième degré qui sont : l’abaissement d’un ou deux échelons même si cela entraîne une rétrogradation, la rétrogradation, la radiation de la liste d’aptitude, l’exclusion temporaire pour une période maximum de six mois avec privation du traitement et la révocation sans suspensions des droits à pension.
Les sanctions du 1er degré sont prononcées par décision motivée et sans consultation du conseil d’honneur du corps concerné, toutefois, les sanctions du deuxième degré ne peuvent être prononcées qu’après consultation dudit conseil.
Les sanctions disciplinaires sont prononcées conformément à la procédure fixée par la présente loi et le décret fixant le statut particulier à chaque corps.
L’agent des forces de sécurité intérieure est traduit devant le conseil d’honneur au vu d’un rapport écrit émanant de l’autorité ayant pouvoir disciplinaire ou du cadre supérieur qui a délégation d’exercer le pouvoir disciplinaire ou de signer les rapports de traduction devant le conseil d’honneur.
Le rapport indique clairement les faits reprochés à l’agent et, s’il y a lieu, les circonstances dans lesquelles ils ont été commis.
Les sanctions sont prononcées par décision motivée émanant de l’autorité qui a le pouvoir disciplinaire ou du cadre supérieur qui a délégation d’exercer le pouvoir disciplinaire ou de signer les sanctions disciplinaires.
Toutefois, la sanction, de rétrogradation ou de révocation ne peut être prononcée que par l’autorité qui a le pouvoir disciplinaire, exclusivement.
Art. 57 (paragraphe 4 nouveau) – Les agents désignés pour accomplir des missions auprès des gouvernements étrangers ou organisations internationales sont mis à la disposition du ministère des affaires étrangères.
Pour ce qui est des agents désignés pour accomplir des missions auprès d’une administration d’un pays étranger ils peuvent en cas de nécessité être mis à la disposition soit du ministère des affaires étrangères, ou l’agence de coopération technique, soit détachés directement auprès de l’administration du pays étranger.
Dans ce cas, les dispositions en matière de couverture sociale régissant les agents utilisés dans le cadre et la coopération technique leur sont applicables.
Dans tous les cas, les agents continuent à appartenir à leur corps d’origine.
Art .64 (nouveau) – La mise en disponibilité, sur demande de l’agent des forces de sécurité intérieure, ne peut être accordée que :
1) pour une durée d’une seule année renouvelable une seule fois pour accident ou maladie grave de son conjoint, d’un de ses ascendants ou descendants.
2) pour une durée de 3 ans renouvelable une seule fois en vue d’effectuer des recherches ou études présentant un intérêt général.
3) pour une durée de deux années, renouvelable deux fois, pour la femme travaillant dans les forces de sécurité intérieure à l’effet d’élever un ou plusieurs enfants âgés de moins de 6 ans ou atteints d’infirmités exigeant des soins continus.
Art. 65 (paragraphe 2 nouveau) – L’agent des forces de sécurité intérieure mis en disponibilité sur sa demande doit demander sa réintégration deux mois au moins avant l’expiration de la période de disponibilité, par lettre recommandée.
A l’expiration de la période de mise en disponibilité, l’agent a le droit de réintégrer son corps d’origine même en surnombre, lequel doit être résorbé à la première vacance venant à s’ouvrir dans le corps considéré.
Au cas où l’agent n’a pas demandé sa réintégration dans le délai sus-indiqué, il est alors considéré comme ayant rompu tout lien avec les forces de sécurité intérieure.
Art. 68 (dernier paragraphe nouveau) – L’agent muté d’un corps à un autre corps pour nécessité de service ou sur sa demande est classé dans un grade et un échelon correspondants à son grade et à son échelon dans son corps d’origine.
Art .76 (nouveau) – Il est décerné aux agents des forces de sécurité intérieure qui se distinguent par leur courage et leur dévouement à la cause publique les distinctions suivantes :
̶ un tableau d’honneur.
̶ un témoignage de satisfaction.
̶ une lettre d’encouragement.
̶ une lettre de remerciement.
Le statut particulier à chaque corps détermine l’autorité ayant le pouvoir de décerner les distinctions et fixe les avantages résultant de chaque distinction.
Art. 2 – Il est ajouté à la loi n° 82-70 du 6 août 1982, portant statut général des forces de sécurité intérieure les articles 24 (bis), 25 (bis), 25 (ter), 25 (quater), 64 (bis), 76 (bis) et 76 (ter) ainsi qu’il suit:
Art. 24 (bis) – Est agent des forces de sécurité intérieure stagiaire est l’agent qui, recruté afin d’occuper un emploi permanent dans les cadres du corps dont il relève, accompli dans les conditions déterminées par le statut particulier à chaque corps qui lui est applicable un stage préalablement à sa titularisation.
Le statut particulier à chaque corps détermine les conditions de stage et de titularisation.
La durée du stage est fixée à deux ans, elle est d’une année pour les agents issus d’une école de formation instituée ou agréée ainsi que pour ceux ayant accomplis en qualité de temporaires ou contractuels, au moins deux années de services civils effectifs.
A l’expiration de la durée de stage l’agent stagiaire sera ou bien confirmé dans son nouveau emploi ou bien son stage sera prorogé d’une année au maximum ou bien ledit agent sera reversé dans son grade d’origine ou licencié.
Le ministre de l’intérieur peut à tout moment et sur proposition motivée du directeur général du corps dont relève l’agent concerné, décider le licenciement sans préavis, de tout stagiaire dont la conduite ou le travail cesse d’être satisfaisant.
Art. 25 (bis) – L’avancement d’échelon a lieu d’un échelon à celui immédiatement suivant.
Sous réserve des dispositions des articles 25 (quarter), 42,50 (nouveau), 61,76 (nouveau) et 76 (bis) de la présente loi, l’avancement d’échelon a lieu automatiquement selon les cadences déterminées par le statut particulier à chaque corps des forces de sécurité intérieure.
Art. 25 (ter) – L’agent des forces de sécurité intérieure qui bénéficie d’une promotion est rangé à l’échelon correspondant au traitement de base d’origine immédiatement supérieur à celui qu’il percevait dans son ancienne position.
Toutefois, l’augmentation obtenue suite à la promotion ne peut être inférieure à l’avantage qu’aurait procuré un avancement normal à l’agent des forces de sécurité intérieure dans son ancienne position.
Art. 25(quarter) – Une gratification exceptionnelle peut être accordée aux agents des forces de sécurité intérieure régis par la présente loi.
La gratification exceptionnelle peut être accordée sous forme de promotion à un grade supérieur, ou d’un avancement d’un ou de plusieurs échelons ou d’une prime globale dont le montant est fixé selon le cas, et ce aux agents de forces de sécurité intérieure qui :
̶ ont réalisé une méthode de travail ayant occasionné une amélioration dans la qualité des services administratifs et professionnels.
̶ ont évité à l’administration des dégâts graves.
̶ se sont distingués par un haut degré de perfection dans l’exercice de leurs fonctions.
La gratification exceptionnelle est accordée directement par le président de la République
La gratification exceptionnelle peut être accordée sur proposition du ministre de l’intérieur sur la base d’un rapport circonstancié et après avis du conseil d’honneur du corps concerné.
En outre, le ministre de l’intérieur peut accorder sur la base d’un rapport circonstancié une gratification exceptionnelle sous forme de promotion à un grade supérieur ou d’un avancement d’un ou de plusieurs échelons aux agents des forces de sécurité intérieure qui :
̶ se distinguent par leur courage et leur dévouement à la cause publique,
̶ ou sont grièvement blessés ou décédés au cours de l’exercice de leurs fonctions.
Art. 64 (bis) – L’agent des forces de sécurité intérieure peut sur sa demande et par arrêté du Premier ministre être mis en disponibilité spéciale et ce pour une période d’une année renouvelable autant de fois que nécessaire, lorsque son conjoint fonctionnaire est soit muté à l’intérieur du territoire de la République soit appelé à exercer à l’étranger.
Dans la situation de la mise en disponibilité spéciale, l’agent des forces de sécurité intérieure perd ses émoluments mais conserve ses droits à l’avancement, à la promotion et à la retraite.
Art. 76 (bis) – La médaille d’honneur des forces de sécurité intérieure est attribuée aux agents conformément aux conditions prévues par la loi n° 97-80 du 1er décembre 1997 portant promulgation du code des décorations modifié par la loi n° 98-31 du 11 mai 1998.
Le statut particulier à chaque corps des corps des forces de sécurité intérieure fixe les avantages résultant de l’attribution de cette médaille.
Art.76 (ter) – L’agent des forces de sécurité intérieure ayant cessé définitivement d’exercer ses fonctions et ayant totalisé vingt-cinq ans au moins de service civil effectif, peut se voir conférer par décret l’honorariat dans le grade ou la fonction qu’il occupait avant la cessation de ses fonctions.
A la même condition d’ancienneté de service, l’honorariat peut être conféré à l’agent qui, sans quitter définitivement l’administration, aura cessé d’appartenir au corps déterminé.
A titre exceptionnel l’honorariat peut être conféré à l’agent dans le grade ou la fonction immédiatement supérieure.
L’agent révoqué ou licencié pour insuffisance professionnelle ou en vertu d’une sanction disciplinaire est privé du bénéfice de l’honorariat.
Art. 3 – L’appellation du chapitre IV de la loi n° 82-70 du 6 août 1982 portant statut général des forces de sécurité intérieure est remplacée comme suit :
Chapitre IV – Des congés
Art. 4 – L’appellation du titre V de la loi n° 82-70 du 6 août 1982 portant statut général des forces de sécurité intérieure est remplacée comme suit :
Titre V – Des distinctions, des décorations et de l’honorariat
Art. 5 – Le conseil supérieur de la police nationale et le conseil supérieur des prisons et de la rééducation prévus par les articles 8, 25, 35, 50, 52, 65, 71 et 72 de la loi n° 82-70 du 6 août 1982 portant statut général des forces de sécurité intérieure sont dénommés respectivement :
̶ conseil d’honneur de la police nationale et conseil d’honneur des prisons et de la rééducation.
Art.6 – Le ministre de l’intérieur exerce ses prérogatives prévues par la loi n° 82-70 du 6 août 1982 portant statut général des forces de sécurité intérieure sous réserve des dispositions de l’article 10 de la loi n° 88-60 du 2 juin 1988 portant loi de finances complémentaire pour la gestion 1988.
La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne et exécutée comme loi de l’Etat.
Tunis, le 13 juin 2000.
باسم الشعب،
بعد موافقة مجلس النواب،
يصدر رئيس الجمهورية القانون الآتي نصه :
الفصل الأول ـ تلغى أحكام الفصول 2 و24 و25 و30 و31 و32 و34 و36 و37 و39 و41 و50 والفقرة الأخيرة من الفصل 54 والفقرة الرابعة من الفصل 57 والفصل 64 والفقرة الثانية من الفصل 65 والفقرة الأخيرة من الفصل 68 والفصل 76من القانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 أوت 1982 المتعلق بضبط النظام الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي، وتعوض بالأحكام التالية :
الفصل 2 (جديد) - يرجع أعوان قوات الأمن الداخلي بالنظر إلى وزير الداخلية تحت سامي سلطة رئيس الجمهورية الذي يأذنهم ويأمرهم مباشرة أو عن طريق الوزير الأول أو وزير الداخلية، مع مراعاة أحكام الفصل 10 من القانون عدد 60 لسنة 1988 المؤرخ في 2 جوان 1988 والمتعلق بقانون المالية الإضافي لسنة 1988.
الفصل 24 (جديد) - لا يمكن لأي شخص أن يعين في خطة عون من أعوان قوات الأمن الداخلي:
1) إذا لم يكن محرزا على الجنسية التونسية مع مراعاة الموانع المنصوص عليها بمجلة الجنسية التونسية.
2) إذا لم يكن متمتعا بحقوقه المدنية وبحسن السيرة والأخلاق.
3) إذا لم يصادق وزير الداخلية على ترشحه.
4) إذا لم يكن له من العمر عشرون (20) سنة على الأقل.
5) إذا لم تتوفر فيه شروط اللياقة البدنية المفروضة لممارسة الوظيف ولم يتم التصريح طبيا بخلوه من الأمراض السارية المنصوص عليها بالقانون عدد 71 لسنة 1992 المؤرخ في 27 جويلية 1992 أو أية إصابة بمرض السرطان أو بمرض عقلي أو لم يتم التصريح طبيا بأنه شفي تماما من هذه الأمراض أو إذا كانت حالته الصحية لا تسمح له بالعمل بكافة جهات الجمهورية.
ويتم انتداب أعوان قوات الأمن الداخلي عن طريق مناظرات تعتمد الاختبارات أو الشهائد أو الملفات. ويتم تقييم المؤهلات المهنية للمترشحين من قبل لجنة امتحان تعين بقرار من وزير الداخلية، وتتولى هذه اللجنة ترتيب المترشحين حسب الجدارة.
ويضبط وزير الداخلية قائمة الناجحين نهائيا في كل مناظرة.
وينتدب خريجو المدارس المصادق عليها عن طريق التسمية المباشرة.
ويضبط النظام الأساسي الخاص بكل سلك الشروط الأخرى للانتداب وكذلك كيفية تطبيق هذه الأحكام.
الفصل 25 (جديد) - تتمثل ترقية عون قوات الأمن الداخلي في ارتقائه من الرتبة التي تم ترسيمه بها إلى الرتبة العليا الموالية مباشرة وتتم ترقية أعوان قوات الأمن الداخلي حسب الأساليب التالية :
· إما إثر المناظرات الداخلية والامتحانات المهنية التي تفتح لفائدة الأعوان الذين لهم أقدمية دنيا في الرتبة التي هي دون رتبة الترقية مباشرة ويتولى النظام الأساسي الخاص بكل سلك ضبط هذه الأقدمية وكذلك الشروط الخاصة بهذه المناظرات الداخلية والامتحانات المهنية وإجراءات تنظيمها.
ويتم تقييم مؤهلات المترشحين من قبل لجنة امتحان تعين بقرار من وزير الداخلية وتتولى هذه اللجنة ترتيب المترشحين حسب النتائج المتحصل عليها.
· أو إثر النجاح في مراحل تكوين يتم تنظيمها لفائدة أعوان قوات الأمن الداخلي المترسمين في الرتبة التي هي دون رتبة الترقية مباشرة.
· وتضبط بأمر كيفية تطبيق الأحكام الخاصة بمراحل التكوين.*
· أو بالاختيار من بين أعوان قوات الأمن الداخلي المترسمين في الرتبة التي هي دون رتبة الترقية مباشرة والذين لهم أقدمية دنيا بهذه الرتبة يتولى ضبطها النظام الأساسي الخاص بكل سلك.
ويضبط وزير الداخلية سنويا قائمة الكفاءة للترقية بالاختيار من رتبة إلى رتبة أعلى بالنسبة لكل سلك بعد استشارة مجلس الشرف للسلك المعني.
ويتم تقييم جدارة العون بعد القيام بدراسة عميقة لقيمته المهنية باعتبار معدل الأعداد المهنية التي تحصل عليها للثلاث سنوات الأخيرة السابقة للسنة التي يقع بعنوانها إعداد قائمة الكفاءة والأقدمية في الرتبة والاقتراحات المعللة المقدمة من قبل السلطة التي لها حق إعطاء الأعداد المهنية وكذلك المقاييس الخاصة بكل سلك والتي يتم ضبطها بالنظام الأساسي الخاص بكل سلك.
وتشتمل قائمة الكفاءة على جميع الأعوان الذين تتوفر فيهم الشروط المطلوبة للترقية.
ويكون التسجيل بقائمة الكفاءة حسب الجدارة ويرتب المترشحون الذين تساوت جدارتهم حسب الأقدمية العامة وإذا تساوت أقدمياتهم فحسب التقدم في السن.
لوزير الداخلية كامل الحرية لإدخال تحويرات على ترتيب التسجيل.
ويختم وزير الداخلية قائمة الأعوان الذين ستتم ترقيتهم وتتم التسميات في الرتبة المنجرة عن الترقية حسب الترتيب الوارد بقائمة الكفاءة النهائية المنصوص عليها بالفقرة السابقة.
وتحجر كل ترقية في الرتبة لا يكون القصد منها تسديد شغور طبقا للتراتيب الجاري بها العمل.
الفصل 30 (جديد) - لا يمكن لأعوان قوات الأمن الداخلي الانتفاع بعطلة أو برخصة دون موافقة مسبقة.
الفصل 31 (جديد) - يتمتع أعوان قوات الأمن الداخلي بعطلة سنوية للاستراحة مدتها خمسة وأربعون يوما (45) يوما على الأكثر خالصة الأجر عن كل سنة عمل منجز من 01 جانفي إلى 31 ديسمبر. ويتمتع أعوان قوات الأمن الداخلي الذين لم يباشروا عملهم طيلة كامل الفترة اللازمة لاستحقاق العطلة السنوية بعطلة سنوية للاستراحة خالصة الأجر تحتسب كالآتي :
- 3،75 يوم عطلة عن كل شهر عملا فعليا.
- 0،75 يوم عطلة عن كل ستة (06) أيام عملا فعليا بالنسبة إلى فترات العمل التي تقل عن شهر.
ويمكن لوزير الداخلية أن يقرر لأسباب تحتمها ضرورة العمل تأجيل العطلة السنوية وذلك لسنة واحدة تلي مباشرة سنة استحقاق العطلة.
الفصل 32 (جديد) - يمكن لعون قوات الأمن الداخلي أن يمنح بطلب منه عطلا استثنائية مع الاحتفاظ بكامل المرتب ودون أن تدخل في عطل الاستراحة والرخص:
1- للقيام بأحد الواجبات التي يفرضها القانون وفي حدود المدة اللازمة.
2- لأداء مناسك الحج، ولا يمكن أن تمنح هذه العطلة الاستثنائية إلا لمدة شهر على أقصى تقدير طيلة موسم الحج ولمرة واحدة خلال الحياة المهنية لعون قوات الأمن الداخلي.
3- للقيام بواجبات عائلية ملحة وفي حدود ستة (06) أيام في السنة.
4- بمناسبة كل ولادة لعون قوات الأمن الداخلي ومدة هذه العطلة يومان من أيام العمل تكون في أجل ينتهي بموفى عشرة أيام من تاريخ الولادة.
ولا تعطي ولادة توأمين أو توائم الحق إلا في عطلة واحدة من هذا الصنف.
5- بمناسبة استدعاء إلى مباريات رياضية دولية وذلك لفائدة أعوان قوات الأمن الداخلي المنتمين إلى الفرق الرياضية الوطنية وتمنح هذه العطلة بطلب من الوزير المكلف بالرياضة. وتقدر مدة هذه العطلة بعدد الأيام المذكورة بالاستدعاء يضاف إليها عند الاقتضاء آجال السفر اللازمة.
الفصل 34 (جديد) - يبت وزير الداخلية في المطالب والاقتراحات المتعلقة بالعطل أو الرخص من جميع الأنواع ويمكن له أن يأذن لأعوان قوات الأمن الداخلي المتمتعين بعطلة سنوية للاستراحة أو برخصة بقطع هذه العطلة أو الترخيص والعودة إلى العمل كلما دعت الضرورة إلى ذلك.
الفصل 36 (جديد) - يمكن لوزير الداخلية منح العطل التالية :
1) عطل لأسباب صحية وتشتمل على :
- عطلة المرض العادي لمدة لا تتجاوز ستة (06) أشهر.
- عطلة المرض طويل الأمد الذي يستوجب المعالجة لآماد طويلة من أجل الإصابة بالأمراض المنصوص عليها بالفصل 40 من هذا القانون.
- عطلة الولادة.
- عطلة الأمومة.
- وراحة الرضاعة.
2) عطلة من أجل الانقطاع عن العمل بسبب الإحالة على التقاعد العادي ويمكن منح هذه العطلة لعون قوات الأمن الداخلي لمدة أقصاها ستة (06) أشهـــر بالنسبة إلـــى الأعوان المنتمين إلى الصنف "أ" وثلاثة (03) أشهر بالنسبة إلى بقية الأعوان مع التمتع بكامل المرتب.
3) عطلة بدون مرتب لمدة أقصاها ثلاثة (03) أشهر.
الفصل 37 (جديد) - يمكن منح عون قوات الأمن الداخلي عطلة للمرض العادي لمدة لا تتجاوز الستة (06) أشهر خالصة الأجر إذا ما اتضح أنه غير قادر تماما على القيام بمهامه بعد تقديمه مطلبا في ذلك يكون مصحوبا بشهادة طبية مسلمة أو مصادقا عليها من طبيب الإدارة تنص على المدة التي يكون فيها العون غير قادر على العمل وللإدارة الحق في القيام بتفقد عن طريق طبيب الإدارة.
كما يمكن للإدارة زيادة على هذا التفقد، ضبط كل إجراء من شأنه التحقق من أن العطلة الممنوحة للعون مستغلة خصيصا للمعالجة.
ولا يمكن للعون المتحصل على عطلة مرض مغادرة مقر عمله بدون استرخاص مسبق من آمر الوحدة التي ينتمي إليها إلا في الحالات الاستعجالية التي يجب عليه إثباتها.
الفصل 39 (جديد) - لا يمكن لعون قوات الأمن الداخلي الحصول على عطلة مرض عقب تمتعه بالعطلة السنوية للاستراحة أو برخصة إلا بإذن من لجنة السقوط.
غير انه يمكن أن تعقب العطلة السنوية للاستراحة عطلة المرض.
الفصل 41 (جديد) - تنتفع النساء من أعوان قوات الأمن الداخلي بعطلة ولادة مدتها شهران عند الإدلاء بشهادة طبية مع استحقاق كامل المرتب ويمكن الجمع بين هذه العطلة والعطلة السنوية للاستراحة.
وفي نهاية عطلة الولادة يمكن أن تمنح عون قوات الأمن الداخلي بطلب منها عطلة أمومة لمدة لا تتجاوز أربعة (04) أشهر مع استحقاق نصف المرتب.
كما يحق لعون قوات الأمن الداخلي التمتع بطلب منها براحة رضاعة مدتها ساعة واحدة في بداية حصة العمل أو في نهايتها شريطة أن لا تقل حصة العمل عن أربع ساعات.
وإذا كان العمل موزعا على حصتين تمنح للمعنية بالأمر راحتان مدة كل واحدة منهما ساعة واحدة وذلك في بداية كل حصة أو في نهايتها شريطة أن تكون المدة الجملية للعمل مساوية لسبع ساعات على الأقل في اليوم.
وتمنح راحة الرضاعة لمدة أقصاها ستة أشهر ابتداء من تاريخ نهاية عطلة الولادة.
الفصل 50 (جديد) - يرجع حق التأديب إلى وزير الداخلية الذي يمكن له أن يفوض للإطارات السامية بالوزارة سلطته التأديبية أو إمضاءه حسب شروط يتم ضبطها بأمر.
وتشتمل العقوبات التأديبية التي يمكن أن تتخذ ضد أعوان قوات الأمن الداخلي على ما يلي :
أ. عقوبات من الدرجة الأولى وهي الإنذار والتوبيخ والإيقاف البسيط والإيقاف الشديد والنقلة الوجوبية وتحدد مدة الإيقاف البسيط والإيقاف الشديد بأمر.
ب. عقوبات من الدرجة الثانية وهي الحط بدرجة أو درجتين ولو انجر عن هذا الحط الانخفاض في الرتبة والحط من الرتبة، والحذف من قائمة الكفاءة، والرفت المؤقت لمدة لا تتجاوز ستة (06) أشهر مع الحرمان من المرتب، والعزل بدون توقيف الحق في جراية التقاعد.
وتتخذ العقوبات من الدرجة الأولى بناء على قرار معلل ودون استشارة مجلس الشرف الخاص بالسلك، أما العقوبات من الدرجة الثانية فإنه لا يمكن اتخاذها إلا بعد استشارة هذا المجلس.
وتتخذ العقوبات التأديبية حسب الإجراءات التي يضبطها هذا القانون والأمر الضابط للنظام الأساسي الخاص بكل سلك.
ويحال عون قوات الأمن الداخلي على مجلس الشرف بمقتضى تقرير كتابي صادر عن السلطة التي لها حق التأديب أو عن الإطارات السامية بالوزارة التي لها تفويض لممارسة السلطة التأديبية أو لإمضاء تقارير الإحالة على مجلس الشرف.
ويبين تقرير الإحالة على مجلس الشرف بصفة واضحة الأفعال المنسوبة إلى العون وعند الاقتضاء الظروف التي ارتكبت فيها.
وتتخذ العقوبات بقرار معلل من السلطة التي لها حق التأديب، أو الإطار السامي الذي أسند له تفويض لممارسة السلطة التأديبية أو لإمضاء العقوبات التأديبية، غير أن عقوبتي الحط من الرتبة والعزل لا تتخذان إلا من قبل السلطة التي لها حق التأديب دون سواها.
الفصل 57 (الفقرة الرابعة جديدة) - يوضع الأعوان المعينون للقيام بمهام لدى الحكومات الأجنبية أو المنظمات الدولية تحت تصرف وزارة الشؤون الخارجية.
وبالنسبة إلى الأعوان المعينين للقيام بمهام لدى إدارة بلد أجنبي يمكن وفق ما تقتضيه الضرورة وضعهم إما تحت تصرف وزارة الشؤون الخارجية أو وكالة التعاون الفني أو إلحاقهم مباشرة لدى إدارة البلد الأجنبي وفي هذه الحالة تنطبق عليهم فيما يتعلق بالتغطية الاجتماعية الأحكام المنطبقة على الأعوان العاملين في نطاق التعاون الفني.
وفي كل الحالات يبقى الأعوان مرتبطين بسلكهم.
الفصل 64 (جديد) - لا يمكن أن يستجاب لطلب عون قوات الأمن الداخلي في إحالته على عدم المباشرة إلا :
1) لمدة سنة واحدة قابلة للتجديد مرة واحدة من أجل حادث أو مرض خطير أصاب قرينه أو أحد أصوله أو فروعه.
2) لمدة ثلاث سنوات قابلة للتجديد مرة واحدة للقيام بأبحاث أو دراسات تكتسي صبغة المصلحة العامة.
3) لمدة لا تتجاوز سنتين يمكن تجديدها مرتين لتمكين المرأة المنتمية لقوات الأمن الداخلي من القيام بتربية طفل أو عدة أطفال لم يبلغوا السادسة من عمرهم أو مصابين بعاهات تتطلب عناية مستمرة.
الفصل 65 (الفقرة الثانية جديدة) - يجب على عون قوات الأمن الداخلي الذي وضع بطلب منه في حالة عدم المباشرة أن يطلب إرجاعه إلى الوظيفة شهرين على الأقل قبل انتهاء مدة الإحالة على عدم المباشرة بواسطة رسالة مضمونة الوصول.
وعند انتهاء مدة الإحالة على عدم المباشر يحق لهذا العون أن يرجع إلى سلكه الأصلي ولو بصفة زائدة ويتم استنفاد هذه الزيادة عند حدوث أول شغور في السلك الذي ينتمي إليه المعني بالأمر.
وإذا لم يطلب العون إرجاعه إلى الوظيفة في الأجل المذكور أعلاه، فإنه يعتبر قد قطع كل صلة بقوات الأمن الداخلي.
الفصل 68 (الفقرة الأخيرة جديدة) - ويعاد ترتيب العون الذي تم تحويله من سلك إلى سلك آخر حسب ضرورة العمل أو بطلب منه برتبة ودرجة مساويتين لرتبته ودرجته في سلكه الأصلي.
الفصل 76 (جديد) - تمنح لأعوان قوات الأمن الداخلي الذين يمتازون بالشجاعة والإخلاص للصالح العام مكافآت الامتياز التالية :
- معلقة شرف.
- شهادة رضا.
- رسالة تشجيع.
- رسالة استحسان.
وتضبط الأنظمة الأساسية الخاصة بكل سلك السلطة التي لها حق منح مكافآت الامتياز كما تحدد الامتيازات المنجرة عن كل مكافأة.
الفصل 2 - تضاف إلى القانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 أوت 1982 المتعلق بضبط النظام الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي الفصول 24 (مكرر) و25 (مكرر) و25 (ثالثا) و25 (رابعا) و64 (مكرر) و76 (مكرر) و76 (ثالثا) كما يلي :
الفصل 24 (مكرر) - عون قوات الأمن الداخلي المتربص هو العون الذي ينتدب ليشغل خطة دائمة بإطارات السلك الذي يرجع إليه بالنظر ويقوم بتربص قبل ترسيمه حسب الشروط المنصوص عليها بالنظام الأساسي الخاص المنطبق عليه ويضبط النظام الأساسي الخاص بكل سلك شروط التربص والترسيم.
وتحدد مدة التربص بسنتين غير أن هذه المدة تحدد بسنة واحدة بالنسبة إلى المتخرجين من مدرسة تكوين محدثة أو مصادق عليها وكذلك بالنسبة إلى الذين قضوا على الأقل سنتين في الخدمة المدنية الفعلية بصفة وقتيين أو متعاقدين.
وبانتهاء مدة التربص يتم إما ترسيم العون المتربص أو تمديد تربصه لمدة سنة على الأكثر وإما إرجاعه إلى رتبته الأصلية ويعتبر كأنه لم يغادرها قط وإما رفته.
ويمكن لوزير الداخلية في كل وقت وبدون سابق إعلام وبناء على اقتراح معلل من المدير العام للسلك الذي ينتمي إليه العون تقرير إعفاء كل متربص أصبح سلوكه أو عمله غير مرضي.
الفصل 25 (مكرر) - يكون التدرج من الدرجة إلى الدرجة الموالية مباشرة. مع مراعاة أحكام الفصول 25 (رابعا) و42 و50 (جديد) و61 و76 (جديد) و76 (مكرر) من هذا القانون، يتم التدرج بصفة آلية حسب المدة المنصوص عليها بالأنظمة الأساسية الخاصة بكل سلك من أسلاك قوات الأمن الداخلي.
الفصل 25 (ثالثا) - يرتب عون قوات الأمن الداخلي المنتفع بترقية في درجة توافق المرتب الأساسي الأصلي الذي يفوق مباشرة ما كان يتقاضاه في وضعيته القديمة.
غير أنه لا يمكن أن تقل الزيادة المتأتية من الترقية عن الامتياز الذي كان سيحصل عليه عون قوات الأمن الداخلي من تدرج عادي ضمن وضعيته القديمة.
الفصل 25 (رابعا) - يمكن أن تمنح مكافأة استثنائية لأعوان قوات الأمن الداخلي الخاضعين لهذا القانون.
ويمكن أن تسند المكافأة الاستثنائية في شكل ترقية إلى رتبة أعلى أو تدرج بدرجة أو عدة درجات أو في شكل منحة جملية تحدد حسب الحالة لأعوان قوات الأمن الداخلي الذين :
- أنجزوا طريقة عمل ترتب عنها تحسن في نوعية الخدمات الإدارية والمهنية.
- أو قاموا بعمل جنب الإدارة أضرارا فادحة.
- أو تميزوا بدرجة عالية من الإتقان في أداء مهامهم.
وتسند هذه المكافأة الاستثنائية مباشرة من قبل رئيس الجمهورية أو باقتراح من وزير الداخلية بناء على تقرير معلل وبعد أخذ رأي مجلس الشرف للسلك.
وبالإضافة إلى ذلك يمكن لوزير الداخلية بناء على تقرير معلل أن يمنح مكافأة استثنائية في شكل ترقية إلى رتبة أعلى أو تدرج بدرجة أو عدة درجات لأعوان قوات الأمن الداخلي الذين :
- يتميزون بشجاعتهم وإخلاصهم للصالح العام.
- أو يصابون بجروح خطيرة أو يتوفاهم الأجل أثناء مباشرتهم لوظيفتهم.
الفصل 64 (مكرر) - يمكن إحالة عون قوات الأمن الداخلي بطلب منه بقرار من الوزير الأول على عدم المباشرة الخاصة ولمدة سنة قابلة للتجديد كلما اقتضت الحاجة ذلك وعندما يكون قرينه الموظف قد نقل للعمل داخل تراب الجمهورية أو دعي للعمل بالخارج. وفي وضعية عدم المباشرة الخاصة يفقد عون قوات الأمن الداخلي التمتع بالمرتب ويحتفظ بحقوقه في التدرج والترقية والتقاعد.
الفصل 76(مكرر) - يمنح وسام الشرف لقوات الأمن الداخلي للأعوان وفق الشروط المنصوص عليها بالقانون عدد 80 لسنة 1997 المؤرخ في أول ديسمبر 1997 المتعلق بإصدار مجلة الأوسمة المنقح بالقانون عدد 31 لسنة 1998 المؤرخ في 11 ماي 1998.
ويحدد النظام الأساسي الخاص بكل سلك من أسلاك قوات الأمن الداخلي الامتيازات المنجرة عن منح هذا الوسام.
الفصل 76 (ثالثا) - يمكن أن تسند بأمر لعون قوات الأمن الداخلي الذي انقطع نهائيا عن مباشرة مهامه والذي قضى خمسة وعشرين عاما على الأقل في الخدمة المدنية الفعلية الصفة الشرفية في الرتبة أو الوظيفة التي كان يشغلها قبل انقطاعه عن مهامه، وبنفس شرط الأقدمية في الخدمة يمكن أن تمنح الصفة الشرفية للعون الذي قد ينفصل عن الانتماء إلى سلك معين دون أن يغادر الإدارة نهائيا.
وبصفة استثنائية يمكن أن تمنح للعون الصفة الشرفية في الرتبة أو الوظيفة الموالية مباشرة.
ويحرم من الانتفاع بالصفة الشرفية العون الذي وقع عزله أو إعفاؤه لقصوره المهني أو بموجب عقوبة تأديبية.
الفصل 3 ـ تعوض تسمية الباب الرابع من القانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 أوت 1982 المتعلق بضبط النظام الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي بما يلي :
الباب الرابع - في العطل
الفصل 4 ـ تعوض تسمية العنوان الخامس من القانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 أوت 1982 المتعلق بضبط النظام الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي بما يلي :
العنوان الخامس - في مكافآت الامتياز والأوسمة والصفة الشرفية
الفصل 5 ـ تطلق على المجلس الأعلى للشرطة الوطنية والمجلس الأعلى للسجون والإصلاح المنصوص عليهما بالفصول 8 و25 و35 و50 و52 و65 و71 و72 من القانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 اوت 1982 المتعلق بضبط النظام الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي على التوالي التسمية التالية : مجلس الشرف للشرطة الوطنية ومجلس الشرف للسجون والإصلاح.
الفصل 6 ـ يمارس وزير الداخلية صلاحياته المنصوص عليها بالقانون عدد 70 لسنة 1982 المؤرخ في 6 أوت 1982 المتعلق بضبط القانون الأساسي العام لقوات الأمن الداخلي، مع مراعاة أحكام الفصل 10 من القانون عدد 60 لسنة 1988 المؤرخ في 2 جوان 1988 المتعلق بقانون المالية الإضافي لسنة 1988.
ينشر هذا القانون بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية وينفذ كقانون من قوانين الدولة.
تونس في 13 جوان 2000.
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