Le chef du gouvernement,
Vu la loi constituante n° 2011-6 du 16 décembre 2011, portant organisation provisoire des pouvoirs publics,
Vu le décret beylical du 9 juillet 1913, portant promulgation du code pénal et notamment les articles 82, 87 et 253 et l’ensemble des textes qui l’ont modifié ou complété et notamment le décret-loi n° 2011-75 du 6 août 2011,
Vu la loi n° 59-130 du 5 octobre 1959, portant insertion du code des procédures civiles et commerciales, ensemble les textes qui l’ont modifié et notamment la loi n° 2010-36 du 5 juillet 2010,
Vu la loi n° 67-53 du 8 décembre 1967, portant loi organique du budget et l’ensemble des textes qui l’ont modifiée ou complétée et notamment la loi n° 2004-42 du 13 mai 2004,
Vu la loi n° 73-81 du 31 décembre 1973, portant promulgation du code de comptabilité publique, tel que modifié et complété par les textes subséquents et notamment la loi n° 2012-27 du 29 décembre 2012 portant loi de finance 2013 et la loi n° 2013-54 du 30 décembre 2013 portant loi de finance 2014,
Vu la loi n° 75-33 du 14 mai 1975, portant promulgation de la loi organique des communes et l’ensemble des textes qui l’ont modifiée ou complétée et notamment la loi organique n° 2008-57 du 4 août 2008,
Vu la loi n° 75-35 du 14 mai 1975, relative à la loi organique du budget des collectivités publiques locales et l’ensemble des textes qui l’ont modifiée ou complétée et notamment la loi organique n° 2007-65 du 18 décembre 2007,
Vu la loi n° 88-13 du 7 mars 1988, relative à la représentation de l’Etat et des établissements publics à caractère administratif soumises à la tutelle de l’Etat auprès des tribunaux et notamment ses articles 4 et 9,
Vu la loi n° 89-9 du 13 février 1989, relative aux participations, entreprises et établissements publics, tel que modifiée ou complétée par la loi n° 94-102 du 1er août 1994 et la loi n° 96-74 du 29 juillet 1996 et la loi n° 99-38 du 3 mai 1999 et la loi n° 2001-33 du 29 mars 2001 et la loi n° 2006-36 du 12 juin 2006,
Vu la loi organique n° 89-11 du 4 février 1989, relative aux conseils régionaux,
Vu la loi organique n° 93-42 du 26 avril 1993, portant promulgation du code de l’arbitrage,
Vu la loi n° 93-84 du 26 juillet 1993, relative aux groupements interprofessionnel dans le secteur agricole et industries alimentaires, tel que modifiée par la loi n° 2005-16 du 16 février 2005,
Vu la loi n° 94-123 du 28 novembre 1994, relative aux centres techniques dans les secteurs industriels,
Vu la loi n° 98-65 du 20 juillet 1998, relative aux sociétés professionnelles d’avocats,
Vu la loi n° 2000-93 du 3 novembre 2000, portant promulgation du code des sociétés commerciales et l’ensemble des textes qui l’ont modifié et complété notamment son article 200,
Vu la loi n° 2001-50 du 3 mai 2001 du 3 mai 2001, relative aux entreprises des pôles technologiques et l’ensemble des textes qui l’ont modifiée ou complétée,
Vu la loi organique n° 2004-63 du 27 juillet 2004, relative à la sécurité des données personnelles,
Vu le décret-loi n° 2011-41 du 26 mai 2011, relatif à l’accès aux documents administratifs des organismes publics,
Vu le décret-loi n° 2011-79 du 20 août 2011, relatif à la profession d’avocat et notamment ses articles 2, 32, 33, 35, 38,40 et 41,
Vu le décret-loi cadre n° 2011-120 du 14 novembre 2011, relatif à la lutte contre la corruption.
Vu le décret n° 98-1875 du 28 septembre 1998, fixant les conditions et les procédures relatives à l’octroi des autorisations aux fonctionnaires pour l’exercice d’une activité privé rémunérée liée directement à leur mission et notamment son article 5 et l’ensemble des textes qui l’ont modifié ou complété,
Vu le décret n° 2002-2197 du 7 octobre 2002, relatif aux modalités d’exercice de la tutelle sur les entreprises publiques, à l’approbation de leurs actes de gestion à la représentation des participants publics dans leurs organes de gestion et de délibération et à la fixation des obligations mises à leur charge,
Vu le décret n° 2002-2198 du 7 octobre 2002, relatif aux modalités d’exercice de la tutelle sur les établissements publics n’ayant pas le caractère administratif, aux modalités d’approbation de leurs actes de gestion, aux modes et aux conditions de désignation des membres des conseils d’établissement et à la fixation des obligations mises à leur charge,
Vu le décret n° 2002-3158 du 17 décembre 2002, portant réglementation des marchés publics et l’ensemble des textes qui l’ont modifié ou complété,
Vu le décret n° 2004-2265 du 27 septembre 2004, fixant la liste des établissements publics à caractère non administratif considérés comme entreprises publiques et l’ensemble des textes qui l’ont modifié ou complété,
Vu le décret n° 2005-910 du 24 mars 2005, relatif à la désignation de l’autorité de tutelle sur les entreprises publiques et l’ensemble des textes qui l’ont modifié ou complété,
Vu le décret n° 2013-4953 du 5 décembre 2013, portant application des dispositions de l’article 22 (ter) de la loi n° 89-9 du 1er février 1989, relative aux participations, entreprises et établissements publics aux banques publiques,
Vu le décret n° 2013-5093 du 22 novembre 2013, relatif au comité des contrôleurs d’Etat et fixant le statut particulier de ses membres,
Vu le décret n° 2013-5096 du 22 novembre 2013, relatif à la création de la haute instance de la commande publique et fixant le statut particulier des agents du corps de contrôleurs et réviseurs de la commande publique de la Présidence du gouvernement,
Vu l’avis du conseil de la concurrence,
Vu l’avis du ministre des finances,
Vu l’avis du ministre de la justice,
Vu l’avis de tribunal administratif,
Vu la délibération du conseil des ministres et après information du Président de la République.
Décrète :
Article premier – Le présent décret fixe les conditions et procédures de passation de marchés portant ministère d’avocats pour représenter les organismes publics auprès des tribunaux et instances judiciaires, administratives militaires, de régulation et arbitrales.
Sont exclus du champ d’application des dispositions du présent décret les affaires revêtant le caractère d’études juridiques et les missions d’audit juridiques et fiscal, les consultations et la rédaction des contrats qui sont soumises aux procédures de passation des marchés publics d’études.
Les dispositions du décret n° 2002-3158 du 17 décembre 2002, portant réglementation des marchés publics s’appliquent sur les conditions et procédures de passation de marchés portant ministère d’avocats pour représenter les organismes publics auprès des tribunaux et instances judicaires, administratives, militaires, de régulation et arbitrales tant qu’elles ne sont pas contraires aux dispositions du présent décret et au cahier des charges type cité à l’article trois du présent décret.
Art. 2 – Les dispositions du présent décret s’appliquent aux organismes publics cités ci-après, et ce, lorsqu’ils font recours au ministère d’avocat ou société d’avocats :
̶ le chef du contentieux de l’Etat dans tous les cas où il fait recours à la désignation d’un avocat,
̶ l’Etat et les établissements publics,
̶ Les établissements publics à caractère non administratif et les entreprises publiques au sens de la loi n° 89-9 du 13 février 1989, relative aux participations, entreprises et établissements publics susvisée au cas où ils ne font pas recours au chef du contentieux de l’Etat pour les représenter,
̶ les collectivités locales,
̶ les groupements professionnels au sens de la loi n° 93-84 du 26 juillet 1993 susvisée,
̶ les centres techniques au sens de la loi n° 94-123 du 28 novembre 1994 susvisée,
̶ les sociétés à majorité publique dont les participants publics et les entreprises publiques détiennent chacun à titre individuel ou en association au moins 50% de son capital.
Art. 3 – Les marchés relatifs au ministère d’avocats ou sociétés d’avocats pour représenter les organismes publics cités à l’article 2 du présent décret sont conclus par voie de recours à la concurrence sur la base d’appel d’offres et selon des termes et critères et prévus dans le cahier des charges type arrêté par la haute instance de la commande publique.
Les honoraires ne sont pas pris en considération dans le dépouillement des offres et le choix de l’avocat.
Art. 4 – L’avis d’appel à la concurrence est publié vingt (20) jours au moins avant la date limite de réception des offres, et ce, par voie de presse et sur le site web des marchés publics de la haute instance de la commande publique et de l’organisme public concerné, le cas échéant. Ledit avis peut être aussi publié par tout autre moyen de publicité matériel ou en ligne. Ce délai peut être réduit à dix (10) jours en cas d’urgence motivée.
Le candidat télécharge le cahier des charges gratuitement du site web des marchés publics ou du site web relevant de l’organisme public concerné après avoir rempli la fiche électronique disponible à cet effet sur les sites susmentionnés.
Le cahier des charges peut aussi être retiré directement et gratuitement auprès de l’organisme public concerné.
Les plis contenant les offres techniques sont obligatoirement ouverts au même jour fixé comme date limite de réception des offres par une commission spéciale d’ouverture et de dépouillement des offres créée auprès de chaque organisme public.
Art. 5 – Nonobstant les dispositions de l’article 3 du présent décret, les organismes publics visés à l’article 2 du présent décret peuvent à titre exceptionnel, mandater un avocat ou une société d’avocats par voie de négociation directe dans les cas suivants :
̶ appel d’offres infructueux.
̶ Un appel d’offres est considéré infructueux si aucune offre n’a été présentée ou si aucune offre ne répond aux conditions fixées par l’organisme public dans les cahiers des charges, et ce, suite à un seul appel d’offres lancé à cet effet par l’organisme public concerné.
̶ les affaires examinées en référé.
̶ Et en général, l’ensemble des affaires revêtant le caractère d’urgence en raison des délais jugés courts ou en raison de leur impact sur la continuité du service public.
Art. 6 – L’organisme public transmet à la commission créée en vertu de l’article 7 du présent décret, les offres des participants, le rapport et les critères de dépouillement dans un délai de 20 jours maximum à compter de la date limite de réception des offres. Cette dernière examine la conformité des offres au cahier des charges et prend sa décision au sujet du choix de l’avocat ou de la société d’avocats pour représenter l’organisme public concerné, et ce, conformément aux articles 7 et 8 du présent décret.
L’organisme public concerné doit transmettre à ladite commission un état détaillé en nombre d’affaires et dossiers de contentieux y afférents. Ces affaires sont réparties par nature indiquant leurs résultats, la valeur estimative de leur impact financier des trois années budgétaires précédant l’année du lancement de l’appel d’offres.
Art. 7 – Il est créé au sein de la haute instance de la commande publique à la Présidence du gouvernement une commission spécialisée chargée du contrôle et du suivi de la désignation des avocats et sociétés d’avocats chargés de la représentation des organismes publics auprès des tribunaux et instances judiciaires, administratives, militaires, de régulation et arbitrale.
Cette commission est composée par :
̶ un représentant du chef du gouvernement : président,
̶ le président du comité des contrôleurs d’Etat ou son représentant : membre,
̶ le président du comité des contrôleurs des dépenses publiques ou son représentant : membre,
̶ un représentant du ministre de la justice : membre,
̶ un représentant du ministre des finances : membre,
̶ un représentant du ministre chargé des domaines de l’Etat : membre,
̶ un représentant du ministère auquel est rattaché l’organisme public concerné pour les ministères non représentés à la commission : membre.
Le président peut convoquer toute personne dont la présence est jugée utile compte tenu de sa compétence dans l’un des sujets inscrits dans l’ordre du jour.
La commission se réunit sur convocation de son président chaque fois qu’il est nécessaire. Les convocations sont envoyées, par écrit, sept (7) jours au moins avant la date de la réunion.
La commission ne peut délibérer valablement qu’en présence de la majorité de ses membres. Faute de quorum, la commission se réunie une deuxième fois dans les quarante-huit (48) heures, et ce, quel que soit le nombre des membres présents.
Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix de ses membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du président est prépondérante.
Les travaux de la commission sont consignés dans un registre spécial, et ses décisions sont communiquées, par écrit, à l’organisme public concerné qui se chargera de la rédaction et de la signature du contrat portant désignation de l’avocat, suivant le modèle annexé au cahier des charges, et ce, dans un délai de sept (7) jours de la date de la réception de la décision de ladite commission.
L’organisme public transmet à cette dernière une fiche d’attribution du contrat comportant toutes les indications et informations précisées au modèle annexé au cahier des charges type.
Art. 8 – La commission contrôle la régularité des procédures de recours à la concurrence et d’attribution des marchés et de leur sincérité et de leur transparence et s’assure du caractère acceptable de leurs conditions. Elle vérifie la conformité des critères de dépouillement adoptés au regard des dispositions des cahiers des charges et notamment les critères d’objectivité, de compétence et de la disponibilité pour l’accomplissement de la mission et du plafond quant au nombre de sociétés ou dossiers attribué à chaque avocat.
La commission examine le règlement définitif des contrats portant ministère d’avocats et toute question ou tout litige se rapportant à la conclusion et à l’exécution de ces contrats.
Les organismes publics sont tenus d’informer la haute instance de la commande publique des agissements des avocats ou sociétés d’avocats qui sont de nature à les faire exclure de la participation aux marchés publics.
La haute instance de la commande publique arrête la liste des avocats ou société d’avocats exclus temporairement ou définitivement, de la participation aux marchés publics.
Art. 9 – L’avocat ou la société d’avocats est chargé pour un mandat ne dépassant pas trois ans au sein d’un seul organisme public renouvelable, le cas échéant, pour une période ne dépassant pas une année par avenant et après avis de la commission visée à l’article 7 du présent décret.
Néanmoins, si le déroulement à d’une affaire donnée dépasse les délais du contrat, l’avocat chargé de l’affaire continue la représentation de l’organisme public jusqu’à la proclamation du jugement.
Il est interdit à tout organisme public de conclure des contrats avec le même avocat ou société d’avocats pour deux périodes successives.
Art. 10 – Les honoraires relatifs aux prestations faisant l’objet de l’appel d’offres ou la négociation directe sont fixés par un arrêté conjoint du ministre de la justice et du ministre chargé du commerce.
Art. 11 – Le plafond du nombre des sociétés ou des dossiers pouvant être attribués à chaque avocat ou société d’avocats, est fixé notamment sur la base des critères s’appuyant sur la moyenne des affaires des sociétés concernées, au nombre des litiges y afférents, à leur nature ainsi qu’à la valeur estimée des répercussions financières. Il est possible le cas échéant, de prévoir d’autres critères objectifs, suivant la spécificité de chaque organisme public.
Les critères indiqués au paragraphe précédent sont fixés sur la base des statistiques et des données de l’organisme public concerné durant les trois dernières années avant la publication de l’appel d’offres.
Le plafond du nombre de sociétés pouvant être attribué à un avocat, ainsi que sa révision est fixé par décision du ministre de la justice sur proposition du bâtonnier de l’ordre national des avocats présenté au président de la commission créée en vertu de l’article 7 du présent décret. La décision détermine la date de son entrée en vigueur.
Art. 12 – L’organisme public scinde la commande en lots chaque fois que la nature des affaires l’exige.
Les organismes publics, cités à l’article premier du présent décret, réservent dans ce cas obligatoirement au moins un lot au profit des avocats ayant une ancienneté ne dépassant pas cinq ans en tant qu’avocats inscrits en appel.
Le cahier des charges prévoit le ou les lots réservés aux avocats visés ainsi que leur répartition.
Art. 13 – La commission créée en vert de l’article 7 du présent décret tient un registre numéroté comportant le résumé de ses délibérations et avis. Les avis de la commission et les tableaux de répartition y découlant doivent être conservés sur des supports électroniques présentant toutes les garanties de sécurité technique et informatique pour s’en servir par qui en a le droit.
Art. 14 – L’organisme public, ainsi que les membres de la commission prévue à l’article 7 du présent décret ne peuvent pour, quelque motif que ce soit, exploiter, publier ou divulguer les informations ou les données communiquées par les avocats ou sociétés d’avocats appuyant leur candidature. Il est également interdit aux organismes publics de divulguer les données financières ou justificatifs scientifiques concernant les avocats désignés conformément aux dispositions du présent décret.
Sur une demande écrite de l’avocat candidat, les documents justificatifs, lui sont restitués, et ce, après l’achèvement du contrôle des travaux de dépouillement par la commission citée. Une copie est conservée comme pièce justificative.
Art. 15 – L’ordre national des avocats communique, par écrit, à la commission créée en vertu de l’article 7 du présent décret la liste actualisée des avocats en exercice et des sociétés d’avocats inscrites et ce au moins une fois par an et d’une manière générale à la suite de chaque demande du président de la commission.
La commission citée se réunit périodiquement au moins une fois tous les six (6) mois avec l’ordre national des avocats, et ce, suite à la demande écrite de l’une des deux parties pour l’examen des questions en suspens et pour résoudre les problèmes entravant éventuellement la bonne exécution des procédures et des critères prévus par les cahiers des charges.
Elle traite en outre de tous les sujets relatifs à l’exécution des contrats portant ministère d’avocats.
Art. 16 – La Présidence du gouvernement communique à l’ordre national des avocats la liste d’affectation des avocats répartis par organisme public, et ce, conformément aux dispositions du présent décret régulièrement une fois tous les six mois.
Art. 17 – La commission créée par l’article 7 du présent décret élabore un rapport annuel sur son activité et le soumet au chef du gouvernement dans un délai le 31 mars de chaque année au maximum. Ce rapport relate notamment les travaux de la commission et éventuellement les difficultés rencontrées lors de l’exercice de ses attributions le cas échéant. Une copie de ce rapport est également adressée dans les mêmes délais au bâtonnier de l’ordre national des avocats pour information.
Dispositions transitoires
Art. 18 – Les organismes publics sont tenus de communiquer, par écrit, à la commission créée par l’article 7 du présent décret, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du présent décret au Journal Officiel de la République Tunisienne, un extrait détaillé des ministères d’avocats concernant les affaires en cours confiées à chaque avocat ou société d’avocats ainsi que leur répartition par nature et par volume des engagements financiers prévisionnels à supporter par l’organisme public.
Art. 19 – Les avocats chargés des affaires en cours ou ayant entamé les procédures d’appel ou de cassation avant la publication du présent décret, continuent à représenter les organismes publics cités à l’article 2 du présent décret, jusqu’à la fin de la procédure concernée uniquement. Ces avocats peuvent participer aux premiers appels d’offres publiés par les organismes publics.
Les affaires en cours sont rémunérées conformément aux conventions écrites déjà conclues entre les deux parties avant la publication du présent décret.
Art. 20 – Les dispositions du présent décret, à l’exception de l’article 18, entrent en vigueur à partir de la date de publication de l’arrêté relatif à la fixation des honoraires des avocats au Journal Officiel de la République Tunisienne, et la signature de la décision qui fixe le plafond du nombre de sociétés pouvant être attribuées à un même avocat prévus aux article 10 et 11 du présent décret.
Art. 21 – Les ministres, les secrétaires d’Etat, les chefs des établissements et d’entreprises, les gouverneurs et les présidents des communes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Tunisienne.
Tunis, le 28 janvier 2014
إنّ رئيس الحكومة،
بعد الاطلاع على القانون التأسيسي عدد 6 لسنة 2011 المؤرّخ في 16 ديسمبر 2011 المتعلّق بالتنظيم المؤقّت للسلط العموميّة،
وعلى الأمر العلي المؤرخ في 9 جويلية 1913 المتعلق بإصدار المجلّة الجزائيّة وخاصّة الفصول 82 و87 و253 منها وعلى جميع النصوص التي نقّحته وتمّمته وخاصة المرسوم عدد 75 لسنة 2011 المؤرخ في 6 أوت 2011،
وعلى القانون عدد 130 لسنة 1959 المؤرخ في 5 أكتوبر 1959 المتعلق بإدراج مجلة المرافعات المدنية والتجارية وعلى جميع النصوص التي نقحته وتممته وخاصة القانون عدد 36 لسنة 2010 المؤرخ في 5 جويلية 2010،
وعلى القانون الأساسي للميزانية عدد 53 لسنة 1967 المؤرخ في 8 ديسمبر 1967 المتعلق بالقانون الأساسي للميزانية وعلى جميع النصوص التي نقّحته وتمّمته و خاصة القانون عدد 42 لسنة 2004 المؤرخ في 13 ماي 2004،
وعلى القانون عدد 81 لسنة 1973 المؤرّخ في 31 ديسمبر 1973 المتعلق بإصدار مجلّة المحاسبة العموميّة، كما تمّ تنقيحه وإتمامها بالنصوص اللاحقة، وخاصّة القانون عدد 27 لسنة 2012 المؤرّخ في 29 ديسمبر 2012 والمتعلّق بقانون الماليّة لسنة 2013 والقانون عدد 54 لسنة 2013 المؤرخ في 30 ديسمبر 2013 المتعلق بقانون المالية لسنة 2014،
وعلى القانون عدد 33 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بإصدار القانون الأساسي للبلديات وعلى جميع النصوص التي نقحته وتمّمته وخاصة القانون الأساسي عدد 57 لسنة 2008 المؤرخ في 4 أوت 2008.
وعلى القانون عدد 35 لسنة 1975 المؤرخ في 14 ماي 1975 المتعلق بالقانون الأساسي لميزانية الجماعات العمومية المحلية وعلى جميع النصوص التي نقحته وتمّمته وخاصة القانون الأساسي عدد 65 لسنة 2007 المؤرخ في 18 ديسمبر 2007،
وعلى القانون عدد 13 لسنة 1988 المؤرّخ في 7 مارس 1988 المتعلّق بتمثيل الدّولة والمؤسسات العمومية ذات الصبغة الإدارية الخاضعة لإشراف الدولة لدى سائر المحاكم وخاصّة الفصلين 4 و9 منه،
وعلى القانون عدد 9 لسنة 1989 المؤرّخ في غرة فيفري 1989 المتعلق بالمساهمات والمنشآت والمؤسّسات العموميّة كما نقّح وتمّم بالقانون عدد 102 لسنة 1994 المؤرّخ في غرة أوت 1994 والقانون عدد 74 لسنة 1996 المؤرّخ في 29 جويلية 1996 والقانون عدد 38 لسنة 1999 المؤرّخ في 3 ماي 1999 والقانون عدد 33 لسنة 2001 المؤرخ في 29 مارس 2001 والقانون عدد 36 لسنة 2006 المؤرخ في 12 جوان 2006،
وعلى القانون الأساسي عدد 11 لسنة 1989 المؤرخ في 4 فيفري 1989 المتعلق بالمجالس الجهوية،
وعلى القانون عدد 42 لسنة 1993 المؤرّخ في 26 أفريل 1993 المتعلّق بإصدار مجلة التحكيم،
وعلى القانون عدد 84 لسنة 1993 المؤرّخ في 26 جويلية 1993 المتعلق بالمجامع المهنية المشتركة في قطاع الفلاحة والصناعات الغذائية كما تم تنقيحه بالقانون عدد 16 لسنة 2005 مؤرخ في 16 فيفري 2005،
وعلى القانون عدد 123 لسنة 1994 المؤرّخ في 28 نوفمبر 1994 المتعلق بالمراكز الفنية في القطاعات الصناعية،
وعلى القانون عدد 65 لسنة 1998 المؤرّخ في 20 جويلية 1998 المتعلق بالشركات المهنيّة للمحامين،
وعلى القانون عدد 93 لسنة 2000 المؤرّخ في 3 نوفمبر 2000 المتعلق بإصدار مجلّة الشركات التجاريّة وعلى جميع النصوص التي نقحته وتمّمته وخاصّة الفصل 200 منها،
وعلى القانون عدد 50 لسنة 2001 المؤرخ في 3 ماي 2001 المتعلق بمؤسسات الأقطاب التكنولوجية وعلى جميع النصوص التي نقّحته وتمّمته،
وعلى القانون الأساسي عدد 63 لسنة 2004 المؤرّخ في 27 جويلية 2004 المتعلّق بحماية المعطيات الشخصيّة،
وعلى المرسوم عدد 41 لسنة 2011 المؤرخ في 26 ماي 2011 المتعلق بالنفاذ إلى الوثائق الإدارية للهياكل العمومية،
وعلى المرسوم عدد 79 لسنة 2011 المؤرّخ في 20 أوت 2011 المتعلق بمهنة المحاماة وخاصة الفصول2 و32 و33 و35 و38 و40 و41 منه،
وعلى المرسوم الإطاري عدد 120 لسنة 2011 المؤرخ في 14 نوفمبر 2011 المتعلــق بمكافحـة الفســاد،
وعلى الأمر عدد 1875 لسنة 1998 المؤرّخ في 28 سبتمبر 1998 المتعلّق بضبط الشروط والإجراءات المتعلّقة بإسناد الموظفين العموميين ترخيصا لممارسة نشاط خاص بمقابل له علاقة مباشرة بمهامهم وخاصّة الفصل 5 منه وعلى جميع النصوص التي نقّحته وتمّمته،
وعلى الأمر عدد2197 لسنة 2002 المؤرّخ في 7 أكتوبر 2002 المتعلّق بكيفية ممارسة الإشراف على المنشآت العمومية وصيغ المصادقة على أعمال التصرف فيها وتمثيل المساهمين العموميين في هيئات تصرفها وتسييرها وتحديد الالتزامات الموضوعة على كاهلها،
وعلى الأمر عدد 2198 لسنة 2002 المؤرّخ في 7 أكتوبر 2002 المتعلق بكيفية ممارسة الإشراف على المؤسسات العمومية التي لا تكتسي صبغة إدارية وصيغ المصادقة على أعمال التصرف فيها وطرق وشروط تعيين أعضاء مجلس المؤسسة وتحديد الإلتزامات الموضوعة على كاهلها،
وعلى الأمر عدد 3158 لسنة 2002 المؤرّخ في 17 ديسمبر 2002 المتعلق بتنظيم الصفقات العمومية وعلى جميع النصوص التي نقحته وتممته،
وعلى الأمر عدد 2265 لسنة 2004 المؤرخ في 27 سبتمبر 2004 المتعلق بضبط قائمة المؤسّسات العمومية التي لا تكتسي صبغة إدارية والتي تعتبر منشآت عمومية وعلى جميع النصوص التي نقّحته وتمّمته،
وعلى الأمر عدد 910 لسنة 2005 المؤرّخ في 24 مارس 2005 المتعلق بتعيين سلطة الإشراف على المنشآت العموميّة وعلى جميع النصوص التي نقحته وتمّمته،
وعلى الأمر عدد 4953 لسنة 2013 المؤرخ في 5 ديسمبر 2013 المتعلق بتطبيق أحكام الفصل 22 (ثالثا) من القانون عدد 9 لسنة 1989 المؤرخ في أول فيفري 1989 المتعلق بالمساهمات والمنشآت والمؤسسات العمومية على البنوك العمومية،
وعلى الأمر عدد 5093 لسنة 2013 المؤرّخ في 22 نوفمبر 2013 المتعلّق بهيئة مراقبي الدولة وبضبط النظام الأساسي الخاص بأعضائها،
وعلى الأمر عدد 5096 لسنة 2013 المؤرّخ في 22 نوفمبر 2013 المتعلّق بإحداث الهيئة العليا للطلب العمومي وبضبط النظام الأساسي لأعوان سلك مراقبي ومراجعي الطلب العمومي برئاسة الحكومة،
وعلى رأي مجلس المنافسة،
وعلى رأي وزير المالية،
وعلى رأي وزير العدل،
وعلى رأي المحكمة الإداريّة،
وعلى مداولة مجلس الوزراء وبعد إعلام رئيس الجمهورية.
يصدر الأمر الآتي نصّه :
الفصل الأوّل - يضبط هذا الأمر شروط وإجراءات إبرام عقود صفقات تكليف المحامين وشركات المحامين بنيابة الهياكل العمومية لدى المحاكم والهيئات القضائية والإدارية والعسكرية والتعديلية والتحكيمية.
وتستثنى من تطبيق أحكام هذا الأمر الأعمال التي تكتسي صبغة الدراسات القانونية ومهام التدقيق القانوني والجبائي والاستشارات وتحرير العقود والتي تخضع للإجراءات المقررة للصفقات العمومية المتعلقة بالدراسات.
وتنطبق أحكام الأمر عدد 3158 لسنة 2002 المؤرخ في 17 ديسمبر 2002 المتعلق بتنظيم الصفقات العمومية على صفقات وعقود نيابة الهياكل العمومية لدى المحاكم والهيئات القضائية والإدارية والعسكرية والتعديلية والتحكيمية ما لم تتعارض مع أحكام هذا الأمر ومقتضيات كراس الشروط النموذجي المشار إليه بالفصل الثالث من هذا الأمر.
الفصل 2 - تنطبق أحكام هذا الأمر على الهياكل العمومية التالية في صورة لجوئها إلى إنابة محام أو شركة محامين
الفصل 3 - تبرم الصفقات المتعلقة بتكليف المحامين وشركات المحامين بنيابة الهياكل العمومية المشار إليها بالفصل الثاني من هذا الأمر باللجوء إلى المنافسة على أساس طلب عروض ووفق بنود ومقاييس منصوص عليها بكراس شروط نموذجي يضبط من قبل الهيئة العليا للطلب العمومي.
ولا تعتمد الأتعاب ضمن مقاييس فرز العروض واختيار المحامي.
الفصل 4 - ينشر إعلان الدّعوة إلى المنافسة عشرون يوما على الأقل قبل التاريخ الأقصى المحدّد لقبول العروض بواسطة الصّحافة وعلى موقع الواب الخاص بالصّفقات العمومية بالهيئة العليا للطّلب العمومي وكذلك موقع الواب التّابع للهيكل العمومي عند الاقتضاء. كما يمكن نشر الإعلان المعني بأيّ وسيلة إشهاريّة أخرى ماديّة أو على الخطّ. ويخفّض هذا الأجل إلى عشرة أيّام في صورة التأكّد المبرّر.
يتولى المترشح تحميل كراس الشروط مجانّا من موقع الواب الخاص بالصفقات العموميّة أو بموقع واب الهيكل العمومي المعني بعد أن يتولّى تعمير الاستمارة الإلكترونية الموجودة، للغرض، على الموقع المذكور. وبالإضافة إلى ذلك يمكن سحب كراس الشروط مباشرة من الهيكل العمومي المعني دون مقابل.
وتفتح وجوبا في نفس يوم العمل المحدّد كآخر أجل لقبول العروض الظروف المحتوية على العروض الفنيّة من قبل لجنة خاصّة لفتح وفرز العروض تحدث لدى كل هيكل عمومي.
الفصل 5 - مع مراعاة أحكام الفصل 3 من هذا الأمر، يمكن، وبصفة استثنائيّة، للهياكل العمومية المنصوص عليها بالفصل 2 من هذا الأمر إنابة محام أو شركة المحامين بالتفاوض المباشر وذلك، في الحالات التّاليـة :
ويكون طلب العروض غير مثمر إذا لم يتم تقديم أيّ عرض أو إذا كان العرض لا يستجيب للشروط المطلوبة من قبل الهيكل العمومي والمبيّنة في كراس الشروط وذلك بعد قيام الهيكل المعني بطلب عروض واحد في الغرض.
وبصفة عامة جميع المسائل التي تكتسي صبغة التأكد لارتباطها بآجال قصيرة أو كذلك لضمان استمراريّة مرفق عمومي.
الفصل 6 - يحيل الهيكل العمومي إلى اللجنة المحدثة بموجب الفصل 7 من هذا الأمر عروض المشاركين وتقارير الفرز ومقاييسه في أجل أقصاه عشرون يوما من تاريخ الأجل الأقصى لتقديم العروض، قصد النظر في مدى تطابقها مع كراس الشروط ولاتخاذ قرارها في اختيار المحامي أو شركة المحامين لنيابة الهيكل العمومي المعني طبقا للفصلين 7 و8 من هذا الأمر.
ويجب على الهيكل العمومي المعني مدّ اللجنة بكشف مفصّل في عدد القضايا وملفات النزاعات المتعلّقة بها. ويتمّ تبويب هذا الكشف حسب طبيعة القضايا ونتائجها وقيمة انعكاساتها الماليّة التقديريّة على الهيكل المذكور وذلك بعنوان فترة الثلاث سنوات المالية السابقة لسنة القيام بطلب العروض.
الفصل 7 - تحدث لدى الهيئة العليا للطلب العمومي برئاسة الحكومة لجنة مختصة لمراقبة ومتابعة نيابة المحامين وشركات المحامين للهياكل العمومية وتمثيلها لدى المحاكم والهيئات القضائية والإدارية والعسكرية والتعديلية والتحكيمية.
وتتركب هذه اللجنة من :
ويمكن لرئيس اللجنة استدعاء كل شخص يرى فائدة في حضوره بالنظر إلى اختصاصه في إحدى المسائل المدرجة بجدول أعمال اللجنة.
تجتمع اللجنة بدعوة من رئيسها كلما اقتضت الحاجة ذلك وتوجه الدعوات كتابة قبل سبعة أيام على الأقل من موعد عقد الاجتماع. ولا يعتبر اجتماع اللجنة قانونيا إلا بحضور أغلبية أعضائها. وفي صورة عدم توفر النصاب القانوني، تلتئم اللجنة في اجتماع ثان في ظرف ثمانية وأربعين ساعة مهما كان عدد الأعضاء الحاضرين.
تتخذ اللجنة قراراتها بأغلبية أصوات الأعضاء الحاضرين، وعند تساوي الأصوات يكون صوت الرئيس مرجحا.
وتضمّن أعمال اللجنة بسجل خاص وتوجه قراراتها كتابيا إلى الهيكل العمومي المعني.
يتولى الهيكل العمومي إعداد عقد النيابة وإمضاءه وفقا للنموذج الملحق بكراس الشروط المنصوص عليه بالفصل الثالث من هذا الأمر وذلك في أجل سبعة أيام من تاريخ تبليغ رأي اللجنة. كما يتعين موافاة اللجنة ببطاقة إسناد صفقة تتضمن البيانات والمعطيات المنصوص عليها بالنموذج الملحق بكراس الشروط المشار إليه
الفصل 8 - تراقب اللجنة شرعيّة إجراءات اللجوء إلى المنافسة وإسناد الصفقات ومصداقيتها وشفافيتها. وتتأكّد من الصبغة المقبولة لشروطها. وتتثبّت من مطابقة مقاييس الفرز المعتمدة من قبل الهيكل العمومي لمقتضيات كرّاس الشروط وخاصّة منها معايير الموضوعيّة والكفاءة والتفرّغ للاضطلاع بالمهمّة وبسقف عدد الشركات أو الملفّات المسندة لكلّ محام.
كما تنظر اللّجنة في ختم عقود النيابات وكلّ المسائل أو الخلافات المتعلّقة بإبرام وتنفيذ هذه العقود.
تتولى الهياكل العمومية إعلام الهيئة العليا للطلب العمومي بالممارسات المرتكبة من قبل المحامين أو شركات المحامين التي من شأنها استبعادهم من المشاركة في الصفقات العمومية. وتضبط الهيئة العليا للطلب العمومي قائمة المحامين أو شركات المحامين الذين تم اتخاذ قرار في استبعادهم بصفة مؤقتة أو نهائية من المشاركة في الصفقات العمومية.
الفصل 9 - يتم تكليف المحامي أو شركة المحامين لفترة أقصاها ثلاث سنوات بالهيكل العمومي الواحد قابلة للتمديد عند الاقتضاء، لمدة لا تتجاوز سنة واحدة وذلك بمقتضى ملحق بعد أخذ رأي اللجنة المشار إليها بالفصل السابع من هذا الأمر. إلا أنّه في صورة امتداد طور التقاضي لفترة أطول في قضية معينة، يواصل المحامي المتعهد بالملف في ذلك الطور نيابة الهيكل العمومي إلى غاية التصريح بالحكم في القضية.
ولا يمكن التعاقد مع محامين وشركة محامين لفترتين متتاليتين من قبل نفس الهيكل العمومي.
الفصل 10 - تضبط الأتعاب المتعلّقة بالمهام موضوع طلب العروض أو التفاوض المباشر بقرار مشترك بين وزير العدل والوزير المكلّف بالتجارة.
الفصل 11 - يضبط سقف عدد الشركات أو الملفات المسندة لكل محام أو شركة المحامين بالاعتماد، خاصّة، على معايير تستند إلى معدّل عدد قضايا الشركات المعنيّة وحجم نزاعاتها وطبيعتها وكذلك قيمة انعكاساتها الماليّة التقديريّة عليها. ويمكن، عند الاقتضاء، إضافة معايير موضوعيّة أخرى حسب خصوصيّة كلّ هيكل عمومي.
وتضبط المعايير المشار إليها في الفقرة السابقة على أساس إحصائيات ومعطيات الهيكل العمومي المعني خلال فترة الثلاث سنوات السابقة لسنة القيام بطلب العروض.
ويحدّد سقف عدد الشركات المسندة لكلّ محام وتتمّ مراجعته بمقرّر من وزير العدل باقتراح من عميد الهيئة الوطنيّة للمحامين يوجه إلى رئيس اللّجنة المحدثة بمقتضى الفصل 7 من هذا الأمر. ويضبط هذا المقرّر تاريخ دخوله حيّز التطبيق.
الفصل 12 - يتمّ توزيع الصفقة المتعلقة بالإنابات من قبل الهيكل العمومي إلى عدة أقساط عندما تقتضي طبيعة القضايا ذلك.
وفي هذه الحالة تخصّص وجوبا الهياكل العموميّة المشار إليها بالفصل الأوّل من هذا الأمر قسطا منها على الأقلّ لفائدة المحامين الذين لم يمض على ترسيمهم بالاستئناف أكثر من خمس سنوات. ويضبط كرّاس الشروط بدقّة القسط أو الأقساط المخصّصة للمحامين المذكورين وتبويبها.
الفصل 13 - تمسك اللجنة المحدثة بمقتضى الفصل 7 من هذا الأمر سجلاّ مرقّما يحتوي على ملخّص مداولات اللّجنة وقراراتها. ويجب أن تحفظ قرارات اللّجنة وجداول توزيع المحامين المترتّبة عنها في وسائل تخزين إلكترونيّة تتوفّر فيها ضمانات السّلامة الفنيّة والمعلوماتية. ويتمّ الرّجوع إليها من قبل من له النّظر عند الاقتضاء
الفصل 14 - لا يمكن للهياكل العمومية أو لأعضاء اللّجنة المشار إليها بالفصل 7 من هذا الأمر لأيّ غرض كان، استعمال أو نشر أو إفشاء المعلومات والمعطيات التي يدلي بها المحامون أو شركات المحامين لتأييد ترشّحاتهم. كما لا يمكن للهياكل العموميّة كشف المعطيات الماليّة والمؤيدات العلميّة المتعلّقة بالمحامين المتعاقد معهم طبقا لأحكام هذا الأمر.
وبطلب كتابي من المحامي المترشّح، ترجع وثائق الملفات المقدّمة كمؤيّدات وذلك بعد الانتهاء من مراقبة أعمال الفرز من قبل اللّجنة المذكورة ويتم الاحتفاظ بنسخة كوثيقة إثبات.
الفصل 15 - تمدّ الهيئة الوطنية للمحامين كتابيّا اللّجنة المحدّثة بمقتضى الفصل 7 من هذا الأمر بجدول محيّن في قائمة المحامين المباشرين وشركات المحامين المرسّمين بجدول الهيئة، وذلك مرّة كلّ سنة على الأقل وبصفة عامّة كلما طلب رئيس اللّجنة ذلك.
وتعقد اللّجنة المذكورة اجتماعات بصفة دوريّة مرّة كلّ ستّة أشهر على الأقلّ مع الهيئة الوطنيّة للمحامين بطلب كتابي من أحد الطّرفين، وذلك للنظر في المسائل العالقة وفضّ الإشكاليات التي قد تعترض حسن تنفيذ الإجراءات والمقاييس الواردة بكرّاسات الشروط. كما تنظر في المواضيع المتعلّقة بتنفيذ العقود الخاصة بالإنابات.
الفصل 16 - تمدّ رئاسة الحكومة الهيئة الوطنيّة للمحامين بقائمة توزيع المحامين على الهياكل العموميّة المعيّنين طبقا لأحكام هذا الأمر وذلك بصفة دوريّة مرّة كلّ ستّة أشهر.
الفصل 17 - تعدّ اللجنة المحدثة بمقتضى الفصل 7 من هذا الأمر تقريرا سنويّا حول نشاطها ترفعه إلى رئيس الحكومة في أجل أقصاه يوم 31 مارس من كل سنة. ويستعرض هذا التقرير خاصّة أعمال اللّجنة المذكورة والصعوبات التي اعترضتها في أداء مهامها عند الاقتضاء. كما يرسل رئيس اللجنة في نفس الآجال، نسخة من هذا التقرير، للإعلام، إلى عميد الهيئة الوطنية للمحامين.
الأحكــام الانتقاليّـــة
الفصل 18 - يجب على الهياكل العموميّة مدّ اللّجنة المشار إليها بالفصل 7 من هذا الأمر في أجل ثلاثين يوما من تاريخ صدور هذا الأمر بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية كتابيا بكشف مفصل في عدد الإنابات المتعلقة بالقضايا الجارية والمسندة لكل محام أو شركة المحامين وتوزيعها حسب طبيعتها وحجم الالتزامات المالية التقديرية المحمولة على الهيكل العمومي.
الفصل 19 - يواصل المحامون المكلّفون بقضايا جارية أو الذين شرعوا في القيام بإجراءات الاستئناف أو التعقيب قبل صدور هذا الأمر نيابة الهياكل المنصوص عليها بالفصل الثاني من هذا الأمر إلى غاية انتهاء الطّور الجاري دون سواه. ويمكن لهؤلاء المشاركة في طلبات العروض الأولى التي تعلن عنها الهياكل العمومية.
ويخضع تأجير القضايا الجاريّة إلى الاتفاقيات الكتابيّة المبرمة بين الطرفين قبل تاريخ صدور هذا الأمر.
الفصل 20 - تدخل أحكام هذا الأمر حيز النفاذ باستثناء الفصل 18 منه بداية من تاريخ نشر القرار المتعلق بضبط أتعاب المحامين بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية وإمضاء المقرر المتعلق بتحديد سقف عدد الشركات المسندة إلى كل محام المنصوص عليهما بالفصلين 10 و11 من هذا الأمر.
الفصل 21 - الوزراء وكتّاب الدّولة ورؤساء المؤسسات والمنشآت والولاة ورؤساء البلديات مكلّفون، كلّ فيما يخصّه، بتنفيذ هذا الأمر الذي ينشر بالرّائد الرسمي للجمهورية التونسية.
تونس في 28 جانفي 2014 .
Nous sommes ravis d'annoncer le lancement réussi de notre nouvelle conception de base de données juridiques, dans le cadre de l'engagement continu de DCAF envers nos utilisateurs précieux. Cette mise à jour introduit un ensemble d'améliorations, comprenant une interface rationalisée et conviviale ainsi que des fonctionnalités améliorées, garantissant un accès facile aux informations essentielles.
Nous sommes très fiers de fournir cette amélioration significative et nous réaffirmons notre dévouement à vous offrir un service d'excellence. Nous exprimons notre sincère gratitude pour votre confiance et votre soutien continu.